Honneur à Jeanne !
Pour complaire à une extrême-gauche qui, elle, est réellement intolérante, nocive, haineuse et dangereuse, Darmanin voulait nous interdire de nous réunir et de défiler, de réfléchir à la France et d’en célébrer une héroïne. La justice lui a infligé deux désaveux sévères. Non seulement ce ministre est nul mais ses tactiques politiciennes se retournent misérablement contre lui.
Indignés à juste titre par les deux interdictions fulminées au dernier moment (nous ne savions pas le matin même si nous pouvions tenir le colloque l’après-midi !), la jeunesse royaliste était venue en masse à Paris pour défendre sa liberté de penser et de s’exprimer.
Grâce au Secrétaire général de l’AF et grâce à nos avocats, qui ont réagi rapidement et intelligemment, les deux événements ont pu avoir lieu. Rappelons au passage que l’Action française a gagné tous ses procès depuis douze ans.
Le colloque a réuni 500 participants, nous étions 2000 à défiler pour honorer sainte Jeanne d’Arc, l’État est condamné à verser 3000 euros à l’Action française : c’est une victoire sur toute la ligne, et la presse s’en est largement fait l’écho.
Oui, l’Action française n’est pas un mouvement d’ultra-droite proférant des insanités racistes.
Oui, Darmanin veut laisser la rue à l’ultra-gauche.
Oui, Darmanin préfère inaugurer un fast-food à Tourcoing plutôt que de rendre hommage à celle qui sauva la patrie.
Oui, Darmanin voulait que le préfet de Paris réédite le triste exploit des nazis et interdise le défilé en l’honneur de Jeanne d’Arc.
Oui, Macron et son gouvernement détestent la France au point de vouloir annihiler une fête nationale légale.
Oui, la République est un régime liberticide.
Oui enfin, l’Action française propose de réfléchir à un autre système politique, à un autre rapport à la Nation.
Merci à tous ceux qui sont venus nous écouter, écouter des élus français, écouter des gens qui ne partagent pas nos opinions mais sont ouverts au débat d’idées. Merci à tous ceux qui ont décidé de célébrer sainte Jeanne d’Arc, pour qui la France n’était pas un vain mot.
Si vous voulez qu’une pensée indépendante, souverainiste et libre persiste et s’exprime, soutenez-nous!
L’annulation par le TA de l’arrêté d’interdiction était presque évidente.
Ce qui est navrant, c’est que le Pouvoir exécutif se défausse de ses prérogatives en faveur de l’autorité judiciaire. Là, ça nous réussit, mais comment peut-on espérer quoi que ce soit d’un État qui se livre au Droit et aux juges ? Mitterrand disait, je crois, « Méfiez-vous des juges, ils ont tué la monarchie. Ils tueront la République. »
C’est bien parti.
Je suis tout de même assez perplexe : Darmanin ne pouvait pas ignorer que les interdictions – colloque et manifestation – ne pouvaient pas juridiquement tenir.
Alors pourquoi ? Il cherche à prendre des claques juridiques ? Des claques politiques (les envahisseurs naufragés qui se sont évanouis dans la nature, l’imam qu’on devait expulser et qui a nargué le Pouvoir pendant plusieurs semaines en Belgique, les clandestins de Mayotte) ?
Je ne cherche jamais à sous estimer l’adversaire ; je me demande simplement quelle folie, quelle imagination tordue peut animer Darmanin. Il ne cesse de prendre des claques, il postule pourtant à remplacer Borne. Qu’est-ce qu’il y a derrière ça ? Voilà qui m’interroge et, d’une certaine façon m’inquiète assez. Qu’est-ce qui pousse des gens intelligents à faire tant de bêtises ? Loin de moi la tentation du complotisme, mais qu’est-ce qui se passe ? Un type aussi évidemment normal que Laurent Nunez avait dit que, juridiquement, après la manif des nazillons cinglés, il n’y avait pas lieu d’interdire. Borne avait corroboré. Darmanin prend le contre-pied.
Pourquoi ?