Berryer, royaliste et défenseur des ouvriers
Bienvenue sur le blog des royalistes de Provence, défenseurs de l'identité provençale et française, et militants de la cause monarchiste.
Monsieur Gérard Pol analysera pour nous l’actualité politique récente en Espagne afin de comprendre pourquoi des millions d’Espagnols se révoltent contre leur gouvernement. Il répondra à toutes vos questions.
Mercredi 29 novembre, 19h15 à Aix, salle à l’étage du Café LE FESTIVAL (Rotonde/rue Espariat).
Domaine Royal, le 23 novembre 2023
La situation de notre pays n’est pas bien brillante. Tout observateur sérieux remarquera que, depuis plusieurs décennies, la France s’enfonce dans ses mauvaises habitudes tant au niveau politique qu’au niveau économique ou social.
La recherche du bien commun a disparu, d’abord parce que les politiques ne s’y intéressent plus, ensuite parce que celui-ci a été remplacé par les biens communs, pour coller à notre société consumériste. Même de l’intérêt général, il n’est plus guère question. Cela explique peut-être pourquoi ces dernières décennies ont été marquées par une suite de mauvaises décisions ou de décisions prises en dépit du bon sens.
Ceux que nous élisons pour gouverner notre pays au niveau national comme au niveau local, à part de rares exceptions, ne gouvernent plus. Ils font des affaires. Et encore, si ces affaires pouvaient bénéficier au pays ! Mais ce n’est pas le cas. Elles leur servent de marchepied pour accéder au pouvoir, à la notoriété, à des postes plus importants ou plus rémunérateurs. Le « moi-je » a remplacé toute autre considération, à l’image d’ailleurs d’une partie de la société qui ne recherche que son propre intérêt ou celui d’un petit nombre composant les cercles d’influence.
Nombreux sont nos politiques qui ne défendent plus les intérêts de ceux qui les ont élus et qu’ils représentent. Nos partis n’apportent plus de solutions. En dehors de quelques secteurs privilégiés ou en pointe, nos fleurons industriels sont démantelés, notre agriculture est abandonnée, nos armées sont réduites dans leurs capacités, notre diplomatie est devenue inefficace, notre sécurité n’est plus assurée. De plus en plus de nos concitoyens sont laissés sur le bord de la route dans des politiques qui ne s’occupent que des grands et des puissants. L’État n’assure plus ses missions.
Il faut aujourd’hui inverser cette dynamique. Certains de nos politiques devraient d’abord réfléchir à ce pour quoi ils sont élus : gouverner notre pays dans la défense de nos intérêts, chez nous, en Europe et dans le monde. C’est bien de communiquer, mais ensuite, il faut agir. Je l’ai déjà évoqué plusieurs fois, en commençant par aménager nos institutions pour tenir compte du temps long. Le quinquennat, ce système bancal où nous n’avons ni vrai président, ni vrai Premier ministre, n’est pas un modèle qui convient. Le chef de l’État doit rester au-dessus de la mêlée. Il représente la nation loin de toute idéologie et donne les grandes orientations. Il recherche l’unité des Français, dans un pays aux multiples fractures. Il doit aussi le faire en toute liberté : notre monde interagit, mais cela ne veut pas dire que nous ne devons pas préserver notre indépendance à l’extérieur comme à l’intérieur, en particulier à l’égard de toutes ces structures ad hoc qui fleurissent et ont tendance à remplacer nos parlements élus. Derrière, le gouvernement gouverne, avec justice, sobriété dans les mots et constance dans les actions menées.
Cela posé, il s’agit ensuite de porter un regard sur notre société soutenu par une raison éclairée par le bien et une volonté droite, pour faire avancer les sujets qui nous préoccupent. Que souhaitons-nous au fond ? Pouvoir entrer pour les plus jeunes et quitter pour les plus anciens une société qui respecte notre dignité profonde d’être humain ; recevoir un enseignement qui nous rende meilleurs et pouvoir travailler dans des conditions dignes ; bénéficier d’une couverture sociale ou de santé qui nous aide dans les moments difficiles et percevoir une retraite qui récompense le travail accompli ; vivre en sécurité dans un environnement respectueux de la création dans son ensemble ; apporter un réconfort aux laissés-pour-compte qui vivent en marge de notre société. Ce sont des thèmes sur lesquels je reviendrai, à la manière du manifeste que j’ai déjà publié sur l’écologie.
L’histoire de France fournit de nombreux exemples où nos rois chrétiens ont eu le souci constant de répondre à ces exigences nécessaires pour faire progresser notre société en assurant sa prospérité et le bonheur des Français. Nous pouvons y réfléchir sérieusement et agir en conséquence, pour le bien de la France et des Français. Courage, notre destin est à notre portée et notre pays y retrouvera son âme.
« Curieusement, la qualité de Français ne semble pas intéresser ceux qui sont censés diriger notre pays. »
Après la manif « contre l’antisémitisme et pour la République » organisée par le couple « Larcher – Braun-Pivet », qui fut un demi-succès ou un demi-échec selon que l’on considère le verre par la moitié qui nous arrange, et à laquelle nous avons refusé de participer, le mot d’ordre est de surtout ne pas importer la guerre Israélo-palestinienne sur notre sol.
François Marcilhac démontre brillamment dans le dernier numéro du Bien commun, qui vient de paraître, que l’importation est inévitable. Il est vrai que plus de 10 millions de musulmans ont été invités depuis des décennies à raison de plus ou moins 200 000 par an, avec leurs pratiques et, pour certains, leur paranoïa sur l’islamophobie et leurs préjugés anti-juifs. L’AF dans cette affaire complexe du Proche-Orient, n’avait pas salué avec enthousiasme l’installation de l’État d’Israël : du point de vue géopolitique, en 1929, Jacques Bainville, qui contrairement à Maurras n’était pas antisémite, s’était dressé contre cette erreur qui causerait des conflits interminables dans cette région déjà instable.
Mais le fait est qu’aujourd’hui l’État d’Israël existe. Il possède une armée, une police un parlement, des institutions qui fonctionnent. Le constat est là et il serait absurde d’envisager aujourd’hui sa disparition. De l’autre côté, il y a les Palestiniens qui vivaient sur cette terre sainte qui était une possession de l’Empire ottoman. Ils n’avaient pas constitué une nation à proprement parler, ne disposaient pas d’un état et étaient défendu pour leur malheur par le grand mufti de Jérusalem, lequel, ne faisant pas dans la dentelle, avait misé sur le troisième Reich pour virer les juifs.
Qu’on nous comprenne bien, ces éléments ne disqualifient pas le droit, même s’ils l’affaiblissent, des Palestiniens à revendiquer ces terres qu’ils ont arpentées pendant des siècles tandis que les Israéliens peuvent revendiquer leur terre d’origine d’où ils ont été chassés…. Oui l’Histoire est tragique !
L’opération sanglante du groupe terroriste Hamas le 7 octobre dernier contre des civils Israéliens, au-delà de l’émotion légitime que soulève une telle barbarie, a remis le conflit Israélo-palestinien, largement ignoré ces dernières années par l’Occident comme par les pays arabes, sur le tapis. A tel point qu’Israël et des pays arabes pouvaient signer les accords d’Abraham et envisageaient de les étendre à d’autres pays du golfe.
La France, qui était autrefois indépendante dans sa diplomatie et singulièrement au Proche-Orient, se trouve aujourd’hui coincée, comme n’importe quelle pétromonarchie, par les réactions de la rue arabe. D’où le ridicule tragique dans lequel s’est vautré le président Macron en invitant Yacine Belattar, repris de justice, pseudo-humoriste et vrai islamiste à l’Élysée pour prendre conseil comme s’il représentait les musulmans de France ! De fait le président Macron, sur le conseil du « pitre prophète » de la gauche bobo déjà soumise au frérisme musulman, n’est pas venu à la manif républicaine, non sans avoir avec une grande originalité, plaidé auparavant pour les « deux états », comme tous ses collègues occidentaux.
De même il n’a pas voulu choisir entre « deux peuples » nous dit Zemmour, c’est-à-dire d’un côté les antisémites je suppose et de l’autre les pro-sémites ? On a vu le résultat dans la grande manif : des Français blancs de plus de cinquante ans en grande majorité. Il est aussi facile de reconnaître les signes qui distinguent les manifestants pro-palestiniens, c’est-à-dire surtout des musulmans et des islamo-gauchistes. Même si de part et d’autre des Français sincères condamnent et l’antisémitisme et le martyre du peuple gazaoui véritable bouclier humain.
Voilà donc les « deux peuples » que notre président voudrait voir rassemblés pour préserver l’unité nationale et surtout républicaine. La manif à laquelle les édiles nous invitaient devait se mouvoir derrière une unique banderole, « contre l’antisémitisme et pour la République ». C’est la raison pour laquelle nous avons décidés à l’AF de ne pas participer :
Peut-on être opposé à l’antisémitisme sans être républicain ?
Curieusement, la qualité de Français ne semble pas intéresser ceux qui sont censés diriger notre pays. Nous le disions dans un article récent ou nous expliquions pourquoi nous refusions de participer à cette mascarade républicaine :
« En Israël, à Gaza, ce ne sont pas des républicains qui sont morts, qui ont été fait prisonniers, qui risquent encore de mourir, otages du Hamas ou prisonniers d’une ville bombardée : Ce sont des Français. En France, en Israël, ce n’est pas la République que les antisémites et les islamistes visent, c’est la France et les Français. »
Aujourd’hui, les acteurs politiques de gauche comme de droite tremblent devant la menace d’une explosion de violence sans oser admettre que ce sont eux qui ont créé cette situation par carriérisme et lâcheté. La loi immigration n’est qu’une timide tentative d’enfumage destinée à montrer une mâle détermination au peuple inquiet lequel ne sera pas dupe très longtemps… Car surtout ne comptons pas sur madame Von der Layen et son proto-gouvernement de Bruxelles pour nous sortir de ce pétrin : elle réclame à cor et à cri encore plus d’immigration pour une Europe en déroute démographique.
Le pays réel doit reprendre le contrôle et mettre un terme à cette pantalonnade immonde. C’est la tâche que nous nous sommes donnés à l’AF et nous sommes politiquement prêts au combat. ■
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