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Syrie et ONU: Hollande et Fabius ridiculisés... par ignorance des réalités

29 Septembre 2013, 15:40pm

Publié par AF Provence

 

 

 

Quitte à bombarder inévitablement des civils, Hollande et Fabius avaient adopté une pose de matamores en croyant plaire à Obama. Mais Obama les a snobés en concluant, par dessus leur tête, un accord avec Poutine : un Poutine avec qui Hollande et Fabius s'étaient interdit de parler, puisqu'il incarne, disent-ils, « le contraire des valeurs d'aujourd'hui » (on sait lesquelles). Hier soir, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté la motion russo-américaine : elle ne contient pas de sanctions contre Damas. Hollande et Fabius avaient présenté une motion inverse, tellement « punisseuse » qu'elle aurait fait capoter l'accord ; cette motion avait été dédaigneusement écartée par Obama.

L'exécutif français se retrouve ainsi dans une position dérisoire. Snobé par son suzerain étatsunien, il perd sur tous les tableaux : le peuple français ne voulait pas de cette guerre, et hausse les épaules devant la défaite diplomatique de l'Elysée ; le suzerain étatsunien méprise ouvertement une France mouche du coche ; Paris s'est privé de tout moyen de discuter avec Moscou, alors que Berlin ne s'en prive pas. Voilà les résultats de la politique à la BHL.

Pour mémoire : le général de Gaulle avait quitté l'Otan, mesure salvatrice, notamment à cause de l'accord russo-américain de 1956 contre la France lors de l'opération de Suez. Ignorant l'histoire (même récente), Sarkozy nous a ramenés dans l'Otan. Hollande aggrave encore la situation en y ajoutant une couche d'inepties.

 

françois hollande,syrie,états-unis,russie,onu

 

(Article paru le 28/09/2013 sur le blog de Patrice de PLUNKET: http://plunkett.hautetfort.com/)

 

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L’urgent besoin de la parole royale

27 Septembre 2013, 20:04pm

Publié par AF Provence

 

une_2870-38299.png

Sous ce titre, "L'ACTION FRANÇAISE 2000" (n° 2870) a publié un éditorial de François Marcilhac qui analyse bien la situation actuelle de notre pays.


L’urgent besoin de la parole royale


http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/1964667714.JPGLa gravité de la situation — la dette explosera en 2014 pour atteindre 2 000 milliards d’euros — devrait mobiliser les forces vives du pays et, parmi elles, si du moins ils étaient ce qu’ils prétendent, les acteurs d’un pays légal dont l’existence n’est justifiée que par les services qu’ils sont censés rendre à la nation.

Las ! En cette rentrée, les agités du bocal politicien se préoccupent plus de consolider leurs positions — au sens militaire du terme — à l’approche d’échéances électorales importantes — municipales, européennes —, que de répondre aux inquiétudes légitimes de leurs compatriotes, qu’il s’agisse du chômage, de l’insécurité ou de la cohésion sociale, mise à mal aussi bien par une immigration galopante encouragée par le pouvoir que par l’adoption progressive de lois dites sociétales. Certes, la plupart des maux qui touchent la France ont une dimension européenne, voire planétaire : ainsi la remise en cause anthropologique de nos sociétés touche aussi bien ces paradis conservateurs que sont l’Allemagne (ou une mère peut désormais se déclarer père de son enfant) et le Royaume-Uni (où ce fut une « conservatrice », Thatcher, qui milita furieusement pour « le droit à l’avortement » avant qu’un « conservateur », Cameron, n’y légalise le mariage homo) que la France sociétaliste : nous avons affaire à une tendance lourde qui prouve combien, en quarante-cinq ans, l’idéologie soixante-huitarde a pu disséminer ses métastases chez des élites en voie de mondialisation.

Tout indique pourtant que nous arrivons à une fin de cycle. Et c’est la France qui, après avoir ouvert à plusieurs reprises le chemin des révolutions — 1789, 1830, 1848, 1968 —, semble devoir indiquer celui de la contre-révolution. Oh, certes, il s’agit encore de frémissements qui peinent à trouver une traduction politique, mais l’imposante réaction du pays réel contre la destruction de la famille, au printemps dernier, les manifestations récentes de soutien de ce même pays réel à un bijoutier qui, d’agressé, se trouve transformé, par un tour de passe-passe judiciaire, en agresseur, alors que son braqueur, qui n’a fait qu’assumer les risques du métier, devient dans le même temps la victime, montrent combien les Français sont de moins en moins dupes. Oui, l’inversion des valeurs est de plus en plus mal supportée par des citoyens qui n’acceptent plus de devoir marcher sur la tête. Taubira sert de révélateur, au sens chimique du terme, quand Valls, qui n’est pas, quoi qu’il en dise, une « chance pour la France », joue le rôle, endormeur, du faux homme d’ordre : il est en ce sens bien plus dangereux que Taubira, même si, fort heureusement, il fait de moins en moins illusion.

Ce désir d’ordre du peuple français, les politiciens, et François Fillon le premier d’entre eux, le traduisent comme un « virage à droite » de leurs concitoyens — habitués qu’ils sont à tout interpréter à travers le prisme déformant de leurs médiocres préoccupations électorales. Or il est bien davantage que cela : il est avant tout le désir de recouvrer les valeurs pérennes sur lesquelles repose toute société qui veut persévérer dans l’être. Alors que la liberté, l’égalité et la fraternité républicaines finissent de dissoudre les solidarités sociales au nom de l’égale valeur — encore appelée laïcité — de toutes les revendications individualistes et communautaristes, ce sont à d’autres valeurs que, toutes générations confondues, se réfèrent ceux qui, aujourd’hui, soutiennent le bijoutier agressé ou qui, au printemps dernier, se sont opposés au mariage contre-nature.

http://radionotredame.net/wp-content/uploads/Manif-pour-tous.jpgC’est au travail, qu’agressent, tout autant que les braqueurs, des mondialistes dont les armes sont les délocalisations et l’immigration, c’est à la famille, condition du développement de la personne, c’est à la nation, dont la famille est la base — ce ne sont pas d’insipides drapeaux arc-en-ciel mais bien des drapeaux français que brandissaient les défenseurs du mariage —, une nation qui se trouve par ailleurs agressée par ces naturalisations à la pelle auxquelles Valls, encore lui, veut procéder, après Sarkozy qui les avait tardivement interrompues par électoralisme. Or la nation est cette amitié essentielle dont la pérennité suppose le consentement des volontés individuelles à un ensemble partagé de devoirs, fondements des droits — nous sommes des « nous » avant d’être des « je », aimait à rappeler Maurras —, un ensemble que le triomphe définitif du chaos mondialiste ferait voler en éclats. Oui, si le pays réel se réveille, c’est qu’il a conscience de jouer sa survie.

Nul doute qu’en fragilisant le cordon sanitaire imposé par Mitterrand, il y a trente ans, Fillon n’ait eu à l’esprit ce retournement de tendance. Assurément, sa préoccupation est d’endiguer la montée du Front National à la fois en se conciliant les électeurs de Marine Le Pen et en se montrant à l’écoute de ces adhérents et électeurs de l’UMP qui ne comprennent plus l’objet de ce tabou imposé par les socialistes, au siècle dernier, à la droite libérale. Fillon a cherché à prendre une longueur d’avance dans la perspective des primaires de 2016 sur ses concurrents de l’UMP — et ils sont nombreux —, ne serait-ce qu’en les forçant à se positionner par rapport à lui. Il avait du reste bien choisi son moment : la veille de l’UDT du Front National.

http://www.orjeunes.fr/wp-content/uploads/2013/03/Vincent-Peillon.jpgUne UDT dont on doit retenir cette heureuse précision de Marine Le Pen sur la laïcité, au lendemain de la publication par Peillon d’une charte dont «  le texte [...] ne prend pas en compte la réalité de l’histoire de France, la réalité de notre culture. Pour comprendre la nation française, la République française, il faut connaître et admettre ses fondements chrétiens. N’en déplaise à certains. » Le malheur, c’est que c’est la république elle-même qui a, dès l’origine, renié ces «fondements chrétiens», empêchant de « comprendre la nation française ».

Nous n’en approuvons pas moins cette prise de position sans aucune ambiguïté de Marine Le Pen sur le lien indissoluble entre la France et le christianisme. Si la laïcité a un sens, il se trouve là, dans ce rapport entre une nation et une religion, catholique pour ne pas la nommer, qui est la seule à respecter, tout en le fondant, l’autonomie de l’ordre politique. Du reste, seules des sociétés chrétiennes ou imitant la séparation chrétienne des pouvoirs, ont vu l’émergence, pour le meilleur et pour le pire, de la notion de laïcité.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/05/Jean_d'Orléans_(1874-1940).jpgMais justement, les attaques incessantes contre la France, contre son être et son peuple, d’un pays légal sans attache nationale, ne rendent encore que plus cruel le besoin de la parole royale. Elle seule, parce que dégagée de toute préoccupation politicienne, est à même de rappeler l’essentiel:

« Je représente les principes qui rendront à l’Etat la plénitude de l’impartialité, de l’indépendance et de la stabilité. Français, ou l’autorité et les libertés de la monarchie, ou l’oppression de l’anarchie socialiste. Ces grandes vérités politiques ne dépendent ni de vous ni de moi. Lorsque j’en ai reçu la garde, avec la vie, pour les transmettre intactes à mon fils, j’ai hérité aussi du devoir de les rappeler à la nation française et, s’il plaît à Dieu, quand il le faudra, je les appliquerai au gouvernement du pays en utilisant le concours des Français de toutes origines et de toutes conditions librement organisés et représentés. »

Ces fortes paroles de Jean III datent du 30 janvier 1933 : elles n’ont pas pris une ride.

 

 

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Le Café Actualité d'Aix pose la question de fond

25 Septembre 2013, 06:34am

Publié par AF Provence

Le Café Actualité d'Aix, animé par Antoine de CRÉMIERS, reprend ses activités et pose la question de fond: "La France existe-t-elle encore?"

 

La France existe-t-elle enc

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Ce que Raoul Girardet a retenu de l'AF

23 Septembre 2013, 23:06pm

Publié par AF Provence

http://pmcdn.priceminister.com/photo/Girardet-Singulierement-Libre-Livre-113912230_ML.jpg  L'historien Raoul GIRARDET est mort discrètement le mercredi 18 septembre 2013 dans sa 96e année. Spécialiste des sociétés militaires et du nationalisme français, il a enseigné à Sciences-Po, à l’ENA ou encore à Polytechnique. Il a publié des ouvrages de référence sur "La Société militaire en France", "Le nationalisme français", "L’idée coloniale en France" et un essai sur "Mythes et mythologies politiques".

Il fut aussi un Camelot du Roi très actif, puis s'engagea dans la Résistance. Arrêté par les Allemands, il échappa de justesse à la déportation pour Buchenwald. Son action pour l'Algérie Française et l'OAS le conduisit en prison. 

Il resta toujours marqué par les leçons de MAURRAS comme en témoignent les entretiens qu'il eut avec Pierre ASSOULINE et qui furent publiés en 1990 sous le titre "Singulièrement libre".


Ainsi, il y expliquait pourquoi un maurrassien ne peut tomber dans le fascisme:

"La doctrine maurrassienne constituait à cet égard une barrière solide: la conception totalitaire de l'Etat et de la société lui était complètement étrangère. Le national-socialisme allemand était dénoncé quotidiennement dans "L'Action Française" comme l'une des pires incarnations du germanisme éternel, un "nouvel Islam" disait Léon DAUDET. Restait enfin la hantise du danger allemand, la menace qui se précisait, le vieux réflexe national de défense.

BAINVILLE avait sans doute disparu, mais ses leçons restaient présentes. Nous étions trop imprégnés d'elles pour rêver à Nuremberg, à son exaltation de la terre et du sang, et à ses cathédrales de lumière..." (page 37)

 

 

Et, à la question sur ce qu'il avait retenu de l'enseignement de l'AF, il répondait ces phrases qui peuvent être méditées par les jeunes militants d'aujourd'hui:



"Le bilan, tout compte fait, cinquante ans plus tard, me paraît plutôt positif. Si l'on admet que, dans la France du XXe siècle, tant d'intellectuels (pardonnez le terme, il me gêne mais je n'en trouve pas d'autre) ont connu la tentation de l'engagement, celui-là ne me semble pas pire que beaucoup d'autres. Il apprenait au moins à appliquer aux choses de la politique une certaine logique, les lois d'un certain raisonnement, à développer par conséquent l'esprit d'analyse et l'acuité critique, à explorer le contenu des mots, à se méfier de leurs seules résonances. En d'autres termes, c'est en fonction même de la méthode qui se trouvait enseignée qu'il était possible de se libérer du dogmatisme intrinsèque de cet enseignement.

Il faut y ajouter l'apprentissage de l'irrespect à l'égard des pouvoirs et du pouvoir, de ses détenteurs, de ses représentants et de ses serviteurs: disposition d'esprit que le cours le la dernière de nos Républiques ne semble pas exceptionnellement favoriser. Y ajouter encore le souvenir de tant de livres qui auraient pu ne pas être lus. Y ajouter enfin la reconnaissance à l'égard de tant d'amitiés, et qui ont échappé, elles, à toutes les remises en cause.

C'est assez pour ne pas faire le dégoûté, non?" (page 43)


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Le hip hop de Versailles

22 Septembre 2013, 19:52pm

Publié par AF Provence

Un clip d'un groupe de rap humoristique qui peut être considéré comme de la propagande royaliste au deuxième ou troisième degré, ou simplement comme un moment de détente.

En tout cas, ça change de ce dont nous sommes trop abreuvés.

 

 

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Bernard Lugan dévoile l'illusion du printemps arabe

16 Septembre 2013, 22:40pm

Publié par AF Provence

« Printemps arabe, histoire d’une tragique illusion » de Bernard Lugan est sorti le 10 septembre 2013.
 
Voici sa présentation vidéo :
 
IMPORTANT : Ce livre autoédité est seulement disponible via l’Afrique Réelle.
 
Pour le commander (30 euros, port inclus) (carte bleue / Paypal / chèque) :
http://bernardlugan.blogspot.fr/2013/08/nouveau-livre-de-bernard-lugan.html

 

 

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Une affiche qui en dit beaucoup

13 Septembre 2013, 18:22pm

Publié par AF Provence

affiche

 

Une affiche, une simple affiche de l'AF dans une rue de Marseille. Rien de bien extraordinaire, surtout quand on sait le grand nombre d'affiches royalistes collées à Marseille et à Aix durant l'année scolaire précédente.

Mais cette affiche est l'une de celles qui viennent d'être apposées lors du collage du 6 septembre. Elle montre que les activités des jeunes de l'AF-Provence ont redémarré très tôt. Les ventes du journal reprennent également.

Les militants royalistes ont compris qu'il ne faut pas perdre de temps pour la propagande. L'année sera chargée.

Alors, formons les lignes et en avant!

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Marseille avant la Syrie

12 Septembre 2013, 22:53pm

Publié par AF Provence

Un sondage publié par le Huffington Post démontre que la majorité des français est favorable à l'intervention de l'armée à Marseille. Par contre, une attaque contre la Syrie est minoritaire dans l'opinion. Une démocratie est-elle un régime politique qui écoute son peuple?attaque au sol

 

conseil Poutine

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Les dessous de la Charte

10 Septembre 2013, 23:14pm

Publié par AF Provence

Texte écrit par Franfil et publié sur le site En mode veilleur (http://enmodeveilleur.blogspot.fr/

 

Le ministre de l'Education nationale a rendu publique la Charte de la laïcité à l'école (1). Comme beaucoup de textes voulant réaffirmer des principes, c'est une compilation d'idées rabâchées et de propos imprécis. On pense déjà qu'elle sera vue comme "molle et imprécise". Quelques avis ont été donnés, comme les doutes du Défenseur des droits, mais le destin de cette charte semble se rapprocher de celui des rapports de commission adhoc ou de comité théodule... On imagine déjà la vieille feuille placardée dans un coin du couloir de l'école la plus proche, usée par les passages des parents sans un regard pour le texte scotché...
Cependant, mettre en perspective cette charte avec le combat politique que mène ouvertement M. Peillon à l'heure actuelle permet de cerner les enjeux idéologiques et sociaux qu'elle implique, de manière peut-être  plus autoritaire que d'autres productions ministérielles.
Les premiers articles sont extraits de la Constitution et semble donner un aspect officiel et législatif. Pourtant, la seconde partie de la charte est formée de principes s'appliquant aux personnels et élèves qui n'ont de légitimité que celle de la logique voulue dans cette charte.
"La laïcité de l'École offre aux élèves les conditions pour forger leur personnalité, exercer leur libre arbitre et faire l'apprentissage de la citoyenneté." (article 6 - voir le commentaire de G. Leclerc)
" Par leurs réflexions et leurs activités, les élèves contribuent à faire vivre la laïcité au sein de leur établissement." (article 15)
Ainsi, le Ministre Peillon donne sa lecture de la laïcité pour les fonctionnaires et "usagers" de l'école ; chose particulièrement sensible quand on sait la polysémie de l'idée de laïcité en France.
Faire l'exégèse de ce principe républicain, donner la version ministérielle de la laïcité dans l'Education nationale : voilà le but. Or, cette volonté doit être rapprochée des lignes que Peillon a fixées à son ministère. Il n'est pas fortuit que cette charte arrive au moment où une moitié d'académie teste un dispositif pour éradiquer les "présupposés" sexués dans l'éducation et permettre la mise en place de l'enseignement du gender, non plus comme théorie mais comme principe de base de l'ensemble des matières enseignées (2). Après cette charte, rien ni personne ne pourrait contester cette pédagogie "gender" car " Aucun élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une question au programme." (article 12). Dès lors, les propos du Ministre aux recteurs en  janvier dernier sonnent bizarrement :
"le gouvernement s'est engagé à "s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités".
 Encore plus si on se rappelle ses propos sur la morale laïque il y a tout juste un an :
"il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel".
Rien ne nous est caché. Le Ministère de l'Education nationale veut des élèves coupés de leur identité, pour leur donner une nouvelle mentalité, sans reconnaître à autrui un rôle dans l'éducation.
Cette idée de former un nouvel homme en lui dictant l'idéologie à suivre par l'école n'est pas nouvelle, elle est même bicentenaire ! En effet,  les révolutionnaires français ont voulu très vite avoir à disposition la jeunesse pour l'enrôler. C'est Lepelletier Saint-Fargeau, président de l'Assemblée constituante puis député montagnard à la Convention, qui l'exprime le mieux:
"A cinq ans, la patrie recevra l'enfant des mains de la nature; à douze elle le rendra à la Société. . . . Dans l'institution publique la totalité de l'existence de l'enfant nous appartient !" (dans son Plan d'éducation nationale)
La "totalité de l'existence" inclut la conscience. C'est bien cela qu'il faut contrôler et enrôler.
Ce n'est donc pas seulement l'islam qui est visé, ni même le seul catholicisme honni du ministre Peillon, mais bien tout être voulant affirmer et développer sa conscience librement, sans suivre automatiquement les sermons ministériels. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette charte n'est pas neutre ; c'est même tout le contraire.


laïc et obligatoire

(1) Pourtant ce texte ne ressemble pas vraiment à une charte, où est entériné un accord entre plusieurs acteurs ; ou seulement à une "charte octroyée"... Pour le plaisir, voir l'épigramme de Ph. Aucazou.
(2) L'histoire, puis la SVT, puis l'apprentissage de la lecture et les lettres... les exemples de matières où s'introduit l'idée de genre deviennent nombreux.

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Un bon cru pour le Camp 2013

9 Septembre 2013, 19:47pm

Publié par AF Provence

En doublant le nombre de campeurs de son UDT, qui a réuni 150 participants , l’Action française n’a fait, du 25 au 31 août au Château d’Ailly près de Roanne, que recueillir les fruits légitimes d’une année militante très riche ...

... — merci Taubira ! —, tout en amplifiant par un saut quantitatif plus qu’appréciable la dynamique observée depuis trois ans et que la vingtaine d’adhésions enregistrées parmi les nouveaux campeurs sur six jours seulement — les filles un moment surpassant les garçons — n’a fait que vérifier.

Première chose : la montée du drapeau devant lequel, chaque matin, aura lieu le rassemblement, à 8h10, et sera chantée La Royale.


Le château d’Ailly


   

Quelques tentes...


 

...et une bonne ambiance permanente.


C’est que l’Action française, conformément à sa tradition, sait allier l’action et la raison : délaissant un activisme et un intellectualisme également stériles, préférant mettre l’intelligence au service du bien commun, elle a toujours refusé la démagogie, faisant confiance aux compétences diverses de ses militants, mais exigeant toujours d’eux le maximum.

Le stand des livres, dans la salle de conférence


C’est pourquoi elle sait marier — un mariage, celui-là, qui n’est pas contre-nature — l’enseignement d’une doctrine forte et toujours réactualisée à la préparation physique aux luttes à venir, l’un ne pouvant aller sans l’autre. D’où un programme de travail — oui de travail, mais toujours dans la bonne humeur — sur plusieurs plans.

Tout d’abord, le matin, une double série de conférences : une première, axée sur les fondamentaux de la doctrine, sans cesser d’être en lien avec les révolutions nihilistes en cours, la seconde développant le thème retenu pour l’UDT 2013 : « Reprendre le pouvoir ».

 

Un auditoire attentif


C’est ainsi que, le lundi matin, après un questionnaire de niveau et une première revue de presse — créée par Maurras pour l’AF quotidienne avant la première guerre mondiale —, l’africaniste Bernard Lugan a ouvert la première série de conférences par la géopolitique — une autre tradition de l’AF —, en l’occurrence celle des Printemps arabes.

   

Bernard Lugan évoquant les printemps arabes


Le lendemain, François Marcilhac, directeur éditorial de L’AF 2000, traita à fond la question du mythe révolutionnaire de l’égalité, au nom duquel l’actuel gouvernement prétend imposer une « réforme » totalitaire de civilisation. Le mercredi, ce fut au tour de Stéphane Blanchonnet d’évoquer différentes figures de la légitimité — notamment Jeanne d’Arc et Antigone —, s’appuyant sur des textes fondamentaux de Maurras dont l’actualité est saisissante. N’oublions pas que pour Maurras, c’est Créon l’anarchiste car sa démesure dissout l’Etat quand Antigone, qui respecte les lois non écrites, est la « petite légitimiste ». Une légitimité avec laquelle Hollande a rompu... Le jeudi, le jeune philosophe Paul C. a abordé la question de la rupture anthropologique, démarche nihiliste qu’il n’a pas hésité à faire remonter à la révolution française et qui aujourd’hui atteint son paroxysme avec le mariage homo, la théorie du gender, la PMA et la GPA, sans oublier la réduction des embryons humains au statut de matériau pour la recherche scientifique ou, bientôt, la légalisation de l’euthanasie... Vendredi, enfin, Léo G. et Pierre B., jeunes intellectuels d’Égalité & Réconciliation Rhône-Alpes venus au camp animés par une saine curiosité politique, abordèrent la question des racines catholiques du courant social d’Action française, ainsi que l’histoire du Cercle Proudhon.

Léo G. et Pierre B.


La seconde série de conférences tourna plus spécifiquement autour du thème du camp, Reprendre le Pouvoir : Philippe Mesnard, rédacteur de l’ancienne revue Les Epées, évoqua, après une année de contestation qui se cherche un second souffle, l’Extension du domaine de la lutte,...

 

Philippe Mesnard


... tandis que Sylvain Roussillon, un des responsables historiques de la Génération Maurras des années 90, fit l’histoire des tentatives insurrectionnelles notamment royalistes afin d’en tirer des enseignements.  

Sylvain Roussillon


Le sociologue Michel Michel évoqua les conditions du coup d’Etat,...

  L’auditoire durant la conférence de Michel Michel


... avant que, clôturant la semaine, François Marcilhac ne reprenne la parole pour mettre en valeur la confluence des deux séries de conférence, en traitant de l’ouvrage majeur de Pierre Boutang Reprendre le pouvoir : reprendre concrètement un pouvoir confisqué par l’oligarchie ploutocratique suppose en effet préalablement de reprendre la question même du pouvoir en montrant à nos concitoyens combien la démocratie est une imposture car elle est le règne du mensonge.

 

François Marcilhac commentant Reprendre le Pouvoir

 

OUI, IL FAUT DÉLÉGITIMER LA RÉPUBLIQUE AUX YEUX DE NOS CONCITOYENS, en leur faisant perdre ce réflexe, acquis à l’école et entretenu par les media, de la considérer comme synonyme du bien commun et de la liberté, alors qu’elle n’est dans les faits que la dictature des ploutocrates et le règne de l’étranger. La république ne va-t-elle pas jusqu’à nous rendre étrangers à nous-mêmes via notamment une immigration galopante ou des lois sociétales qui sapent les fondements de notre civilisation gréco-latine et chrétienne en sapant l’identité du peuple, de la société, jusqu’à celle des personnes (théorie du gender) ?

Faire perdre toute légitimité à la république, c’est engager cette contre-révolution des esprits et des cœurs comme étape préalable à la contre-révolution politique. Créer un état d’esprit royaliste, comme disait Maurras...

Car il s’agit bien de reprendre le pouvoir. Les ateliers politiques de l’après-midi sur les fondamentaux de la doctrine maurrassienne (politique naturelle, égalité et progrès, démocratie et libéralisme, nationalisme, politique et morale, royalisme, les institutions et la décentralisation) précédaient des ateliers pratiques (tracter, afficher, animer une section, faire face à la répression, communiquer, animer les réseaux sociaux, etc.) plus concrets, avant que la pratique sportive (mens sana in corpore sano) ne termine, ou presque, une journée de formation bien remplie, car chaque groupe devait préparer à tour de rôle une revue de la presse sur les événements politiques de la journée et la lecture qu’en faisaient les media.

        

La revue de la presse concilie information, analyse critique et prise de parole.


Notons aussi la venue de deux invités de marque, le vendredi, pour clore la trop courte semaine du CMRDS au château d’Ailly. Alain Soral, président d’Egalité et Réconciliation, prononça une allocution sur le thème « La Révolte des nations », suivie d’un débat approfondi : où comment la nation demeure le seul rempart contre la dictature de l’oligarchie mondiale.

 

Stéphane Blanchonnet, président du Comité directeur de l’AF, annonçant l’intervention d’Alain Soral, président d’Egalité et Réconciliation


Quant à Maître Pichon, fondateur du Collectif des Avocats Contre la Répression Policière (CARP) , il évoqua la répression d’un gouvernement qui, ne se contentant plus d’être illégitime, flirte avec l’illégalité dans les méthodes employées pour réprimer un mouvement national historique de refus d’un totalitarisme d’un nouveau ...genre. Et dire que certains benêts de droite regardent encore Manuel Gas avec les yeux de Chimène !

Maître Pichon s’opposa également avec virulence à la guerre américaine dans laquelle Hollande veut nous embarquer... avant de joindre sa voix aux chants d’AF qui ponctuent les repas et lancent la veillée.

 

  

Le dernier soir, Antoine Desonay, secrétaire général des étudiants, dresse le bilan du camp...et suscite l’enthousiasme général.


Non contents de participer activement à la semaine de formation la plus exigeante du paysage politique étudiant, nos militants ont terminé samedi 31 en encadrant la manifestation du Printemps des Libertés (voir la vidéo ici) au cours de laquelle Olivier Perceval, Secrétaire Général, a pris la parole au nom de l’Action française.

 

Olivier Perceval s’exprimant au Printemps des libertés


Si le déroulement du camp préfigure celui de l’année militante, alors celle-ci fera date. La qualité des interventions et des participants nous permet d’afficher un optimisme et une confiance dont nous aurons besoin tout au long de l’année : « Au nom des résultats acquis, en vue des résultats possibles, l’Action française demande à tous les royalistes, anciens ou nouveaux, un concours ardent, dévoué, incessant. » (Charles Maurras, Si le coup de force est possible)


ET, POUR QUE VIVE LA FRANCE, VIVE LE ROI !



L’ÉQUIPE DU CMRDS

Merci à FiX pour le reportage photos.

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