Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

200 ans de prières à Marseille et dans toute la France

13 Janvier 2015, 19:40pm

Publié par AF Provence

Mercredi 21 janvier 2015:

Messe à la mémoire du roi Louis XVI 

et des victimes de la Révolution.

 à 19 h à la Basilique du Sacré Coeur,

81 avenue du Prado (Marseille). 

200 ans de prières à Marseille et dans toute la France

La Messe, dite à la demande de la Fédération Royaliste Provençale et de l'Action Française-Provence, ainsi que du Souvenir Bourbonien, sera célébrée par Mgr Jean-Pierre ELLUL. 

------------------

Un vin chaud avec buffet dînatoire suivra à la brasserie "Le Louis XVI", 31 rue Edmond Rostand.

Participation aux frais: 10 € (Jeunes: 7 €).

Inscriptions obligatoires au 06 08 31 54 97.

 ------------------

Le jour du 21 janvier 2015 est particulièrement important car cette date est le deux-centième anniversaire de la première messe célébrée officiellement, à Marseille et dans toute la France, à la mémoire de Louis XVI.

Le 21 janvier 1815, des cérémonies religieuses eurent lieu dans tout le pays pendant que, à Paris, se déroula la translation des restes de Louis XVI et de Marie-Antoinette du cimetière de la Madeleine à la basilique de Saint Denis.

Vue Du Char Funèbre de la translation á St Denis des corps de Louis XVI et de la Reine Marie Antoinette, prise sur le Boulevard de la Madeleine, le 21 Janvier 1815

Vue Du Char Funèbre de la translation á St Denis des corps de Louis XVI et de la Reine Marie Antoinette, prise sur le Boulevard de la Madeleine, le 21 Janvier 1815

Le même jour, le roi Louis XVIII publia une ordonnance qui fonda les messes perpétuelles à la mémoire du couple royal martyrisé par les révolutionnaires. 

Elles ont été célébrées sans interruption depuis 200 ans.

Par ailleurs, en Provence, des messes sont prévues:

Mercredi 21 janvier,

à Aix-en-Provence: à 10 h 30, chapelle Notre-Dame de l'Immaculée Conception, boulevard Gambetta

à Avignon: Messe de Requiem, Chapelle des Pénitents gris, Rue des Teinturiers, à 19 heures

à Marseille, église Saint Pie X, 44 rue Tapis Vert, 18h30. 

à Nice: oratoire St Joseph 18 rue Catherine Ségurane, 18 h 30 

à Tarascon: 18h 30 à la Collégiale royale Ste Marthe de Tarascon1

à Toulon: église St François de Paule, place Louis Blanc, 18 h 30

à Caumont sur Durance à 9 h par l'abbé Laurent MILAN

Dimanche 25 janvier:

 à Brignoles: basilique Ste Marie Madeleine, 17 h 30. La messe est précédée d'un déjeuner (prix: 38 euros) en présence de SAR le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme. Renseignements et inscriptions auprès de Jean-Pierre Thouvenin (04-93-81-22-27 ou 06-34-47-67-03).

Voir les commentaires

"Je suis Charlie" depuis longtemps

12 Janvier 2015, 19:18pm

Publié par AF Provence

Cela fait longtemps que chaque royaliste d'AF peut dire: "je suis Charlie".

Charlie est une forme populaire du prénom Charles qui est le prénom de Maurras.

Il est peut-être présomptueux de se dite être l'égal du maître du nationalisme intégral. Mais, si "Suis" est le présent du verbe "être", il peut aussi  se comprendre comme étant le présent du verbe "suivre".

Les royalistes qui suivent Charles Maurras n'ont aucune difficulté à proclamer: "JE SUIS CHARLIE".

"Je suis Charlie" depuis longtemps

Voir les commentaires

CHARLES MAURRAS ET LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

12 Janvier 2015, 08:06am

Publié par AF Provence

CHARLES MAURRAS ET LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Les manifestations contre le terrorisme  et pour la liberté de la presse ont eu un grand succès partout en France et c'est une bonne nouvelle. Les Français ont montré qu'ils ne veulent pas vivre dans la peur. Toutefois, l'Action Française a, dans son dernier communiqué, rappelé qu'il ne fallait pas oublier les responsabilités de nos gouvernants dans les erreurs qui ont permis la crise actuelle.

Le mouvement d'AF n'oublie pas non plus qu'il est l'héritier d'un Charles MAURRAS qui a passé une longue partie de sa vie à rédiger des articles dans un quotidien et qui a été critiqué et même condamné par des tribunaux pour ce qu'il a écrit. 

Il était évident que Charles MAURRAS fut partisan d'une totale liberté de la presse. Toutefois, il considérait comme normal que les journalistes assument les conséquences de leurs écrits:

« Cette liberté prise, comme la liberté d’aller et de venir, de construire et de détruire, de vendre et d’acheter, comporte des conséquences. On en est responsable. S’il y a des dégâts, on les paye. (…) J’ai toujours dit, enfin, que nulle sanction extrême ne saurait effrayer aucun écrivain qui sait ce qu’il fait quand il écrit ce qu’il pense. (…) Mourir pour les idées que l’on soutient et que l’on professe ne peut pas être un mal » (Action Française, 29 janvier 1933).

Cependant, l'écrivain royaliste ne cachait pas que les journaux ne pouvaient être vraiment libres car, pris dans la logique capitaliste, ils dépendent de grands groupes financiers:

« La liberté de la presse est morte. Elle est morte partout, elle est morte en France.

Sauf en un très petit nombre de points que l’on compterait sur les doigts, cette liberté est, pour ainsi dire, au Musée. Elle est encore un droit, si l’on veut, mais un droit presque inexercé en raison de l’énormité des capitaux nécessaires à la fondation et à l’entretien des plus modestes entreprises de presse indépendante. » (AF, 14 mars 1929).

 « Serfs de l’or, ils (les directeurs de journaux) ne veulent pas être subordonnés à l’Etat. C’est que la première servitude leur est profitable et commode, au lieu que l’autre (…) les gêne.» (AF, 20 janvier 1915)

« Nous professons, dans notre France démocratique et républicaine, la doctrine de l’indépendance absolue de l’écrit; en fait, c’est l’argent, c’est une oligarchie maîtresse de l’argent qui tient la presse, presque toute la presse, et tend à la tenir de plus en plus. » (AF, 13 octobre 1928)

 

Voir les commentaires

Affaire Charlie Hebdo : Les responsabilités politiques de nos gouvernements :

11 Janvier 2015, 15:06pm

Publié par AF Provence

Affaire Charlie Hebdo : Les responsabilités politiques de nos gouvernements :
 Communiqué de l'Action Française
 

Les forces de l’ordre ont abattu les auteurs de l’attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo et de la prise d’otage de la Porte de Vincennes. Ce succès incontestable des forces de l’ordre et, plus particulièrement, des hommes du RAID et du GIGN, ne doit cependant pas masquer les responsabilités politiques de nos gouvernants, tant au plan de la sécurité intérieure qu’à celui de la politique extérieure de la France.

Ils portent la responsabilité de la poursuite de l’immigration dans un contexte où l’intégration des vagues successives d’immigrés à la nation non seulement ne se fait plus mais tend plutôt à se défaire, morcelant la société en communautés indifférentes, voire hostiles, les unes aux autres.

Ils portent encore la responsabilité de l’échec de leurs politiques judiciaires et pénitentiaires dont la trajectoire individuelle de certains des hommes abattus hier témoigne éloquemment.

Ils portent enfin la responsabilité d’une politique étrangère qui a soutenu aveuglement, quand elle ne l’a pas précédé, le rôle funeste des Etats-Unis et de leurs alliés du Golfe, Arabie saoudite et Qatar, dans la déstabilisation du Proche et du Moyen Orient. Il est significatif à cet égard que M. Coulibaly se réclame, dans l’enregistrement de sa conversation avec ses otages, de la lutte contre Bachar El-Assad dans des termes qui semblent sortir tout droit d’un discours de Laurent Fabius.

Cette responsabilité des partis qui se sont partagé le pouvoir ces dernières années explique aussi le sectarisme ahurissant dans un tel contexte de certains d’entre eux à l’égard de Madame Le Pen dont la présence dimanche aurait incarnée sans doute trop clairement leurs échecs et leur mauvaise conscience. L’Action française quant à elle ne perd pas de vue que la médiocrité du personnel politique que manifeste ce sectarisme n’est pas accidentelle mais exprime la nature même du régime des partis.

Action française

Voir les commentaires

Terrorisme: la République est responsable

10 Janvier 2015, 07:20am

Publié par AF Provence

Tract distribué à Aix-en-Provence:

Terrorisme: la République est responsable

Voir les commentaires

Nous ne sommes pas tous Charlie, nous sommes tous la France

8 Janvier 2015, 10:49am

Publié par AF Provence

Nous ne sommes pas tous Charlie, nous sommes tous la France
(Nous reproduisons ce texte, extrait du site Lafautearousseau, car il exprime parfaitement ce que nous ressentons)

 

Quand on laisse entrer chez soi, en un laps de temps relativement court, des millions d’immigrés venus d’un autre continent, nés d’une civilisation radicalement différente, guidés par les mirages d’un niveau de vie que leur misère originelle rend terriblement attrayants et qui n’ont que peu de sens et de respect de ce que sont les mœurs, les lois, les traditions du pays où ils arrivent, quand on en a soi-même largement perdu l’amour et la pratique, il n’y a pas de quoi être étonnés des troubles et des violences qui se produisent inéluctablement. C’est la première réflexion qui nous vient à l’esprit après les évènements tragiques d’hier, à Paris.

Il y a longtemps, ici, en effet, que nous mettons en garde contre la politique d’immigration de la France, devenue plus périlleuse encore du fait de la crise économique et du laxisme de nos gouvernants. Du fait, aussi, d’un certain nombre de nos erreurs - de graves erreurs - en matière de politique étrangère. Il y a longtemps que nous signalons à quel point notre République vit sur une poudrière et qu’il peut arriver un temps où le travail de nos services de sécurité ne suffira plus à empêcher la multiplication des violences et des attentats. Ce temps est peut-être arrivé et il ne faut pas manquer d’en rechercher les causes, d’en marquer les responsabilités. Certes, tous les musulmans de France ne sont pas des terroristes. Loin de là. Nombre d’entre eux sont probablement en voie d’intégration. Et le réalisme devrait conduire, si nous en sommes capables, à les y aider, à les y encourager. Mais les risques de l’immigration massive demeurent ; elle est un terreau porteur de terribles dangers. Et, en tout cas, tous les terroristes qui menacent aujourd’hui la France le font au nom de l’Islam.    

Notre seconde remarque est que la société de la liberté, de l’insolence et de l’irrespect que l’on nous prêche inlassablement depuis hier – mais liberté, insolence et irrespect factices et convenus qui cachent en réalité un profond conformisme et sont à sens unique – comporte en soi-même les germes de la dissolution et de la violence. Les médias, la pensée unique, ont immédiatement forgé, imposé le slogan « Nous sommes tous Charlie » et posé la « liberté d’expression » comme un absolu.

Nous regrettons de dire que nous ne sommes pas de cet avis. Aucune liberté ne doit se considérer comme un absolu. Y compris la liberté d’expression, notamment celle de la presse qui ne devrait pas pouvoir manquer de s’imposer la règle, l’éthique, la déontologie qui donne à toute liberté sa définition et sa justification. C’est ce que Charlie Hebdo ne reconnaissait pas, ne s’imposait pas. L’on ne moque pas, selon nous, qui plus est de façon triviale, ce qui pour des milliards d’hommes, à tort ou à raison, constitue depuis des siècles des figures sacrées. Ainsi en est-il des figures de l’Islam, comme de celles du Christianisme. Les morts sont naturellement à regretter, leurs familles à plaindre. Mais – au risque de choquer – le coup porté à Charlie Hebdo ne nous paraît pas une perte de substance pour la France. 

Nous ne sommes donc pas Charlie. Matteo Renzi, apportant le soutien de l’Italie, vient de déclarer : « On est tous la France ». C’est ce que, dans ces circonstances, il convient seul de dire et de penser.  

•  Lafautearousseau

Nous ne sommes pas tous Charlie, nous sommes tous la France

Voir les commentaires

Notre 11 septembre

7 Janvier 2015, 16:09pm

Publié par AF Provence

Notre 11 septembre

Aujourd'hui, des Français sont morts, victime d'une barbarie qui a sans doute un nom, si ceux qui crient "Allahou Akbar" sur certaines vidéos sont bien les auteurs du massacre.

Aujourd'hui, la question de l'Islam est posée de façon violente. Ceux qui n'ont pas voulu promouvoir notre identité font payer très cher aux Français la société relativiste et multiculturelle qu'ils nous vendent.

Charlie Hebdo défendait des idées, des positions, des sentiments qui ne sont pas les nôtres. Charlie Hebdo a sacrifié plus souvent qu'à son tour à l'amalgame honteux, à l'insulte, au déni de justice et à l'ignoble. Mais aucun Français, chrétien ou non, musulman ou non, juif ou non, croyant ou non, ne mérite de mourir assassiné par les balles de fanatiques qui exécutent des ordres venus de l'étranger.

Aucun Français ne mérite que son pays lui dénie le droit à être protégé en refusant de voir le danger. Aucun Français et aucun étranger ne méritent que la France les abandonne face à la barbarie islamiste. Aucun Français et aucun étranger, croyants ou non, de quelque confession que ce soit, ne méritent d'être soumis, en France, à la loi absurde de l'islam guerrier, conquérant, violent et meurtrier.

Aujourd'hui, l'Action française présente aux familles des victimes ses condoléances, assure tous les Français de son égale sollicitude face à ce drame, et accuse le gouvernement, les partis et les prétendus élites politiques et médiatiques d'avoir favorisé ce massacre, en refusant de considérer le danger islamique, en refusant d'affirmer que la France est incompatible avec tout ce qui n'est pas raisonnable et mesuré, en refusant de considérer la Nation comme un rempart et un abri pour les plus faibles.

L'Action française appelle tous ceux qui vivent en France à se lever et à réclamer au pouvoir qu'il prenne enfin ses responsabilités et arrête de jeter l'opprobre sur ceux qui, animés par l'amour de la France et le souci des autres, dénoncent des dangers réels et des politiques perverses.

Aujourd'hui n'est pas le moment d'attaquer des décennies de politiques anti-française, et nous n'avons pas le goût d'instrumentaliser les morts.
Aujourd'hui est le temps du recueillement commun.
Aujourd'hui est le temps du deuil.
Mais demain ce régime et ce gouvernement anti-français devront répondre de leurs crimes.

Nous demandons à tous nos militants et sympathisants de se regrouper dans les différents lieux de commémoration avec l’ensemble de nos compatriotes.

Voir les commentaires

Pas d'euthanasie aux Baumettes

5 Janvier 2015, 22:55pm

Publié par AF Provence

La société chinoise Fosun a fait fausse route en rachetant le fameux Club Med. L'article de "La Provence" paru le 5 janvier sur "La page Facebook qui fait tache" prouve que son argent aurait pu être investi dans un autre lieu de loisirs.

"«Ils ont tous des téléphones portables, le sport, l'école, des activités, la télévision avec en prime Canal+), alors que la majorité des gens à l'extérieur n'ont pas les moyens de se payer l'abonnement : cela n'est plus une prison, c'est un centre de vacances».
Catherine Forzi, de Force Ouvrière, ne mâche pas ses mots. Dans le journal La Provence, elle exprime son indignation face à la découverte d’une page Facebook, supprimée depuis par la direction de la prison, où les détenus posent, tout sourire, avec, entre autre, des téléviseurs, de la drogue, des téléphones portables ou des très grosses sommes d’argent… «Très franchement, seule une infime partie a l'air de souffrir d'être en prison» déclare à nouveau la syndicaliste.

Pas d'euthanasie aux Baumettes

Tant mieux pour les détenus car on peut penser que les Baumettes n'auront pas à faire face au problème qui se pose en Belgique. Un condamné pour viols a demandé à être euthanasié car il ne pourrait pas contrôler ses pulsions en cas de retour à la liberté. Aux Baumettes, d'après ces photos et cet article, la vie est trop belle pour avoir l'idée d'une telle demande.

Tout va pour le mieux dans la meilleure des prisons possibles.

Voir les commentaires

Parution : "Histoire de l’Action française, des origines à 1945"

4 Janvier 2015, 19:55pm

Publié par AF Provence

Livre :Les éditions Déterna viennent de rééditer "Histoire de l’Action française, des origines à 1945", le livre introuvable de Louis Truc et Lazare de Gérin-Ricard. L’écrivain et journaliste Aristide Leucate, spécialiste du mouvement royaliste, a répondu aux questions de Fabrice Dutilleul à cette occasion sur le site Voxnr.com.

Que penser de la réédition aux éditions Déterna de cette fameuse Histoire de l’Action française, des origines à 1945 ?

Publiée pour la première fois aux Éditions Fournier-Valdès en 1949, devenu, depuis, un classique, mais introuvable pendant longtemps, cet ouvrage a la particularité d’avoir été écrit par deux acteurs directs du mouvement, en même temps qu’ils furent les témoins privilégiés de sa riche et tumultueuse histoire.

Qui sont les auteurs ?

Louis Truc, journaliste, essayiste et poète français, tout en militant à l’AF, collabora au journal Aspects de la France et signa des chroniques judiciaires dans Rivarol, sous le pseudonyme de Sacher Basoche. Il fut le fils de Gonzague Truc, proche des milieux d’AF, décédé, quasi-centenaire, un an avant son fils, en 1972. Le second auteur, Lazare de Gérin-Ricard, avait vingt et un an, lorsqu’il co-rédigea ce livre. Militant de l’AF, il collabora au journal royaliste et mena une carrière de journaliste à Marseille.

 

Quel est l’intérêt de cette Histoire de l’Action française, des origines à 1945 ?

Échafaudée comme un roman d’aventures, Elle se veut d’abord politique et militante. En cela, elle est parfaite pour tout jeune camelot du roi qui y trouverait une agréable récréation destinée à exalter une bouillonnante ardeur militante. D’ailleurs, pour son édification, l’évocation, haute en couleur, de ses lointains prédécesseurs, mérite le détour. De plus, s’adossant aux vives descriptions de Léon Daudet, son deuxième chapitre, expose les portraits en pied de Charles Maurras et Jacques de Bainville et brosse les théories fondamentales qui soutiennent la doctrine d’AF, notamment, le mal démocratique, les « quatre États confédérés » et ce « système de gouvernement le plus souhaitable, celui que résume la vieille formule : “le Prince en son Conseil, le Peuple en ses États” ». Quelque peu hagiographique et non dénuée de parti pris, cette Histoire de l’AF ne peut prétendre être autre chose qu’un témoignage, un document pour servir l’histoire (ainsi que l’indique l’intitulé de la collection).

http://www.chire.fr/I-Grande-16829-histoire-de-l-action-francaise-des-origines-a-1945.net.jpg

Rétrospectivement, les auteurs ne dédouanent-ils pas Charles Maurras, de sa prétendue et infâmante « intelligence avec l’ennemi » entre 1940-1945 ?

Incontestablement… et (faut-il le répéter incessamment), elle fait voler en éclats la thèse éminemment contestable des racines maurrassiennes du fascisme hitlero-mussolinien défendue par l’historien Ernst Nolte (et, dans une certaine mesure, par Zeev Sternhell). Les deux auteurs, proches du Martégal, réaffirment sa germanophobie viscérale autant que son indépendance à l’égard du régime de Vichy ; s’obstiner alors dans la reductio ad hitlerum relève tout simplement de la mauvaise foi, voire de l’intention de nuire.

De nombreuses illustrations ont été ajoutées par l’éditeur dans cette nouvelle édition.

Oui, cet intéressant appareil iconographique agrémente l’ouvrage de scènes marquantes ou plus anecdotiques de la vie d’AF. Ainsi, on a plaisir à retrouver, illustrant le prologue, la fameuse affiche parue dans le journal L’Action française, trônant aujourd’hui dans les locaux de la rue Croix-des Petits-Champs, qui vante le « roman (inédit) de l’espionnage allemand », écrit par Léon Daudet, La Vermine du Monde. Tout un programme, pour l’époque ! Et, non sans une certaine émotion, le livre s’achève sur la reproduction de la Une d’Aspects de la France assénant « Maurras est mort ». La fin d’une époque. Celle qui donna à la France du XXe siècle, la plus prestigieuse école de pensée de son temps et à celle du XXIe, un patrimoine littéraire et doctrinal à entretenir par un enseignement toujours renouvelé. Un riche passé intellectuel au service d’une promesse politique.

 

A vendre sur la Librairie de Flore

Voir les commentaires

Au-delà de Marignan

3 Janvier 2015, 18:18pm

Publié par AF Provence

L’année 2015 qui commence fait penser, à cause de sa sonorité, à celle qui commença cinq siècles auparavant. Mais, contrairement au pessimisme ambiant, nous avons l'impression que « La date de 1515, amie de la mémoire, a quelque chose de joyeux et de pimpant. ». C'est ce qu'écrivit Jacques BAINVILLE dans son « Histoire de France ». 1515 fait penser à François Ier et à la victoire de Marignan, du moins tant que l’actuelle destruction de l’enseignement de l’Histoire n’aura pas achevé son œuvre.

Cet anniversaire est prétexte à la parution de plusieurs livres sur cette époque. Max Gallo a écrit « François Ier; roi de France, roi chevalier, prince de la Renaissance française », livre captivant qui insiste sur la place de ce règne dans la consolidation du royaume de France et l’instauration de l’absolutisme royal. Sous le titre « François Ier roi de chimères », Franck Ferrand a publié une véritable charge contre un roi dont, selon lui, la légende est bien éloignée de la vérité.


http://www.politiquemagazine.fr/wp-content/uploads/2014/10/LivreF1er.jpg

Si certaines remarques sont justes, il se dégage de cet ouvrage un parti-pris trop systématique, notamment pour la politique extérieure. Franck Ferrand réduit pratiquement la lutte contre Charles-Quint à une obsession personnelle du roi de France alors qu’il était vital de desserrer l’étreinte que les territoires des Habsbourg faisaient peser sur notre pays.

Cet aspect est celui auquel Jacques BAINVILLE s’était attaché dans son récit du règne de François Ier. Le chapitre VIII de son livre s’intitulait « François Ier et Henri II : la France échappe à l’hégémonie de l’empire germanique ». Il commençait par la phrase citée plus haut. On peut y trouver, comme dans toute l’œuvre bainvillienne, un exposé clair des événements de l’époque et des remarques qui, dépassant l’époque étudiée, sont autant de réflexions à méditer pour d’autres moments. En voici des exemples tirés de ce seul chapitre :

 

- "La vie des peuples a comme des lois fixes. Pour l’Europe, c’est de ne pas supporter une grande domination : cela s’est vu depuis la chute de l’Empire carolingien. Pour l’Allemagne, c’est d’envahir ses voisins dès qu’elle est forte : cela s’est vu toujours. Et pour la France, c’est d’avoir des frontières moins incertaines à l’Est, dans les territoires que le germanisme ne cesse de lui contester."


- "Pour avoir raison de la France, l’ennemi a toujours su qu’il devait trouver des partisans chez elle."


- "Pour se défendre contre la puissance germanique, la France devra toujours chercher des alliés dans l’Europe centrale et dans l’Europe orientale."


- "La faute ordinaire des propagandistes, c’est de chercher à compromettre ceux qui ne les combattent pas."

Voir les commentaires