Samedi, il est à peine cinq heures du matin lorsque les 18 militants de l'AF Provence prennent la route, direction Paris pour le traditionnel hommage à Jeanne d'Arc. Arrivés en début d'après-midi, nous rejoignons nos camarades parisiens, mobilisés pour une après-midi de colloque « Pour un printemps français, utopies et légitimité ».
Après de rapides instructions reçues de notre efficace Secrétaire général étudiant Antoine D., nous intégrons le dispositif du service d'ordre. Les deux entrées et la salle de conférence sécurisées, les conférences ont pu se dérouler en toute sérénité devant un public nombreux, dont de grands anciens provençaux venus pour l'occasion. Merci au passage aux militants de mouvements patriotes venus nous rejoindre pour cette réunion.
Les brillantes interventions ont vu se succéder d'hétérogènes intervenants, proposant un solide apport doctrinal et éclairant notre actualité.
Maître Jacques Trémolet de Villers, à l'origine du qualificatif de Printemps Français, s'est vu chaudement applaudir par la salle pour ses explications truculentes de ce que peuvent ressentir les Français en ce temps de crise :
"53% d’impôt! Mais imaginez donc, c'est comme si, alors que toute la famille était réunie lors du dîner de Noël autour d'un bon gigot, entrait un agent du fisc, qu'il s'emparait du couteau et coupait allègrement 53% du gigot ! Et bien tout père de famille sensé s'emparerait de la lame et la lui ficherait dans le dos!"
De gauche à droite: Antoine Desonay, secrétaire général des étudiants d’Action française, Bernard Pascaud, président de la Restauration Nationale, François Marcilhac, directeur éditorial de L’AF 2000, Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action Française, et Maître Jacques Trémolet de Villers.
Les autres intervenants formaient un panel de «l'incarnation de la France : la France des valeurs de droite et de la gauche du travail » comme l'a résumé Alain Soral.
Le colloque fini, nous rejoignons le « 10 » rue Croix-des-Petits-Champs pour préparer le cortège du lendemain et installer nos affaires aux locaux où nous passerons la nuit : l'hospitalité parisienne étant une fois de plus au rendez-vous !
En sortant des locaux pour nous rendre ensemble au banquet, nous avons eu la surprise de tomber sur Caroline Fourest... certainement de retour de l’hôtel de passe le plus luxueux de Paris : le "Régima", d'où les Femen préparaient leur coup pour le lendemain. Pour cette fois, elle n'écopa que d'une jolie bordée de slogans dont: "Fourest collabo!".
Sur le lieu du banquet, nous retrouvons la seconde partie de nos militants provençaux et avons pu profiter ensemble d'un repas, où chants de traditions et chansons plus potaches ont fait vivre la plus pure tradition de l'Action Française ! Merci à Antoine, Luigi, F.-X. et Milou pour leurs inventions dignes héritière des fessées de Thalamas.
De retour aux locaux, coucher rapide grâce à l'autodiscipline de tous. Il s'agissait en effet d'être en forme pour le cortège en l'honneur de Jehanne.
Celui-ci était précédé de l'équipe de service d'ordre "volante" (constitué des anciens et militants les plus aguerris).
Le drapeau tricolore de la section de l'A.F Tourangelle, encadré de gerbes de fleurs, ouvrait ensuite la marche.
Il était directement suivi par la banderole "cortège traditionnel de Jeanne d'Arc" et par les dirigeants du CRAF (Centre royaliste d'Action Française), de la Restauration Nationale et de l'Alliance Royale.
Venaient ensuite quatre lignes du service d'ordre, dont deux provençales : triques porte-affiches au poing, bandana au cou et casque à la ceinture.
La banderole de l'Action française étudiante mettait, elle aussi, de nombreux militants provençaux à l'honneur!
C'est ce cortège qui avait l'honneur de lancer les slogans chocs pour équipe de choc savamment concoctés par Antoine:
"Le Roy rendra la France aux Français!", "Plutôt Sainte Jehanne que Marianne la salope!", slogans entrecoupés des traditionnels chants d'assauts camelots.
Les simples adhérents et sympathisants de tous âges fermaient la marche.
Dans de poignantes allocutions au pied de la statue de la sainte, notre Secrétaire général Olivier Perceval et Bernard Pascaud (dont le discours sera prochainement publié sur ce blog) appelèrent au sursaut national.
Après le dépôt de gerbes, le responsable de la division "445", service d'ordre provençal , Guillaume, fut appelé pour recevoir sa décoration plaque bleue. Porté au revers de la veste, elle lui rappelle son devoir d'investissement quotidien au service de notre mouvement.
Ce n'est que pendant le pique-nique au Jardin des Pyramides, que nous apprîmes la perturbation déplacée des Femen dans la suite de l'hommage à Jehanne d'Arc.
Sous protection policière, ces petites princesses étrangères, sapeuses de société, conglomérat de bourgeoises couchant dans des hôtels à 220€ la nuit et de femmes vendant leur corps, ont voulu s'approprier le symbole de notre pucelle nationale, en contradiction directe avec le féminisme courtois vanté des filles d'Action Française. Il n'en fut rien. Jehanne, elle, défendit gratuitement France et royauté!
Après un retour long et chaotique vers le Midi, l'ensemble des militants put enfin s'endormir du sommeil des justes dans son lit et rêver d'un futur Printemps Français.
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ce beau texte dans le Courrier des lecteurs du "Figaro Magazine" du samedi 15 décembre 2007: 
Franck et Dominique à Marseille en mai 1981 pour le cortège de Jeanne d'Arc. 
