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agonie republicaine

Le Café d'Actualités d'Aix-en-Provence reprend ses activités

28 Septembre 2015, 17:10pm

Publié par AF Provence

Le prochain café d'actualités d'Aix en Provence aura lieu le mardi 6 octobre au café "Le Festival", 1 Cours Mirabeau, sur le thème suivant:

 

 

 

NOTRE AVANT-GUERRE(S)

Débat animé par Antoine de CRÉMIERS

Le Café d'Actualités d'Aix-en-Provence reprend ses activités

Cette fois, ce n’est pas un mauvais rêve, ou l’effet d’une vision trop pessimiste du temps présent. L’histoire connaît ainsi de brutales accélérations… Nous parvenons très précisément là où nous ont conduits, au nom du bien, toutes les « autorités » politiques, religieuses, enseignantes…qui nous ont débarrassés des derniers fondements de notre civilisation.

Psychorigides et monomaniaques, ils persistent, et nous convient à ouvrir nos portes….au nom de la morale et… des exigences économiques (Croissance quand tu nous tient !) accomplissant ainsi un crime contre l’humanité.

Après l’hybris  (Démesure, illimitation….) les sagesses antiques nous  disent que vient inévitablement Némésis (Châtiment).

Vous avez sans doute beaucoup de choses à dire, et j’espère que nous serons nombreux pour en parler.

 

18h45: Accueil.

19h: Début de la séance

20h30: Fin de la séance.

 

Entrée libre. Participation sous la forme d'une consommation. Renseignements : 06 16 69 74 85

Merci de commander et de régler vos consommations au bar en arrivant.

 

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Soutenons les chrétiens d'Orient

3 Juin 2015, 17:00pm

Publié par AF Provence

Pour témoigner notre soutien aux victimes des génocides chrétiens d'Orient et d'Afrique,

rendez-vous le vendredi 5 juin à 18h30 sous l'ombrière du Vieux port de Marseille

Si possible, ayez un détail vestimentaire orange.

Pour toute question ou aide à l'organisation, contacter genocidechretienorientafrique@gmail.com

 

Soutenons les chrétiens d'Orient

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Réforme ou révolution ?

28 Mai 2015, 15:44pm

Publié par AF Provence

Réforme ou révolution ?

Le prochain café d'actualités d'Aix en Provence aura lieu le mardi 2 juin au café "Le Festival", Cours Mirabeau, sur le thème suivant:

 

RÉFORME OU RÉVOLUTION?

Débat animé par Antoine de CRÉMIERS

 

 

"Suicide de la France" (Eric Zemmour)

"Suicide de l'occident, suicide de l'humanité" (Michel Rocard)

"L'homme dévasté" (Jean-François Mattei)

"Le règne de l'homme, genèse et échec du projet moderne" (Rémi Brague)

Ces livres récents montrent que tous les piliers de la civilisation se sont effondrés les uns après les autres. Devant le champ de ruines et le désert qui croît absorbant peu à peu les derniers oasis, peut-on faire autre chose que de se résigner au catastrophisme éclairé comme Jean-Pierre Dupuy ou Dany-Robert Dufour?
 

18h45: Accueil.

19h: Début de la séance

20h30: Fin de la séance.

 

Entrée libre. Participation sous la forme d'une consommation.

Merci de commander et de régler vos consommations à la caisse en arrivant.

 

NOTA BENE: La soirée s'achèvera par un diner réunissant les participants qui le souhaitent.

Inscriptions et renseignements: 06 16 69 74 85

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Aimez-vous la France sur Twitter?

19 Mai 2015, 00:45am

Publié par AF Provence

L'intérêt (et l'inconvénient) de twitter est sa rapidité d'emploi. On peut réagir très vite à un événement et faire partager ses sentiments à ses abonnés. Comme on veut être rapide, on ne prend pas toujours le temps de réfléchir et les sentiments les plus enfouis remontent. La vraie personnalité se dévoile. 

Ainsi, le dirigeant socialiste Cambadelis vient de montrer sans aucune ambiguïté sa détestation de la France avec ce message:

Aimez-vous la France sur Twitter?

L'idéologie prime et refuse la réalité que la députée du Vaucluse a rappelé au chef du PS:

Aimez-vous la France sur Twitter?

Mais il ne faut pas croire que le remplacement de la France par la république soit l'apanage de la gauche. N'est-ce pas Sarkozy qui veut que l'UMP se nomme "Les Républicains"?

Heureusement, Luc Ferry, qui a de plus en plus souvent de bonnes illuminations, vient d'écrire ce qu'a été l'essence de la république naissante:

Aimez-vous la France sur Twitter?

 

Sur Facebook, Olivier Perceval tire une leçon philosophique et politique de la profession de foi socialiste:

 

On ne devrait pas autoriser ceux qui nient la France à avoir une parole politique. Si en effet la politique, c'est vouloir faire le bien commun, ceux qui ne reconnaissent pas notre espace historique de solidarité, constituent un danger pour le bien commun.

 

A méditer.

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"La revanche du nationalisme" de Pierre-André Taguieff : penser le renouveau du politique

15 Avril 2015, 18:16pm

Publié par AF Provence

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Remettre de l’ordre dans les catégories politiques. Redéfinir les concepts dévoyés par les approximations de certains journalistes et intellectuels afin de penser le renouveau du nationalisme en Europe. C’est ce que se propose de faire Pierre-André Taguieff dans son dernier ouvrage "La Revanche du nationalisme" (PUF).

 

La montée du national-populisme, à travers ses expressions française (Front national), autrichienne (FPÖ) ou hongroise (Fidesz-MPSz) a trop longtemps été décrite comme une résurgence du « fascisme » ou « néo-fascisme », comme la victoire d’une « extrême droite » ou d’une « droite radicale ». Pour Taguieff, utiliser ces catégories politiques anciennes ou mal définies ne permet pas de saisir la spécificité de ce néo-nationalisme. C’est surtout pour des visées polémiques et non explicatives que ce vocabulaire inadapté est employé.

 

En effet, pour Taguieff, « la parenthèse du « fascisme historique » s’est ouverte en 1922 pour se fermer en 1945 ». Les intellectuels, tels Philippe Corcuff ou Jean-Loup Amselle, qui analysent les phénomènes politiques contemporains à travers le prisme d’un éternel retour du fascisme, d’un néo-fascisme maquillé, dissimulé sous des apparences plus présentables, se fourvoient et échouent à comprendre la particularité du national-populisme du XXIe siècle. Le fascisme historique revendiquait un caractère révolutionnaire, belliciste et souvent expansionniste tandis que les mouvements que l’on qualifie, de manière problématique, d’extrême droite respectent les règles des démocraties modernes et cherchent avant tout à être considérés comme des partis comme les autres tout en restant anti-système. Ils revendiquent donc le statut paradoxal de partis anti-partis.

 

De même, réduire le néo-nationalisme à la montée d’une « extrême droite » pose plus de problèmes que cela n’en résout. Taguieff montre très bien que le terme « extrême droite », compris soit dans sa spatialité (à l’extrême droite du spectre politique) soit dans son intensité (violence politique revendiquée) amène beaucoup de confusion. Le politologue ajoute d’ailleurs justement que lorsqu’on emploie l’expression « extrême droite », on ne dit jamais quelle droite (selon la typologie de René Rémond) s’extrémise. L’utilisation du terme « extrême droite » sert avant tout à disqualifier un mouvement politique, à en faire « une figure de la menace » en l’assimilant, à tort ou à raison, à des revendications xénophobes, racistes et donc antirépublicaines. Montrer que le concept d’extrême droite est en soi problématique ne revient pas à nier son existence historique. Taguieff cite avec à propos une phrase de l’historien Michel Winock : « L’extrême droite est une tendance politique dure mais un concept mou. » Il s’agit donc d’essayer de comprendre l’évolution de ces mouvements qualifiés d’extrême droite qui, au départ, regroupaient les tendances contre-révolutionnaire (royaliste) et révolutionnaire nationaliste (fasciste).

 

Le nationalisme : ce phénix

 

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Simone Weil

 

Qu’en est-il aujourd’hui ? Qu’ont en commun les partis nationaux-populistes du XXIe siècle avec le maurrassisme ou le pétainisme ? Pour Taguieff, c’est d’abord sous les traits du populisme que les néo-nationalismes se sont constitués. À partir des années 90, de nombreux partis populistes se sont affirmés dans le paysage politique européen. Le populisme a ceci de spécifique qu’il prétend restaurer la parole du peuple autour d’un chef charismatique : Jean-Marie puis Marine Le Pen en France, Jörg Haider en Autriche, Viktor Orbàn en Hongrie ou encore Vladimir Poutine en Russie. Pour Taguieff, la rhétorique de « l’appel au peuple » ou de la « mystique du peuple » est un élément que l’on retrouve dans le nationalisme. « Ce que cache de plus en plus mal l’expression « extrême droite » […] ainsi que le mot « populisme » mis à toutes les sauces, c’est la réalité du nationalisme, de sa persistance, voire de son renouveau », écrit le politologue. Ce « phénix » qu’est le nationalisme se redéploierait alors dans un nouveau contexte, celui de la mondialisation, de l’Union européenne et des crises économiques et identitaires qui en découlent.

 

Le national-populisme apparaît donc comme une solution pour des populations angoissées par la reconfiguration du monde. Si certaines de ses expressions sont animées par la xénophobie et les revendications identitaires, le nationalisme ne doit pas pour autant être mis au ban des théories politiques respectables. Contre « la lourde erreur des antinationalistes [qui] consiste à réduire le nationalisme à ses dérives xénophobes, oppressives et bellicistes », Taguieff suggère de repenser la pertinence politique d’un « nationalisme civique » (proche du patriotisme) qu’il oppose au « nationalisme ethnique ». À ses yeux, « le nationalisme civique présente cet avantage sur ses concurrents qu’il est capable d’autocorrection et d’autolimitation ». Le meilleur moyen d’éviter les écueils politiques consiste à prendre en compte, plutôt que de le nier brutalement, ce que Simone Weil nomme « l’enracinement », « le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine ».

 

Article de Matthieu Giroux paru sur le site http://reveil-francais.fr/

 

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Éditorial de L’AF 2906 : LE FN DEVANT LA QUADRATURE DU CERCLE

3 Avril 2015, 16:01pm

Publié par AF Provence

La victoire incontestable aux élections départementales d’une droite européiste, atlantiste, libre-échangiste et immigrationniste contre une gauche européiste, atlantiste, libre-échangiste et immigrationniste, ne saurait évidemment nous réjouir.

 

Conséquence mécanique de la désastreuse politique menée par le gouvernement socialiste depuis trois ans — déjà ! —, cette victoire participe de ces effets de balancier que les politologues appellent alternances et qui, depuis 1986, sont le lot de la vie électorale française. Pourtant la situation n’a jamais été, semble-t-il, aussi favorable au FN qui consolide son ancrage local, en dépit, ou à cause, d’une forte abstention — 50 %. La gauche paraît discréditée ...tout en conservant quand même plus de trente départements, et la droite, comme l’écrit l’ancien conseiller sarkozyste Maxime Tandonnet (FigaroVox du 29 mars 2015) n’offre aux Français, « pour l’instant aucune raison de croire en l’avenir. Elle ne présente pas de ligne claire, aucune ambition sur les questions qui préoccupent le pays, le chômage, la sécurité, l’exclusion, la maîtrise de l’immigration. » Or c’est elle que les Français ont envoyé aux affaires dans deux tiers des départements. Comme quoi son imposture récente et l’état du pays, qui ne date pas de 2012, ne sont pas suffisants pour déclencher au sein de la majorité des électeurs une réaction salutaire.

Il est vrai, les Français ont la mémoire courte, mais cette seule explication le serait également. L’impossibilité pour les électeurs, à moins d’y être poussés par des événements catastrophiques qu’on ne saurait souhaiter pour son pays, de changer radicalement la donne est consubstantielle au régime des partis. La formule de Maurras selon laquelle « le suffrage universel est naturellement conservateur » a été souvent mal comprise. Elle ne signifie pas tant que la France est traditionnellement à droite et qu’elle ne se résout à voter pour la gauche que lorsque la droite l’a profondément déçue, même si ce fut le cas en 1981 (victoire de Mitterrand) et en 2012 (victoire d’Hollande). Non, elle signifie avant tout que le suffrage universel conserve par prudence l’existant, en l’occurrence cette alternance entre les deux piliers de l’oligarchie que sont, pour faire rapide, le PS et l’UMP-UDI. Voter FN reste un vote « anti-système », donc anxiogène, même si l’état du pays fait franchir à chaque nouvelle échéance ce pas à des Français toujours plus nombreux. En dépit d’une dédiabolisation dont ne veulent du reste ni l’oligarchie et ses media ni les électeurs traditionnels du FN — qui sont loin d’avoir désavoué tous les candidats ayant « dérapé » —, le FN se trouve placé devant une contradiction qu’il n’est pas certain de parvenir un jour à dépasser : comment être à la fois suffisamment dans le système pour ne plus « effrayer » et hors système pour incarner un changement à la fois véritable et crédible ? Marine Le Pen n’a pas eu tort, dimanche soir, dès que fut acquis le fait que le FN ne dirigerait aucun département, de déclarer que le résultat obtenu par son mouvement « est le socle des grandes victoires de demain ». Toutefois, même si la proportionnelle lui permet de gagner des régions en décembre prochain et, grâce à la prime majoritaire, de les diriger, ces éventuels succès pourraient ne constituer qu’une victoire à la Pyrrhus.

Qu’il s’agisse de la présidentielle ou des législatives de 2017, le FN est encore loin de pouvoir emporter, en l’absence de toute alliance électorale, des victoires décisives au scrutin majoritaire. Et si cette éventualité devenait crédible, la parade existe déjà : d’aucuns, à gauche, qui aiment à se faire peur, et craignent que l’effet amplificateur du scrutin uninominal majoritaire, qui profite aujourd’hui quasi-exclusivement aux partis de l’oligarchie — seulement trois députés patriotes sur 577 alors que le vote national représente un quart de l’électorat —, ne finisse par se retourner contre ces mêmes partis, envisagent de noyer les succès à venir du FN dans le retour à la proportionnelle. Tel avait déjà été le calcul de Mitterrand en 1986, mais dirigé contre le RPR et avec un FN bien plus faible. Rappelons que ce calcul, perdant, n’avait interdit à la droite ni de passer ni de gouverner, les trente députés FN étant réduits au rôle de figurants. En 2017, en cas de représentation proportionnelle, comme en 1986, et même avec un FN bien plus haut et donc un nombre de députés nationaux bien plus important, le système saurait trouver la voie d’une coalition à l’allemande et laisser le FN à une fonction protestataire. Il saurait d’ailleurs trouver la même avec une majorité relative FN élue au scrutin majoritaire par circonscription ! A peine les bureaux de vote étaient fermés dans l’Aisne, dimanche 29 mars, que le président socialiste sortant Yves Daudigny, qui s’était désisté à l’issue du premier tour pour la droite parlementaire, appelait à la constitution à l’issue du second tour d’une « majorité inédite » de gestion, devant « s’appuyer sur un socle politique clair » dont « le contour [...] ne peut être que la défense des valeurs de notre république et la lutte sans concessions et sans équivoques vis-à-vis du FN. » A l’heure où nous écrivons, nous ignorons évidemment quels auront été les résultats du troisième tour — l’élection des présidents des conseils départementaux — dans les départements où le FN pourrait jouer un rôle d’arbitre — Aisne, Gard et Vaucluse — ni quelles auront été, d’ailleurs, les consignes du siège national. Il n’en reste pas moins que le socialiste Daudigny a surtout pris date... pour 2017.

Certes, le FN a encore de la marge mais résoudre la contradiction de son existence de parti « antisystème » dépendant du « système », à savoir du jeu traditionnel des partis de l’oligarchie, pour arriver au pouvoir, c’est un peu comme résoudre la quadrature du cercle. En Italie, pour y parvenir, l’ex-néofasciste Gianfranco Fini avait dû tout simplement se renier. Et se dissoudre dans le jeu politique italien pour finalement disparaître. Or c’est à ce prix que le FN risque de « faire alliance ». On dira que le gaullisme politique triompha quand il sut incarner, un temps, ce conservatisme social que le parti de Marine Le Pen serait bien inspiré d’incarner à son tour s’il veut, à la fois, et avec raison, retenir un électorat populaire méprisé par l’ensemble du pays légal et attirer un électorat UMP qu’inquiètent encore des prises de position démagogiques mal maîtrisées... Mais les gaullistes eux-mêmes n’eurent, à eux seuls, en voix, et ne frôlèrent en sièges, la majorité absolue qu’aux législatives de 1962, c’est-à-dire dans des circonstances bien particulières — le lâche soulagement qui suivit la guerre d’Algérie.

De fait, c’est le régime des partis lui-même qui empêche toute solution électorale radicale. « La République gouverne mal, mais elle se défend bien », affirmait en son temps Anatole France. Au jeu funeste des partis, elle ajoute aujourd’hui la destruction de la société et une immigration visant à dissoudre la population française dans un magma communautariste. Le temps presse.

François Marcilhac - L’AF 2906

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La RATP complice du génocide des chrétiens d'Orient

1 Avril 2015, 07:33am

Publié par AF Provence

"La Provence" du 1er avril 2015

"La Provence" du 1er avril 2015

La RATP vient de refuser de mettre sur les murs du métro parisien les affiches annonçant le prochain concert des Prêtres, ce groupe de chanteurs patronné par Mgr Di Falco, évêque de Gap.

Le prétexte? La présence d'un bandeau mentionnant "Au profit des chrétiens d'Orient". Ces mots seraient contraire au principe de laïcité que la RATP prétend vouloir respecter. Ce scrupule avait été oublié quand, voici quelques mois, "l'espace laïque" du métro était couvert par les publicités sur le film "Qu'Allah bénisse la France".

Encore une fois, nous avons la preuve que la laïcité est avant tout une machine de guerre organisée pour faire disparaître le caractère chrétien de la France.

"La Provence" du 1er avril 2015

"La Provence" du 1er avril 2015

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Communiqué de l'Action Française: Un système à bout de souffle

29 Mars 2015, 23:25pm

Publié par AF Provence

Au-delà des résultats politiciens, qui symbolisent un pays dépecé et livré aux partis ("le PS perd le Nord", "la droite gagne le Bouches-du-Rhône", etc.), les élections départementales 2015 sont surtout l'échec des institutions. Un Français sur deux n'est pas allé voter, malgré le paritarisme soudain et forcé qui était censé entraîner le vote des femmes. Des territoires entiers ont à peine voté. Les jeunes n'ont pas voté.
Certes, le système est résistant : sur la base de découpages partisans et de prérogatives inconnues, des assemblées à peine représentatives prendront des décisions au nom de Français qui ne se reconnaissent plus dans leurs élus et au nom d'une république qui ne sait même pas se définir, se contredit et s'aveugle.
Voilà bien le seul et véritable signal envoyé ce soir : celui d'un désaveu des institutions. Les politiciens n'inspirent plus confiance, les partis non plus, ni le bipartisme ni la démocratie comme le rappelait naguère encore le Baromètre de la confiance politique. Le système, ses “valeurs” floues et ses mécanismes rouillés sont à bout de souffle. Les Français attendent qu'on les écoute, pas qu'on fasse semblant de prendre leur rejet massif pour une volonté de continuer la mascarade. Ils attendent qu'un homme fort puisse réellement gouverner en n'étant pas prisonnier du jeu des partis, du parlement et des élections. Ils attendent sans le savoir et sans le dire un roi, qu'ils pressentent et n'osent espérer.

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Antoine de Crémiers dénonce le libéralisme

28 Mars 2015, 15:10pm

Publié par AF Provence

Vendredi 3 avril à 18 h 45

Conférence d'Antoine de CRÉMIERS,

analyste politique et financier,

responsable de revues,

animateur du Café d'Actualité d'Aix-en-Provence

 

LE LIBÉRALISME

CONTRE LES NATIONS

ET CONTRE LES PEUPLES

9 rue Louis Maurel, 13006, Marseille (près de la place Castellane).

Participation aux frais: 3 euros (gratuit pour les jeunes et les chômeurs).

Antoine de Crémiers dénonce le libéralisme

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Quand les Maghrébins comprennent le FN

25 Mars 2015, 19:56pm

Publié par AF Provence

La frénésie "antifasciste" de Manuel Valls n'a pas empêché le succès électoral du Front National. Les privilégiés du système en place veulent se sauver en ressortant de leur chapeau un "front républicain" usé jusqu'à la corde. Mais quand vont-ils songer à penser à soigner le mal au lieu de vouloir casser le thermomètre? 

En Corse, dans les cantons où il se présentait, le FN a réalisé des scores inattendus, ou du moins inattendus pour les spécialistes en science électorale. Mais, comme dans beaucoup d'autres cantons, les habitants du quartier populaire d'Ajaccio où le vote frontiste a été fort ont besoin d'être écoutés. Et les grands mots de "fascisme" et de "racisme" sont bien inadaptés.

C'est ce que comprend le Maghrébin cité dans l'article de "Corse-Matin" de mercredi 25 mars.

"Le FN ne fait plus peur.

Au pied d'un tour des Salines, le discours de l'extrême-droite n'est plus tabou. Un trentenaire, à califourchon sur son scooter, se dit "fier d'être d'origine maghrébine", mais ne "cache pas" comprendre l'attrait de ses voisins pour le parti de Marine Le Pen et son discours anti-immigration. "Je suis né et j'ai grandi à Ajaccio, je suis le premier à souffrir des amalgames. Quand je vois l'attitude de ceux qui débarquent depuis quelques années, je comprends que les gens ne se sentent plus chez eux et demandent davantage de sécurité. Je n'accepte pas cet irrespect envers le pays qui nous accueille. Cela porte préjudice aux Maghrébins qui, comme nous, s'adaptent et sont intégrés".

Mais une République qui, par son essence même, est faite pour diviser et qui déteste la France, veut-elle une véritable intégration ou un grand remplacement?

Quand les Maghrébins comprennent le FN

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