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Le Prince Jean se présente

28 Mai 2020, 17:27pm

Publié par AF Provence

 

 

 

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🔴 Le Coronavirus tue, la République aussi ! 🔴

27 Mai 2020, 18:03pm

Publié par AF Provence

🔴 Le Coronavirus tue, la République aussi ! 🔴

 

Après 55 jours de confinement, les Français ont pu prendre conscience de l’ampleur des dégâts provoqués par les désertions successives de l’État de nos secteurs économiques stratégiques. Il aura fallu une crise sanitaire sans précédent pour découvrir que près de 80% de la production des principes actifs de nos médicaments étaient « Made in China » et constater l’incapacité de l’État à fournir des masques à la population dont il est pourtant le protecteur.
Il aura donc fallu plus de 28 000 morts pour s’insurger du dépeçage systémique et systématique de l’hôpital public depuis plus d’une décennie, au nom de la sacro-sainte rentabilité, rappelant ainsi que la République compte mais ne réfléchit que peu. Le président de la République aura bien du mal à dissimuler les 2,6 milliards d’euros d’économies que le gouvernement a imposé en 2018 et 2019 par les lois de financement de la sécurité sociale (LFSS).
Il aura fallu une France à l'arrêt pour s'indigner des métiers sous-payés, des petites mains que parfois nous ne remarquions même pas et qui se sont pourtant illustrés par leur abnégation et leur courage : éboueurs, infirmiers, caissiers, aides-soignants, conducteurs de bus et bien d’autres encore.
Il aura fallu des rayons de supermarchés vides pour réaliser l’importance de la proximité et entendre la détresse de nos agriculteurs, moyens et petits producteurs.
Il aura enfin fallu un virus venu de Chine pour redécouvrir que les frontières ne sont pas des murs mais des ponts, qui ont l’avantage de pouvoir s’ouvrir et se fermer, pour protéger aussi bien l’intérieur que l’extérieur. Si hier les termes « souveraineté », « nationaliser » ou encore « relocaliser » étaient des gros mots, l’on ne jure plus que par eux aujourd’hui et de nombreuses personnalités politiques tentent d’en devenir les parangons. 
La crise du coronavirus démontre une fois encore, le désintérêt et l’irresponsabilité inhérents au système républicain. Ce régime qui brade sans scrupule la souveraineté de la France au profit des puissances d'argent.
Les inégalités sociales, déjà exacerbées depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, crèvent dorénavant les yeux. Le virus a particulièrement touché les populations les plus précaires. Les retombées économiques infligeront une « double peine » aux plus démunis comme l’a justement souligné Nicolas Clément, responsable au Secours Catholique.
Ce mardi 26 mai, les militants de l'Action française - Marseille se sont donc rendus auprès des oubliés de la République afin de leur apporter un réconfort moral et matériel. Notre Monarchie sera populaire ou ne sera pas.

Action française - Marseille

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Le Prince Jean: Journal de bord du dé-confinement, Semaine 1

11 Mai 2020, 15:18pm

Publié par AF Provence

Le Prince Jean: Journal de bord du dé-confinement, Semaine 1

Le dé-confinement est là, enfin. Bien sûr, il faut raison garder et le réaliser de façon progressive tout en restant vigilants et en respectant les bons gestes. Son succès dépendra de la responsabilité de chacun de nous. Cette reprise progressive est indispensable pour les personnes, les familles et leurs enfants, les entreprises, la société. En fait pour l’homme dans toutes ses dimensions.

Au même moment, nos assemblées votent le prolongement de l’état d’urgence sanitaire. Une sorte de reconduite pour un gouvernement qui semble avoir été dépassé par la crise, qui l’a géré de façon attentiste et dont le seul souci semble maintenant de se prémunir contre une vague probable de poursuites. Ainsi en va-t-il de la vie de notre société dont on a déstructuré tout ce qui tenait encore debout (l’exemple de l’hôpital est à ce titre caractéristique, je le soulignais dans ma dernière tribune).

Ce qui m’inquiète dans cette affaire de confinement, c’est l’atteinte forte qui a été faite à nos libertés et droits fondamentaux. Je comprends qu’il faille, dans des situations extrêmes, faire l’effort de renoncer à certains comportements individuels pour le bien commun de la collectivité, mais cet effort doit pouvoir se faire de façon voulue et concertée. Cela nécessite un système politique qui repose sur la confiance (ce qui implique non seulement d’écouter mais aussi d’entendre) ou encore sur le vrai dialogue (comme en Allemagne entre l’État Fédéral et les Länder). 

Au contraire, notre système s’est appuyé sur la coercition (sommes-nous tous des criminels en puissance ?) plutôt que sur la responsabilité des personnes ou des corps intermédiaires, avec un contrôle quasi inexistant du Parlement et des ministres adeptes du « faites ce que je dis et non ce que je fais  » ! Nos institutions, par l’absence de tout principe supérieur, poussent chacun à se défausser de sa responsabilité sur d’autres, ou sur des sciences qui sont par définition inexactes. 

Ce qui m’inquiète encore plus, c’est que je n’ai vu ni entendu quasiment aucun homme politique évoquer cette question des libertés et droits fondamentaux. Si personne ne les défend, pourquoi ceux qui les restreignent se gêneraient-ils ? Pourquoi n’envisageraient-ils pas demain un état d’urgence environnemental, social, etc. ? Cette crise a de toute façon déjà changé le sens des mots, puisque jusqu’à maintenant l’état d’urgence n’était employé qu’en temps de guerre alors que nous ne sommes pas en guerre !

Il faudra, dans les mois qui viennent, rester attentifs à ce que ces dispositifs restrictifs ne soient pas prolongés ou que d’autres ne les remplacent, dans la perspective de prévenir une future crise (comme le non respect du secret médical par exemple). Il faudra que nous nous demandions s’il ne faut pas remplacer le « sacro-saint » principe de précaution par une culture du risque afin d’être préparés lorsque cette crise arrivera (un peu comme au Japon avec les tremblements de terre).

Mais pour cela il faut une vraie concertation, et il n’y a pas de vraie concertation sans ceux, et en particulier les maires, qui représentent les citoyens dont ils ont la charge. A Dreux, par exemple, le maire a pu voir avec le préfet que le marché couvert de centre ville reste ouvert afin de permettre à la population âgée de faire ses courses.

Il faut aussi de bons chefs, et il n’y a pas de bons chefs sans bons conseillers. Comme on disait autrefois : « le roi en ses conseils, le peuple en ses états ».

Avant de fêter samedi prochain le centenaire de la canonisation de Jeanne d’Arc, nous commémorons aujourd’hui le centenaire de sa fête nationale. De la fête laïque à la fête religieuse, nous honorons cette semaine une sainte qui symbolise fortement l’unité de notre Nation dans les périodes difficiles, de la guerre de Cent ans à aujourd’hui, en passant par les épreuves de la Première Guerre mondiale. 
J’avais d’ailleurs prévu de me rendre dans plusieurs villes de France pour célébrer avec vous cette unité. Les circonstances m’ont empêché de le faire, mais je vous assure, avec la Princesse et toute la famille royale, de mes pensées particulières dans ce tournant que prend le destin de notre pays.

Jean, comte de Paris
Domaine royal de Dreux, 10 mai 2020

“Tenant tout un royaume en sa ténacité / Vivant en plein mystère avec sagacité, / Mourant en plein martyre avec vivacité, / La fille de Lorraine à nulle autre pareille.” 
(Charles Péguy, La tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc)

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L'AF a rendu hommage à Jeanne d'Arc

11 Mai 2020, 09:51am

Publié par AF Provence

 
 
 

Paris, le 10 mai 2020

À l'attention du service politique

 

Hommage à Jeanne d'Arc

 

Depuis plus d’un siècle, l’Action Française rend hommage à Jeanne d’Arc, pour avoir, grâce à son sens politique et à son dévouement inspiré, sauvé la France. De 1909 à 1912, les étudiants et ligueurs d’AF et les Camelots du Roi ont payé au prix de 10 000 jours de prison l’autorisation de manifester cette fidélité. Maurice Barrès, en 1920, impose à la République la loi instituant la Fête Nationale de Jeanne d’Arc, le deuxième dimanche de mai. L’Eglise canonisera, cette même année, la sainte de la patrie.

Le centenaire de la fête officielle de Jeanne d’Arc tombant cette année ce dimanche 10 mai et le confinement, dû à l’épidémie de covid-19 nous empêchant de fêter l’héroïne nationale avec le faste que ce centenaire méritait, nous avons néanmoins invité les Français qui le peuvent à fleurir aujourd’hui individuellement les statues de celle qui incarne le redressement national. Le 30 mai, jour de la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc, les sections d’Action Française seront invitées à déposer des gerbes de fleurs devant les monuments de leurs villes.

N’oublions pas ces fortes paroles que le comte de Paris, de jure Philippe VII, adressa le 29 avril 1894 à la jeunesse royaliste de France, qui s’apprêtait à participer aux fêtes visant à célébrer alors le premier acte de la canonisation de Jeanne d’Arc :

« Votre place est marquée dans ces fêtes. La mémoire de la grande libératrice appartient à tous les Français ; elle doit les réunir dans une pensée commune de patriotisme. Mais il ne faut pas permettre que sa mission surnaturelle soit dépouillée par l’esprit de parti du caractère catholique et royaliste qu’elle-même lui attribuait. [...] La fille du peuple que Dieu alla chercher sous l’humble toit de Domrémy, accomplit le plus grand, peut-être de tous les miracles. Elle réveilla la nation tombée en léthargie, rendit la confiance aux plus découragés, la foi aux plus sceptiques, inspira le dévouement aux plus égoïstes, et fit cesser toute division parmi ceux qui se groupaient autour de sa sainte bannière. Inspirons-nous tous de ces exemples, et n’oublions pas que l’avenir appartient à ceux qui savent joindre la persévérance à l’énergie. »

Alors que, plus que jamais, notre pays, subissant le régime de l'étranger, est livré à une oligarchie qui met la nation en coupe réglée, les militants de l 'Action française, dans la fidélité à la Maison de France, incarnée aujourd’hui par l’actuel comte de Paris, mettront en œuvre ces fortes paroles de son grand-oncle.

Pour que vive la France, Jeanne assit les droits du roi Charles VII. Pour que la France continue de vivre, imitons-la, à la fois en sauvegardant l’héritage et en ramenant l’héritier. Pour que vive la France, vive Jean IV ! 

 

Le bureau politique de l’Action française

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