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Le Café Actualités d'Aix va parler de Zemmour

1 Janvier 2015, 18:08pm

Publié par AF Provence

Le prochain café d'actualité d'Aix-en-Provence aura lieu le mardi 6 janvier 2015 .

Il se tiendra au café « Le Festival », 1 cours Mirabeau, de 18h45 à 20h30 sur le thème suivant :


ERIC ZEMMOUR:

LE SUICIDE DE LA FRANCE

OU LA DISPARITION DU POLITIQUE

 
Exposé de Danièle MASSON, agrégée de l'université.


 
Que révèle exactement l'étonnant succès du livre d’Eric Zemmour ?

Quelles leçons peut-on en tirer ?


 
Danièle MASSON nous livrera son analyse qui permettra sans aucun doute une discussion  riche et animée.


18h45 : accueil.
19h00: début de la conférence suivie d'un débat.
 20h30: fin de la réunion.
 
Entrée libre. Participation sous la forme d'une consommation.
Renseignements : 06 16 69 74 85.

  Café Masson-Zemmour

 

 

DANIELE MASSON
Agrégée de lettres classiques, Danièle Masson écrit son premier livre : « Sisyphe ou l'illusion d'optique » en 1974. Elle y dénonce la déroute de l'intelligence et une crise du langage, « les mots loin de désigner la réalité qu'ils expriment, la masquent et la nient, et, comme dans le roman-fiction d’Orwell, les artisans du mensonge  siègent au « Ministère de la vérité. »
L'analyse de cette déroute de l'intelligence restera chez elle une constante.
Par la suite, admiratrice de Maurice CLAVEL, elle consacre en 1980 un livre aux nouveaux philosophes intitulé : « les saturnales de l'esprit ».
Puis en 1989 elle écrit une biographie intellectuelle de Jean MADIRAN, qui sera suivie quelque années plus tard (1998 ) par son ouvrage « Dieu est-il mort en Occident ?».
En 1993, elle recueille, rédige et présente les mémoires de Gustave THIBON. 
En 2003, elle dirige une large « enquête sur les nouveaux réactionnaires » avec, notamment les participations de Bernard Dumont, Marcel Gauchet, Alain Soral , Alain de Benoist, Maurice G. Dantec , François Huguenin,  Jean Sevilla…
Enfin en 2008, avec Émile Poulat, l’un des grands sociologues du fait religieux contemporain, elle publie « France chrétienne, France laïque ».

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Becket défend le patrimoine français avec ses pieds

1 Janvier 2015, 08:00am

Publié par AF Provence

Au lieu d'écrire des vœux toujours plus ou moins identiques et abstraits, le passage de 2014 à 2015 peut se montrer par la mise en valeur d'actions qui donnent espoir en la France.

Le jeune archéologue Mohamed Bekada, surnommé "Becket", vient d'achever le tour de France débuté voici un an pour sensibiliser l'opinion à la sauvegarde du patrimoine. Révolté par les millions dépensés stupidement pour la Tour Eiffel  au nom de la rentabilité, il a accomplis à pieds 6.500 kilomètres pour répertorier des "perles" méconnues du passé artisanal et historique de nos régions.

Son aventure est expliquée dans l'article suivant du "Figaro".

Certains pourront se choquer qu'un défenseur du patrimoine et de l'identité française se prénomme Mohamed. Mais faut-il préférer un Dupont-Durand perverti par le mondialisme et "l'art" contemporain à un Mohamed qui, comme dans la vidéo ci-dessous, déplore l'abandon des églises parossiales du XVème siècle?

 

Mohamed Bekada, jeune historien de 26 ans, vient d'achever un parcours pédestre de 6500 km effectué durant toute une année en France afin de sensibiliser l'opinion à la sauvegarde de ses monuments.

La Tour Eiffel est un ouvrage français reconnu au-delà des frontières. Mais à l'ombre de ce géant de fer, de nombreux autres monuments modestes font partie du patrimoine hexagonal. Certains d'entre eux sont d'ailleurs menacés. Afin de sensibiliser l'opinion à la sauvegarde de ces monuments, Mohamed Bekada, historien de 26 ans, s'est lancé en 2014 dans une odyssée pédestre. Il a achevé samedi 27 décembre son parcours de 6500 kilomètres.
«Quand j'ai vu qu'on a mis 25 millions d'euros pour refaire le sol panoramique de la Tour Eiffel en 2012, ça m'a fait un électrochoc!», confie-t-il, frustré par cette considération à géométrie variable. C'est ce qui a décidé ce titulaire d'un master d'histoire et d'archéologie au sourire chaleureux à se consacrer pendant deux ans à son projet. Face au chômage, à la crise économique et aux déficits publics, la sauvegarde du patrimoine est «loin d'être une priorité» pour les ministères et les 531 communes contactées pour participer au projet, déplore Mohamed Bekada, qui a déboursé 30.000 euros pour l'aventure.
Celui qu'on surnomme «Becket» a bouclé sa grande boucle samedi, au pied de la Tour Eiffel - un symbole -, où étaient venus l'accueillir une dizaine d'élus rencontrés à travers la France depuis son départ le 1er janvier 2014. Soit près d'un an à sillonner la France à pied sur une trentaine de kilomètres en moyenne par jour, en tractant sur une charrette 75 kg de matériel (tente, GPS...). «L'effort physique est un outil de sensibilisation incroyable. Plus l'exploit est grand, plus cela parle aux gens», glisse-t-il.
Soutien à l'Église Saint Rita, menacée de démolition

Au cours de son périple, «Becket» a recensé des perles oubliées en prenant plus de 50.000 photos et en filmant ses rencontres avec les habitants soucieux de protéger leurs trésors. Comme cette petite chouette en bois sculpté rencontrée à Maromme (Haute-Normandie), ces tableaux retrouvés dans le grenier d'une église près de Beaufort (Savoie), les remparts médiévaux de Bollwerk (Haut-Rhin) ou ce cinéma-théâtre à l'architecture atypique à Challans (Vendée)... Une masse de documents dont Mohamed Bekada espère réunir dans un ouvrage, qu'il prévoit d'intituler Ma France méconnue.
«Un monument mis en valeur peut rendre les commerces aux alentours attractifs et générer des emplois», plaide-t-il en donnant l'exemple «formidable» d'une ancienne corderie d'Etaples-sur-mer (Nord-Pas-de-Calais), transformée en un musée de la marine à succès (40.000 visiteurs par an) et qui emploie d'anciens pêcheurs mis sur le carreau.
Avant son arrivée sous la Tour Eiffel, «Becket» n'a pas pu s'empêcher de faire un petit détour à l'Eglise Sainte Rita dans le XVe arrondissement de Paris, célèbre pour sa messe des animaux, et menacée de démolition par des promoteurs immobiliers. «C'est formidable d'avoir son soutien», a déclaré le maire du XVe Philippe Goujon.

 

 

 

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Max Gallo "souvent d'accord" avec Eric Zemmour

30 Décembre 2014, 19:13pm

Publié par AF Provence

Max Gallo

 

Dans l'émission « L’Invité d’Audrey Crespo-Mara », diffusé sur LCI le 24 décembre:
Hommage appuyé, bien qu’inattendu, de l’historien et ancien ministre de Mitterrand, Max Gallo, à Eric Zemmour:

« Je suis assez souvent d’accord avec lui et, dans son livre, il y a beaucoup de points qui me paraissent très intéressants: les thèmes de souveraineté, d’indépendance, les questions liées à l’immigration. Zemmour a un mérite, c’est de mettre le doigt sur les questions qui fâchent et il le fait avec la sincérité d’un patriote républicain et, de ce point de vue là, je le soutiens! ».

(texte paru dans "Minute")


Même s'il n'est pas républicain, un patriote est toujours à soutenir.

 

La partie concernant Zemmour commence au bout d'1 minute 40.

 

 

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Qu'est-ce que la Tradition?

29 Décembre 2014, 22:02pm

Publié par AF Provence

Une définition toute simple:

 

tradition

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"La stratégie de l’autruche est inefficace"

24 Décembre 2014, 14:40pm

Publié par AF Provence

L'ANALYSE de François-Bernard HUYGUE, directeur de recherche à l’Iris, publiée dans "La Provence" du 24 décembre 2014, contredit la parole officielle sur les attentats ou risques d'attentats en France


Joué-les-Tours, Dijon, Nantes. Le gouvernement affirme que ces trois attaques n’ont aucun lien entre elles. Qu’en pensez-vous ?
Il n’y a effectivement que peu de chances que ces personnes se soient concertées avant de frapper. Cependant, depuis les proclamations de l’État islamique appelant à frapper n’importe qui et n’importe quand en France, et ailleurs en Occident, on s’attendait à de telles attaques. Il y a d’ailleurs eu des précédents au Royaume-Uni, en Australie ou au Canada. On peut toujours leur trouver des antécédents psychologiques, il n’empêche que, dans ces cas-là, toutes avaient un rapport avec le djihad. Ce ne sont pas des bouddhistes ! Pour autant, il faut se garder d’attribuer tous les actes de violence qui pourraient survenir au seul djihad.


❚ Pouvait-on prévenir ces attaques et que doit-on redouter dans l’avenir ?
Prévenir ce type d’attaque est extrêmement difficile. Ces gens-là agissent seuls et sont donc difficiles à repérer. Jusqu’ici, les terroristes se réunissaient pour planifier des attentats contre des cibles ayant une signification -comme, par exemple les Brigades rouges italiennes qui s’attaquaient aux patrons ou aux forces de l’ordre -, ce qui permettait de les surveiller et de les arrêter. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Chacun peut constituer une cible pour ces terroristes-là, mais il ne faut pas céder à la psychose : les risques d’en être victime sont statistiquement très faibles. Même si les djihadistes menacent les chrétiens, on peut sans crainte se rendre dans les églises assister à la messe de minuit. On court plus de risque, après, en voiture.


❚ Le gouvernement donne l’impression de vouloir minimiser les événements de ces derniers jours. Que faut-il penser de cette attitude ?
La communication du gouvernement sur ces affaires est, selon moi, désastreuse. D’un côté le Premier ministre, Manuel Valls, affirme que la France fait face à une véritable menace terroriste, puis nuance son propos, de l’autre le ministre de l’Intérieur n’a de cesse que de parler de déséquilibrés. Il n’est qu’à se rendre sur les réseaux sociaux pour constater que les Français ne les croient pas. Et ce ne sont pas les formules rituelles de Bernard Cazeneuve sur "le djihadisme qui n’a rien à voir avec le véritable islam" qui vont décourager les djihadistes de passer à l’action.


Si tel était le cas, doit-on craindre des manifestations anti-islam comme en Allemagne ?
En Allemagne, les gens manifestent contre l’extrémisme religieux. En France, il y a aussi une forte crispation par rapport à cette religion. Là encore, il suffit de se rendre sur les réseaux sociaux pour s’en apercevoir. Oui, on peut redouter des réactions de crainte et de rejet.

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Un petit conte de Noël très...royal : " Le Noël du Président "

24 Décembre 2014, 13:37pm

Publié par AF Provence

noel Marianne 

Un petit conte de Noël royaliste, en ces temps où l'on interdit même les crèches: "Le Noël du Président " :

Noël approchait et pourtant la féérie du rêve n’arrivait pas à dissiper la morosité ambiante. Au sein du gouvernement tout allait de travers et la trêve des confiseurs se faisait attendre. Le palais bruissait d’un bourdonnement sourd et le Président tournait vainement en rond à la recherche d’une recette, d’une solution, de la potion magique qui restaurerait la magie de Noël en France. Rien n’y faisait ! Alors, il rêvait, retrouvait ses songes d’enfant…

Si seulement le Père Noël existait ; on pourrait lui commander le bonheur, le moral, l’amour du pays et toutes ces choses qui nous font aduler par le peuple. Mais vers qui se tourner ? Les amis n’étaient pas très sûrs, tous plus ou moins capables de trahir à la première occasion, quant aux ennemis de l’opposition, ils étaient eux aussi dans un tel marasme qu’on aurait pu presque les plaindre. Le Président était seul, assis à son bureau, devant lui une belle feuille de papier à en-tête, il sourit, une idée facétieuse venait de lui traverser l’esprit. Il avait toujours eu le sens de l’humour et le goût des blagues. Alors de sa plus belle écriture, il commença sa lettre.

"Mon cher Père Noël, Tu seras certainement très surpris de recevoir cette lettre. Non, non ce n’est pas une plaisanterie, c’est on ne peut plus sérieux. Je ne sais plus vers qui me tourner, j’ai fait le vide dans ma tête, j’ai retrouvé mon âme d’enfance et j’ai décidé de faire comme des milliers d’enfants du pays, de faire ma lettre au Père Noël. Non pas que je veuille que tu me gâtes personnellement ; j’ai déjà ma récompense en me retrouvant à la tête de ce merveilleux pays. Non, je t’écris pour la France, pour les français. Cette année, ce Noël, je veux leur faire une surprise et toi seul pourrait m’aider…

Je voudrais qu’ils retrouvent la fierté d’être français et la joie de vivre dans ce beau pays qu’est la France. Qu’ils retrouvent l’amour et abandonnent la méfiance, la jalousie et l’envie. Les français sont un grand peuple et ils méritent un grand destin, bien sûr ils l’ont déjà par héritage, mais aujourd’hui ils faiblissent, doutent et perdent confiance. Ils n’osent plus être cocardiers, le coq gaulois risque de finir en poule mouillée… Cher Père Noël, voici mes souhaits, je te promets de suivre scrupuleusement les conseils que tu voudras bien me prodiguer. Je te prie cher Père Noël… "

Une fois la lettre terminée, le Président s’esclaffa comme après une bonne blague…Qu’allait-il faire de sa lettre ? Il n’allait pas l’envoyer à l’adresse postale qui reçoit toutes les lettres des enfants et assure une réponse. La joie de ce petit coup d’éclat s’estompait, et l’ombre de la contrariété envahissait son visage. Il allait la déchirer, la passer à la déchiqueteuse. Et, et dehors la neige tombait, Noël était dans six jours, il laissa tout en plan, fit fermer son bureau derrière lui à double tour et s’en alla se coucher.

Le lendemain matin, dès qu’il entra dans son bureau, il vit l’enveloppe, la lettre n’était plus sur le sous-main, mais il y avait cette enveloppe rouge ! Une fois bien calé dans son fauteuil, il tourna plusieurs fois l’enveloppe dans ces mains, une expression rieuse sur son visage, bien sûr ce n’était pas possible, blague pour blague, il allait bien la lire cette lettre. Et voici ce qu’il lut.

"Mon cher Président, Des milliers de lettres que je reçois, c’est bien la tienne la plus étonnante. D’habitude, je ne réponds jamais, je tente de satisfaire les enfants du mieux possible de mes capacités ; mais ce que tu me demandes toi, mérite une réponse. Tu veux redonner le moral aux français, tu veux leur rendre leur fierté, tu veux revoir « la Furia francese » tu veux restaurer l’Art de vivre à la française. C’est bien, c’est beau, c’est noble, c’est généreux de ta part, et c’est ton rôle. Le plus beau des rôles ! Alors, voici ce que je te propose :

Prend la parole, adresse toi aux français, sur toutes les radios, toutes les chaînes de télévision, solennellement et dis leur ce que tu m’as écrit, ne leur parle pas de crise, d’argent, de chômage, de politique, de migration ou d’immigration, du reste du monde, de guerres de terrorisme et de toutes ces choses qui sont la vie certes mais : Qui n’apportent que souffrance quand on les place avant L’Amour ! Veux-tu devenir le Président que la France gardera en mémoire, veux-tu entrer dans l’Histoire, (celle avec un grand H), par la grande porte ?

Alors voilà ; quand tu seras sûr, et tu le sentiras, que les français sont suspendus à tes lèvres, tu leur annonceras un scoop qui fera l’évènement dans la France et dans le Monde, un bouleversement sans pareil, digne de Noël, tu leur annonceras La Bonne Nouvelle ! Annonce-leur que tu souhaites les convaincre de recourir à la Famille Royale de France et à son Prince ! Parle-leur de la Famille, tu le sais les français sont très attachés à la famille, parle leur de cette Famille de France qui est aussi la famille de tous les français. Dis-leur que tu veux être le Président qui réinstaurera la monarchie et ré enchantera la France en lui redonnant sa dimension royale et son Roi …! Oui, tu as bien lu, un Roi pour la France ! Tu as fait au mieux pour l’administrer, mais lui l’incarnera, le Roi n’est pas un homme ordinaire, c’est pour son pays et son peuple, le lien entre le Ciel et la Terre de France, le lien entre les vivants et les ancêtres, il est la chair et le corps des français, il est sacré, il est la France ! Tu seras donc le Président qui réunira la France millénaire et ancestrale et la France moderne d’aujourd’hui ! Je te prie d’agréer, Mon cher Président…"

Le Président restait perplexe, qui a osé écrire cette lettre ? Qui s’est introduit dans son bureau ? Qui a lu la lettre du Père Noël, et a osé faire cette réponse ? Il pouvait certes convoquer la Sûreté, déclencher des enquêtes… Et c’était le début d’une escalade de polémiques à scandales. Pour trouver quoi, au mieux une plaisanterie, au pire une tentative de déstabilisation, voire une tentative de coup d’état…Non, la solution était ailleurs, il réfléchirait, il trouverait…Le Président épanoui était heureux, il souriait, quelle sortie, quel discours, quelle surprise, quel panache… La France, le Monde …époustouflé…

Tout doucement, le premier garde du corps entrouvrait la porte du Président, Monsieur le Président, Monsieur le Président, chuchota t’il, il est six heures, vous avez la réunion des ambassadeurs à 8 heures, et le Noël des enfants du Palais à 9H30 et il ne faut pas faire attendre le Père Noël !!!

 

Guy Adain

site http://www.la-couronne.org/

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Aix: oui aux crèches

23 Décembre 2014, 23:11pm

Publié par AF Provence

Vendredi, les militants aixois ont distribué près de 400 tracts, dénonçant la censure des crèches, à proximité de la foire aux santons. Dans la continuité de l’initiative parisienne, les militants ont réaffirmé les racines catholiques de la France ainsi que l’identité provençale de la crèche , recevant un accueil très favorable de la part des passants.


crèche 1


crèche 2



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«un formidable cadeau pour Marine Le Pen»

21 Décembre 2014, 06:56am

Publié par AF Provence

Jean-François Kahn.

Jean-François Kahn. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Dans un entretien accordé à FigaroVox, Jean-François Kahn prend la défense d'Éric Zemmour et dénonce l'impossibilité de débattre sereinement en France.


 

Jean-François Kahn est un journaliste et écrivain français, historien de formation. En 1984, il crée L'Événement du jeudi puis, en 1997, l'hebdomadaire d'information Marianne dont il est le directeur jusqu'en 2007. Son dernier livre, Marine Le Pen vous dit merci, est paru chez Plon.


 

Etes-vous choqué par le fait qu'I-Télé se sépare d'Eric Zemmour suite à une polémique lancée par Jean-Luc Mélenchon et relayée par le patron des députés PS et ministre de l'Intérieur?

Jean-François Kahn: Oui, je suis extrêmement choqué pour trois raisons. D'abord, à travers le succès inouï de son livre, on voit qu'une part importante de la population se reconnaît dans ce que dit Éric Zemmour. On peut le regretter, c'est parfois mon cas. Mais peut-on se réfugier dans le déni? Peut-on vraiment rayer de la sorte une sensibilité forte dans le pays? D'une certaine manière, le cas Zemmour rejoint celui du scrutin électoral. Peut-on vraiment se réjouir du fait qu'un parti qui obtient 19% des suffrages ne soit représenté que par deux députés à l'Assemblée nationale? Le cas Zemmour pose le problème du manque de pluralisme dans notre démocratie.

Deuxièmement, le fait qu'i-Télé cède à une campagne de presse, qui confine au lynchage médiatique, me choque. Eric Zemmour ne dit rien de nouveau. Cela fait vingt ans qu'il tient le même discours. i-Télé l'a engagé en connaissance de cause, et peut-être d'ailleurs parce qu'il défendait ces idées. Pourquoi s'en séparer maintenant? A cause d'un «mot» qu'il n'a même pas prononcé. Je trouve le procédé qui consiste à utiliser un «mot» ou une «phrase», souvent sorti de son contexte, pour éliminer quelqu'un, détestable. Je le dis d'autant plus volontiers que j'ai été moi-même victime de cette méthode.

Enfin, il faut rappeler que Ça se dispute, est une émission de débat dans laquelle Eric Zemmour doit faire face à un contradicteur. Ce n'est pas comme s'il bénéficiait d'une tribune libre. Dans un débat, il est normal qu'il y ait deux sensibilités. On ne peut pas décider que l'une d'entre elle n'est pas propre et qu'il faut la virer. Ce qui me choque aujourd'hui à la télé, ce ne sont pas les débats où il y a un véritable affrontement idéologique, mais les débats où tout le monde est d'accord. Il y a aujourd'hui dans les médias une ligne modernisto-libérale dominante qu'Alain Minc qualifiait de «cercle de la raison». Cette ligne n'est pas pas forcément mauvaise, mais si elle continue d'être hégémonique, les conséquences peuvent être terrifiantes.

 

Diriez-vous que Marine Le Pen peut dire merci à tous ceux qui préfèrent interdire que contredire?

En virant Zemmour, on ne fait que nourrir le ressentiment d'une partie de la population, qui, à juste titre, ne se sent plus représentée. C'est effectivement un formidable cadeau pour Marine Le Pen. Cela légitime évidemment sa rhétorique antisystème. J'ajoute que c'est un formidable cadeau à Eric Zemmour lui-même qui aura beau jeu de se faire passer pour un martyr du politiquement correct. On peut être sûr qu'il va vendre 40 000 livres de plus et que cela va renforcer son statut de rebelle anti-establishment qu'il adore.

Comprenez-vous que des associations demandent qu'un journaliste n'ait plus de tribune?

Là aussi, on s'éloigne de plus en plus des principes fondamentaux de la démocratie. Qui nomme et qui élit les associations? Leur poids politique me paraît démesuré par rapport à leur représentativité. Suffit-il de réunir douze personnes et de faire des communiqués pour être légitime? Ces associations sont des imams laïcs, pas toujours laïcs d'ailleurs, qui lancent des fatwas.

N'y a-t-il pas, malgré tout, des limites à la liberté d'expression? Éric Zemmour les a-t-il franchies?

Il y a des lois, notamment sur le racisme ou l'apologie du crime de guerre. Mais à partir du moment où vous représentez une forte sensibilité sans violer la loi, vous devez avoir la possibilité de vous exprimer. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas en particulier en matière économique et sociale si on s'avise de sortir du consensus «modernisto-néolibéral». La question de la sortie de l'euro est par exemple taboue. On se souvient également qu'en 2005, 90% des médias s'étaient prononcés pour le «Oui» au traité constitutionnel en diabolisant au passage toute forme d'opposition. Le«Non», qui était très peu représenté, l'avait pourtant emporté.

Peut-on encore débattre aujourd'hui?

Tout d'abord, il faut rappeler que le livre de Zemmour est assez difficile à lire. Si on est occupé par ailleurs, cela demande une semaine. Or, le jour de sa sortie il y a eu des pages entières consacrées au Suicide français dans la presse de gauche. Il est évident que la plupart des journalistes n'avait lu que quelques extraits. On a donc assisté à la montée en puissance d'une polémique à partir d'un livre que personne n'avait lu. On s'est polarisé sur le chapitre sans intérêt consacré à Vichy alors qu'il y avait de nombreux passages beaucoup plus intéressants. Je pense notamment au chapitre sur le Crif qui dénonce l'évolution communautariste de beaucoup de Français juifs. Il n'y a pourtant pas eu un seul article sur cette question.

En réaction au déchaînement de la presse de gauche, la presse de droite a plutôt fait l'éloge du livre. Pourtant, de toute évidence, celle-ci non plus ne l'avait pas lu. En effet, si le Suicide français est le livre le plus réactionnaire écrit depuis longtemps, c'est aussi un brûlot antilibéral. Sur le plan économique et social, c'est un véritable manifeste néo-marxiste dans lequel Zemmour se déchaîne contre le capitalisme financier responsable, selon lui, de toutes les dérives. Il faut lire les dix pages d'éloges qu'il consacre à Georges Marchais ou le chapitre dithyrambique où il soutient le mouvement social contre les lois Juppé en 1996. Tout cela en dit long sur le débat d'idées aujourd'hui: on ne lit plus, on raisonne par étiquette et on lance des anathèmes à partir de petites phrases.

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Éditorial de L’AF 2899 : 2014, annus horribilis

20 Décembre 2014, 21:50pm

Publié par AF Provence

http://www.actionfrancaise.net/craf/IMG/arton8286.jpg2014 : annus horribilis assurément pour François Hollande et sa majorité, mais plus encore pour la France et les Français. Pour les Français, confrontés à une immigration, une insécurité et un chômage galopants ; pour la France, dont quelques bonnes annonces isolées dans les secteurs automobile ou naval en fin d’année ne sauraient compenser la désindustrialisation croissante et, surtout, l’effacement progressif de la scène mondiale.

 

A ce titre, le refus de livrer les Mistral à la Russie est le signe le plus emblématique de la servilité de François Hollande et plus généralement du pays légal, gauche et droite parlementaires confondues, à l’égard de la prétendue « communauté internationale », c’est-à-dire, pour être plus précis, des Américains et de leurs affidés européens. Car les plans économique et géopolitique vont de pair pour un pays comme la France qui, de tous temps ou presque, c’est-à-dire au moins depuis 1051, où Henri Ier épousait Anne de Kiev, ne s’est pas contenté d’influer sur le réduit occidental pour garantir son indépendance mais a cherché à le faire en élargissant ses alliances. Sarkhollande — malheureusement un nom-valise redevenu à la mode — n’a au contraire cessé, depuis 2007, d’effacer tout ce que la diplomatie française avait encore de spécifique, ce qui a pour dommage collatéral de placer également notre économie et nos finances sous la coupe de l’étranger. Deux exemples : d’aucuns pourraient trouver étrange que la double commande aux arsenaux de Saint-Nazaire intervienne juste après que Paris a fait comprendre qu’il pourrait ne jamais livrer les Mistral... comme ils ont pu s’étonner des raisons véritables de l’amende record infligée à la BNP — le bâton avant la carotte. Le refus de s’incliner devant l’imperium américain peut, il est vrai, coûter très cher — même s’il n’est évidemment pas question de s’interroger, ce serait politiquement incorrect, sur l’accident fort opportun qui a coûté la vie en octobre au président de Total venu négocier avec Poutine peu de temps après avoir remis en cause le paiement du pétrole en dollars... Il n’en reste pas moins que le courage politique est le prix à payer pour recouvrer une indépendance réelle.

 

Au lieu de cela, le pays légal nous a, cette année, dans le prolongement des précédentes, http://www.actionfrancaise.net/craf/local/cache-vignettes/L250xH354/une_2899-08838.pngtoujours plus enfermés dans la soumission au Léviathan européen qui, faut-il le rappeler à l’aube de cette nouvelle année, continue de négocier pour nous Français, comme pour les autres Etats membres de l’Union européenne, un traité transatlantique dont l’objet n’est rien moins que de faire de ces Etats des partenaires économiques inféodés aux Etats-Unis d’Amérique, ce qui achèvera de nous englober dans l’orbite américaine — nous y sommes déjà au plan géopolitique — et de prouver que l’Europe, projet américain de la deuxième guerre mondiale, ne saurait exister pleinement que dans la vassalité à son Big Brother. La remise en cause de notre instrument nucléaire par nos élites, dont le catastrophique Juppé, le désintérêt manifeste pour cette même arme de la part de Hollande, sont d’autres signes de cette vassalisation. Qui va de pair avec la relance, au profit de l’influence anglo-saxonne, du processus de « décolonisation » de la terre française de Nouvelle-Calédonie. La France ne possède-t-elle pas le deuxième espace économique maritime, juste derrière les Etats-Unis, un espace dont les ressources à venir sont inespérées pour une puissance « moyenne », certes, mais encore présente sur tous les continents et qui pourrait avoir le front de vouloir conserver son rang international ? Obama peut être rassuré : à Paris, on s’emploie par-delà les querelles politiciennes, dans toutes les sphères du pays légal, à amoindrir la France autant que faire se peut.

 

Les querelles politiciennes apparaissent bien minables à côté de ces enjeux essentiels pour l’avenir du pays. Surtout, elles confirment chaque jour davantage l’incapacité de la république à tirer les enseignements de l’empirisme organisateur, que Maurras définissait ainsi dans Mes Idées politiques : « la mise à profit des expériences du passé en vue de l’avenir que tout esprit bien né souhaite à sa nation. » Le problème, c’est que nos élites ne sont plus des esprits bien nés et ne souhaitent donc plus aucun avenir à une nation en laquelle elles ne croient plus. Leur seule motivation ? Tout ce qui peut conforter leur pouvoir et leur avoir, leur entre-soi mondialiste et leur amour immodéré de l’argent. Oui, c’est un bien minable spectacle qu’offrent, au PS, ces frondeurs qui frondent, mais pas trop, juste pour se donner des frissons, comme en procurent les manèges à la fête foraine ; ou, à l’UMP, ces querelles d’ego entre barons et baronnes qui se partagent un électorat mouvant, lequel ne s’accorde que sur sa détestation irrationnelle de François Hollande, irrationnelle car ce dernier ne fait, dans ses grandes lignes, qu’appliquer, sans charisme, la même politique que celle qu’appliquerait un président UMP ; ou encore, au FN, ces étranges tentatives de Marine Le Pen d’imiter Sarkozy, en donnant des signes contradictoires afin d’attraper tous les « électorats » dans une démarche communautariste qu’elle dénonce par ailleurs chez les autres. Un beau discours rappelant les fondamentaux anthropologiques de la société, que nous avons salué, lors du dernier congrès, avant, quelques jours plus tard, d’envoyer un message à la communauté LGBT en nommant, comme aurait pu le faire n’importe quelle NKM ou Hidalgo, à la culture un militant homosexualiste, favorable au « mariage pour tous » — quelle originalité ! Subirait-elle le tropisme de Sarkozy ? Florian Philippot et Marion Maréchal-Le Pen ne seraient-ils que des cartes « communautaires » dans sa main comme le sont NKM et Wauquiez dans celle de Sarkozy ? Comme Sarkozy, dirait-elle à chacun ce qu’il veut entendre et presque en même temps ? Comme Sarkozy, son style décomplexé viserait-il à dissimuler un manque de convictions ? Comme Sarkozy, ne croirait-elle qu’en sa volonté d’arriver ? Ou ne s’agit-il que de maladresses à mettre sur le compte d’une adolescence politique qui n’en finit pas ? Elle devrait plutôt s’interroger sur la raison pour laquelle, comme le montrent les résultats, ce dimanche 14 décembre, de la législative partielle dans la troisième circonscription de l’Aube, l’électorat continue, par son abstention ou par son vote, à cautionner un système « UMPS », qu’il ne suffit plus de dénoncer, et pourquoi il hésite toujours à franchir en masse le pas du vote FN...

 

C’est que les Français veulent un vrai renouveau politique, lequel passe autant par la restauration des valeurs et le refus de l’imposture anthropologique que par la volonté d’engager une restauration politique et économique. Ce qui suppose la rupture avec les compromissions et le double-langage. Ou, ce qui revient au même, avec ce qui apparaît comme du double-langage. Alors les abstentionnistes voteront, alors le vote conservateur aura chance de devenir un vote national.

 

Oui, c’est d’un renouveau en profondeur que notre pays a besoin. Noël est la fête de l’espérance : les mille crèches qui fleurissent dans le pays contre les diktats laïcards sont le signe que non seulement le pays réel se souvient des promesses de son baptême mais qu’il a également décidé de persévérer dans l’être. S’agissant de la France, qu’il ne se trompe pas de sauveur : l’espérance est royale.


Joyeux Noël à tous !


François Marcilhac - L’AF 2899

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L'Action Française offre des crèches

16 Décembre 2014, 10:52am

Publié par AF Provence

A l'approche des fêtes de Noël et suite à l'interdiction obtenue par les intégristes laïcards de mettre des crèches dans les lieux publics, l'AF a souhaité rappeler aux Français le vrai sens de Noël.

Elle est donc allée offrir des crèches aux passants ainsi qu'aux sans-abris et s'est permise de refaire la devanture du collectif dit "Libre pensée" qui a fait interdire l’installation de la crèche au conseil général de Vendée et dont la devise est "Ni dieu, ni maître, à bas la calotte et vive la sociale !"

https://www.facebook.com/action.franc...

https://twitter.com/actionfrancaise

 

 

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