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In memoriam Patrick Buisson

30 Décembre 2023, 16:57pm

Publié par AF Provence

In memoriam Patrick Buisson

 

 

La mort de Patrick Buisson, ce 26 décembre, a douloureusement surpris l’Action française. Patriote intransigeant, membre à part entière de la famille nationaliste, il était un homme de conviction. Ce catholique sincère avait été nommé, en janvier 2012, par décret du pape Benoît XVI, commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Militant toute sa vie de la cause nationale, que ce soit au travers de la presse ou dans l’action politique, il n’avait pas hésité à prendre des risques politiques jusqu’au plus haut sommet de l’État afin d’orienter l’action de l’exécutif dans le sens du bien commun. Ce fut, hélas, peine perdue, mais il tira de cette expérience un livre, La Cause du peuple, dont l’enseignement vise bien plus loin qu’une satire féroce du pays légal : c’est la vivisection en règle d’us et coutumes d’une République où le personnel se sert avant de servir. Il fut également le directeur de la chaîne Histoire de 2007 à 2018.

Homme de fidélité, ses recherches historiques le conduisirent notamment vers les guerres de Vendée, la Grande Guerre, la guerre d’Indochine ou la guerre d’Algérie et l’OAS. Analyste d’une grande finesse de l’évolution de notre société, il écrivit, en trois tomes, une monumentale étude de la sexualité des Français durant l’Occupation (1940-1945 : Années érotiques). Il avait entrepris une autre monumentale étude de l’évolution des mentalités depuis les années 1950 jusqu’à aujourd’hui : il avait publié le premier tome La Fin d’un monde en 2021 et le deuxième, Décadanse, venait de sortir. Tous ces livres font déjà autorité.

Patrick Buisson nous avait fait l’honneur et l’amitié de participer à des manifestations organisées par l’Action française ou de nous accorder des entretiens. Ce fils de camelot du Roi l’était devenu lui-même dans sa jeunesse. D’une constance remarquable à travers la richesse de ses engagements, il n’a jamais cessé de revendiquer ses fidélités politiques. Devenu un des deux conseillers d’un président de la République ne trancha-t-il pas auprès du second : « Ma référence ? Profondément ? Moi je suis le fils d’un camelot du roi. Je suis monarchiste, je suis royaliste. »

L’Action française présente à sa famille ses plus sincères condoléances.

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Tout le monde déteste la République

14 Décembre 2023, 19:48pm

Publié par AF Provence

Tout le monde déteste la République

Par Philippe Germain

Depuis que l’école d’Action française a repris du poil de la bête (immonde, cela va de soit !), il est notable que ce qui a interloqué la presse télévisuelle, c’est son slogan, scandé à plein poumons dans les rues de Paris :  Tous le monde déteste la République.

Incroyable… il existe encore des royalistes en France et qui mieux est, une jeunesse royaliste.  Et voilà que non seulement ils ne participent pas à la « Grand Messe des valeurs républicaines »  mais ils affichent joyeusement leur patriotisme en affirmant Penser claire et marcher droit. Ils réclament le droit à penser « autrement », en dehors du sentier bien balisé du politiquement correct, cette pensée dominante et aliénante qui transforme la France en un pays sans courage.

Pour cela ils disposent d’une doctrine : le nationalisme intégral. C’est-à-dire le patriotisme poussé au bout de sa logique, la monarchie fédérative. Le contraire total de la République, un régime politique qui place les libertés en bas de la société et l’autorité en haut dans l’Etat.

L’action française n’est pas un parti électoral. Elle est même antiparlementaire, donc opposée au régime des partis qui divise les Français au profit d’une petite oligarchie politico-technocratico-médiatique farouchement européiste. L’Action française s’oppose à ce pays légal qui domine le pays réel. Elle veut libérer la France de cette domination. Elle veut que les français reprennent leurs pouvoirs. C’est le combat royaliste.

C’est simple, sans fioriture. C’est net et sans bavure. Les royalistes sont l’avant-garde du pays réel qui souffre. D’où la répression incessante qui s’abat sur elle. Oui vraiment, tout le monde déteste la république… en tout cas cela vient… cela se sent de plus en plus.

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Ce que veulent les Français

13 Décembre 2023, 23:20pm

Publié par AF Provence

Ce que veulent les Français

Après des mois de préparation, de communication et de tractations, la loi immigration de Gérald Darmanin a finalement fait l’objet d’une motion de rejet et ne sera pas même débattue à l’Assemblée. Pour le ministre de l’Intérieur, qui est aussi le ministre des Émeutes, des interdictions de manifester et des dissolutions, c’est assurément un revers, un camouflet. Mais c’est encore bien davantage.

C’est aussi la prise de conscience, peut être ponctuelle mais salvatrice, de ce que nous a appris Bainville : « en politique ce qui est inutile est souvent nuisible ». Le texte de Darmanin n’était pas à la hauteur de l’enjeu de l’immigration, ce que les Français expriment de manière de plus en plus claire à travers de nombreux sondages : 2/3 d’entre eux estiment qu’il y a trop d’immigrés extra-européens en France (CSA, novembre 2023), 65 % considèrent qu’accueillir des immigrés supplémentaires n’est pas souhaitable (Ifop, juin 2023) et ils seraient 71 % à être favorables à une forte réduction du flux d’immigration (CSA, juillet 2022).

Paradoxalement – elle a surtout été adoptée par une union sacrée des députés RN, LR et LFI – la motion de rejet exprime surtout l’échec et le rejet de la politique de la méthode Macron. L’en même temps a fait son temps, et l’expression de ce ras-le-bol ne fait que conforter le message de la récente tribune du Comte de Paris qui appelle à « une nouvelle façon de gouverner ».

Ce revers est peut-être aussi historique, dans la mesure où, pour une fois, l’Assemblée nationale a un peu mieux reflété la volonté du peuple. Les Français veulent en effet de vraies mesures, mais ils veulent surtout une véritable volonté politique pour rompre avec l’immigration anarchique et avec le communautarisme qu’elle a engendré, avec la délinquance et la criminalité dont elle a été le terreau, avec l’islamisation croissante qui ronge le pays et avec le terrorisme qu’elle nourrit chez nous.

Ce que veulent les Français, en somme, c’est rendre les Français à la France et reprendre le contrôle. Leur message est clair : immigration zéro, tolérance zéro. La « République une et indivisible » en est-elle capable ?

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Cérémonie du souvenir à Toulon

7 Décembre 2023, 23:44pm

Publié par AF Provence

Le Café Histoire de Toulon vous invite à vous joindre à la cérémonie du souvenir aux 800  Toulonnais massacrés au canon par les républicains en décembre 1793.

 

La Municipalité avait commis le crime de reconnaitre le petit Dauphin emprisonné au Temple comme roi de France sous le nom de Louis XVII.
 
 
Notons le chiffre de 14 325 victimes "dévorés par ces anthropophages de Montagnards", dans le rapport du très républicain Louis-Marie Prudhomme, Histoire générale et impartiale des erreurs, des fautes et des crimes commis pendant la Révolution française à dater du 24 août 1787, tome VI, Paris, 1797, Convention nationale, p. 142-161.
 

 
Cérémonie du souvenir à Toulon
 
La cérémonie aura lieu samedi  9 décembre à 15h00  devant la stèle commémorative, située entre l'avenue du colonel Fabien et le boulevard Clemenceau, dans le parc du champ de Mars.

 
Cérémonie du souvenir à Toulon
 
Les Toulonnais se souviennent que le décret du 4 nivôse an II, faisant de Toulon "une ville infâme" précise que « les maisons de cette ville rebelle seront rasées ». 
 
Un plan — conservé à l'Institut géographique national — prévoyant l'agrandissement de l'Arsenal par la la destruction de la moitié de Toulon fut envoyé au Comité de Salut public en messidor an II, soit six mois après la reprise de la ville aux résistants royalistes.
 
Le pays réel  toulonnais de 2023 pardonne, mais n'oublie pas.

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Le Comte de Paris publie une nouvelle tribune appelant à une véritable réflexion sur les problèmes environnementaux

7 Décembre 2023, 09:06am

Publié par AF Provence

 

LE PRINCE A PUBLIÉ CETTE TRIBUNE IL Y A TROIS JOURS.

Le 4 décembre 2023

La 28ème conférence des parties (COP 28) de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques s’est ouverte à Dubaï le 30 novembre pour se clôturer le 12 décembre. Au-delà de la curiosité suscitée par la tenue de cette conférence dans ce haut-lieu de la modernité, on peut craindre néanmoins, au regard de l’état actuel de la situation internationale et des conflits en cours, que cet événement ne se déroule dans la plus grande indifférence, avec une plus grande probabilité d’échec que de succès. Pourtant, pendant ce temps, le dérèglement climatique prédit par le GIEC est devenu sensible dans la vie de tous, l’urgence d’agir se fait évidente et des cris d’alarme retentissent à tous les niveaux. 

Au niveau international, l’inquiétude sur l’évolution du climat est extrême, et Antonio Guterrez, le secrétaire général de l’ONU a eu des mots très forts, rarement exprimés à ce niveau de responsabilités. De son côté le pape François, après son encyclique Lautado Si, nous dit de nouveau dans Laudato Deum à quel point il y a urgence.

Au niveau individuel, on retrouve cette inquiétude dans les regroupements, associations, réseaux de citoyens décidés à faire bouger, sinon les choses, au moins quelque chose, par leurs actions. Par ailleurs la plupart des instruments nécessaires à une politique environnementale à court et à long terme existent et peuvent être appliqués rapidement. Tout est prêt pour des actions efficaces et immédiates.

C’est au niveau intermédiaire, national, que tout va mal, et ce dans presque tous les pays, à commencer par les plus importants (USA, Chine, Inde, UE… France). La tentation d’une « pause environnementale » qui se fait jour dans l’UE montre l’absence de politique raisonnée et même d’intérêt en matière de protection de l’environnement dans tous les domaines (climat, biodiversité, pollution). Ce niveau de pouvoir est celui des décisions politiques, nationales et internationales ; mais il semble incapable de les prendre.

La récente présentation de la « planification écologique » en France est une démonstration claire de cette incapacité : ce qui nous a été présenté n’est qu’un catalogue de mesures ponctuelles (souvent justes et nécessaires), sans lien entre elles, ne montrant aucune logique, aucun cheminement, aucun projet global conjuguant les dimensions environnementale, sociale, macro-économique et géopolitique ; l’Etat se contente de diluer les pouvoirs de décision en multipliant les structures, et se garde bien d’agir, sans doute pour éviter les affrontements avec des lobbies, ou des troubles sociaux. Nous savons tous que le productivisme ultralibéral et son mépris de l’homme est une des principales causes de pollution, or aucune réflexion n’est développée sur ce point. Quant au Parlement et aux partis (écologistes inclus), ils ne mesurent leurs actions possibles en écologie qu’à l’aune d’intérêts électoraux. La planification écologique devrait résulter d’une réflexion non partisane menée par le Haut-Commissariat au plan institué par le Président à l’issue de la crise sanitaire et par le Conseil national de la refondation mis en place à peu près au même moment. Lesquels, pour le moment, restent muets.

Il y a urgence, car il faudra transformer en profondeur un système économique productiviste ultralibéral incompatible avec la transition écologique. Mais cela ne veut pas dire qu’il faille faire n’importe quoi. Un plan d’action est indispensable pour agir de façon coordonnée sur les trois domaines, environnemental, social, économique, qui ont un impact sur l’environnement et qui sont indissociables. Dans cette perspective, le changement de paradigme économique devient une nécessité « écologique ». La protection de l’environnement imposera à terme de passer d’une économie dont les ressorts sont la croissance effrénée de la production et de l’accumulation, à une économie dont la finalité deviendrait le « plein développement des hommes » par la satisfaction de leurs besoins fondamentaux dans le respect de leur environnement : non plus produire plus pour accroître la productivité, mais produire mieux pour satisfaire les besoins essentiels de la personne (santé, éducation, culture, logement, conditions de travail, protection sociale, environnement…) dans des conditions de travail dignes et valorisantes ; non plus une finance orientée vers la rente, mais vers l’investissement ; non plus des entreprises qui soumettent les salariés, mais des entreprises qui associent les travailleurs à leurs orientations stratégiques dans le cadre d’une participation bien comprise et généralisée ; non plus un Etat au service d’une oligarchie, mais un Etat garant de l’intérêt général dans le souci du bien commun.

Ce changement profond mais indispensable de nos sociétés va prendre du temps, alors que nous nous trouvons dans une situation d’urgence écologique. Nous devons nous soucier aussi, et en priorité, de tout ce qui peut détruire notre environnement, et appliquer dans l’urgence les moyens de l’éviter. Pour cela, et puisque le terme « écologie » est sorti des laboratoires pour envahir le monde politique, il nous faut définir notre écologie dans une acception politique. Elle se décline sur deux niveaux.

Une Écologie politique, qui s’appuie sur un corpus de textes et de définitions, qui précise nos buts et nous permet de savoir précisément ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire pour agir sur l’environnement. L’écologie politique doit placer l’humanité au cœur de ses préoccupations et lui donner la priorité sur toute autre considération. Ce n’est qu’à partir de ces définitions qu’une planification réelle pourra se construire, qu’une politique écologique résolue pourra se développer, en appliquant des moyens et méthodes compatibles avec l’entretien et la sauvegarde de notre environnement, avec la vie quotidienne des Français, et en se refusant à toute posture partisane.

C’est pourquoi il devient urgent que les défenseurs de l’environnement s’organisent, se rassemblent et puissent peser sur les décisions de l’Etat. Mais cela demande de s’appuyer d’abord sur ces bases écologiques objectives et sur des définitions consensuelles. C’est dans ce but que j’ai écrit cet été un « Manifeste pour une écologie politique » que l’on pourra trouver sur mon blog et dans un certain nombre de médias qui l’ont repris. Sur ces bases, je suis prêt à soutenir de tout mon poids toute initiative qui ira dans ce sens, et à appuyer les bonnes volontés qui accepteraient de se fédérer à l’initiative de personnalités d’où qu’elles viennent, pour fonder une « Ecologie politique » qui puisse faire comprendre aux partis et au gouvernement l’importance de l’urgence climatique et d’une véritable réflexion pour une définition des origines des problèmes environnementaux, des buts à atteindre, et des moyens (planifiés) à mettre en œuvre.  


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Après l’assassinat de Thomas… Panique au « Château » ?

6 Décembre 2023, 17:23pm

Publié par AF Provence

Après l’assassinat de Thomas… Panique au « Château » ?
Après l’assassinat de Thomas… Panique au « Château » ?
Par Olivier Perceval.

Un expert de l’élevage canin me disait un jour : « Quand un chien aboie furieusement jusqu’à mordre, c’est le plus souvent le maître qui est responsable. »

La saillie du garde des sceaux, mardi à l’Assemblée n’est-elle pas révélatrice de la panique qui s’empare aujourd’hui du patron de l’Élysée, devant la montée de la grogne de la France périphérique face à l’insécurité qui se répand dans tout le pays, fruit d’une obsession immigrationiste, et d’un échec des procédures d’intégration ?

La « start-up nation » serait-elle en panne ?

Interrogé par une députée du RN sur l’insécurité, le garde des Sceaux a déployé son verbe violent et stupidement agressif contre ce parti : « indécente démagogie », « Vous préférez opposer la France rurale et tranquille, catholique et blanche à la France des cités, la France des Mohammed, des Mouloud et des Rachid », « chassez de vos rangs les gudars, les nazillons les racistes… » provoquant la sortie de l’hémicycle des députés insultés, derrière Marine Le Pen qui a déclaré qu’elle porterait plainte.

Après les manifs interdites un peu partout dans le pays en hommage à Thomas, assassiné à coup de couteau, et la soi-disant « mini guerre civile empêchée » par les services de Darmanin, samedi à Roman sur Isère, lequel annonce virilement la dissolution de tout ce qui bouge dans la rue (sauf à l’extrême gauche), les alertes tous azimuts sur le complot « antirépublicain » de l’extrême droite, la stratégie d’enfumage se situe désormais à l’Assemblée. Nul doute que certains Médias aux ordres vont emboiter le pas.

Cependant il serait illusoire de croire que le recours aux vieilles peurs sur le retour de la bête, qui a certes montré son efficacité naguère, ait la moindre chance de réussite aujourd’hui dans notre pays assiégé de l’intérieur. Il est du reste à craindre que les aboiements furieux du ministre de la Justice ne fassent qu’accroitre la tension dans une France en deuil qui souffre et qui ouvre les yeux peu à peu.

Bien sûr, le pensionnaire du « Château », les yeux rivés sur les sondages ne voit que les perspectives d’un naufrage électoral aux élections européennes qui ne sera que l’annonce prophétique et tragique des résultats futurs. D’où la panique irrésistible qui s’empare de l’adolescent qui voulut être roi, sentant venir sa fin (politique) prochaine, abandonné par ses mentors Attali et BHL, et probablement lâché par les désormais institutionnels clubs de Davos et Bilderberg qui sont déjà à la recherche d’un successeur.  Alors il lâche ses chiens, Darmanin et Dupont -Moretti, pour créer une ultime diversion en espérant duper une fois de plus le pays réel, en accroissant paradoxalement une tension déjà à son paroxysme.

Il appartient précisément aux Français patriotes, abandonnés et sacrifiés sur l’autel de la « diversité », décrétée à Bruxelles par des fonctionnaires sans légitimité électorale, de reprendre le contrôle sur une Nation privée de souveraineté. Elle court à sa perte sans un réveil urgent et général du sentiment d’appartenance collective.   ■ 

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Maman, j'ai peur !

2 Décembre 2023, 11:28am

Publié par AF Provence

 

Maman, j'ai peur!

 

Non, pas de la racaille de banlieue, ni des islamistes mais de l'horrible estrême-droaaate! (La Provence, 2 décembre 2023)

Maman, j'ai peur !

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