Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

culture

Jean Sévillia sera à Toulon le 16 novembre

2 Novembre 2013, 15:46pm

Publié par AF Provence

Jean Sévillia participera au Salon du Livre de Toulon les samedi 16 et dimanche 17 novembre pour dédicacer son nouveau livre "Histoire passionnée de la France".

http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/472763772.jpg

 
Présentation du livre par l'éditeur

Jean Sévillia conjugue la profondeur de l’historien et l’esprit de synthèse du journaliste pour nous raconter la grande histoire de la France, des origines à aujourd'hui.

 

     A l’heure où certains semblent avoir honte de notre passé, il fait le choix d’insister sur ce qui nous honore et ce qui nous unit, même dans les pages difficiles de notre histoire, afin de souligner le caractère exceptionnel de notre pays, si riche en événements et en figures de proue, de Clovis à Charles de Gaulle,  en passant par Charlemagne, Saint Louis, Henri IV, Richelieu, Louis XIV et Napoléon.

      Oscillant de crises en révolutions, la France a toujours su surmonter ses divisions pour se réinventer et inspirer le monde, que ce soit par ses idées et ses sources – les racines chrétiennes, l’humanisme de la Renaissance, les Lumières, les intellectuels du xxe siècle – ou ses modèles politiques successifs : la monarchie forte, l’Empire, les républiques parlementaire puis présidentielle.

      La richesse et la beauté des illustrations forment l’écrin de ce grand récit, personnel, vivant et exhaustif, accessible à tous et qui comble une lacune. Le plaisir d’apprendre en élevant l'esprit insuffle la conviction de la permanence d’un destin français, et partant les raisons d’espérer.

Edition Perrin

 

Voir les commentaires

Art et mondialisation

17 Octobre 2013, 12:12pm

Publié par AF Provence

 

L’Art, l’argent et la mondialisation


conférence de Nathalie Moureau


lundi 21 octobre 2013 à 18h


Espace LECLERE

5, rue Vincent Courdouan 13006 Marseille
(www.leclere-mdv.com)

 

Présentation et signature de l’ouvrage paru sous la direction de Jean-Noël Bret et Nathalie Moureau aux éditions de l’Harmattan

http://pmcdn.priceminister.com/photo/l-art-l-argent-et-la-mondialisation-de-jean-noel-bret-954741580_ML.jpgNathalie Moureau, spécialiste du marché de l’art contemporain, est maître de conférences en sciences économiques et chercheur au LAMETA, Université Montpellier 1.
Ses travaux portent essentiellement sur l’économie de la culture. Elle est l’auteur de nombreux articles et ouvrages, notamment « Le marché de l'art contemporain » aux éditions de La Découverte, avec Dominique Sagot-Duvauroux.


Quand la crise se déclarait en 2008 et infectait les sociétés à l’échelle de la mondialisation, pendant que le marché international de l’art contemporain continuait -jusqu’à aujourd’hui- de flirter avec les résultats insolents de l’industrie du luxe, en 2009, à Marseille, un colloque tentait d’en détricoter les tenants et aboutissants pour le domaine de l’art et la culture. Cinquième volet du cycle «L’histoire de l’art en question(s)», L’art, l’argent et la mondialisation sous la direction de l’économiste Nathalie Moureau et l’historien de l’art Jean-Noël Bret, restitue les différentes participations et réflexions amenées par ces rencontres. Des économistes, sociologues, philosophes, un critique d’art et un artiste tracent les linéaments complexes du phénomène.

Galeries, foires, biennales, rôle des institutions publiques d’état et européennes, commissaires, historiens, collectionneurs (grands), critiques, comment par divers canaux chacun participe à la consécration de certains artistes, valorisent les collections (grandes) privées et leurs propriétaires comme autant de valeurs, infléchissant aussi la gouvernance des établissements culturels et patrimoniaux (l’exemple de la Rmn/Réunion des musées nationaux selon Guillaume Montsaingeon) vers une conception managériale propre aux grands domaines industriels et financiers, l’artiste devenant un véritable entrepreneur porté aux nues de la réussite.

La photographie a réussi l’épreuve du marché note Dominique Sagot-Duvauroux.

Le cas de la Chine pour Alain Quemin incite à «reconsidérer les théories sur la globalisation culturelle».

Pour l’artiste Raoul Marek la culture mondialisée «repose […] sur la variété des cultures et la qualité des échanges». Cependant Nathalie Heinich rappelle que derrière la crise financière subsiste une crise des valeurs (immatérielles).

«Les artistes sont-ils encore susceptibles de créer indépendamment du système économique ?» s’interroge Marine Crubilé.
Un bouquin indispensable, sobre, mais foisonnant jusqu’aux notes de bas de page.

Voir les commentaires

Un anniversaire que l'Etat ne célèbre pas

1 Octobre 2013, 22:53pm

Publié par AF Provence

Le 1er octobre est le jour qui marque le 220e anniversaire de la promulgation du décret du 1er octobre 1793 d'extermination légale des Vendéens, décret toujours en vigueur en France aujourd'hui.


http://urbvm.com/wp-content/uploads/2011/11/Génocide-vendéen1.png

Voir les commentaires

Le hip hop de Versailles

22 Septembre 2013, 19:52pm

Publié par AF Provence

Un clip d'un groupe de rap humoristique qui peut être considéré comme de la propagande royaliste au deuxième ou troisième degré, ou simplement comme un moment de détente.

En tout cas, ça change de ce dont nous sommes trop abreuvés.

 

 

Voir les commentaires

La Provence est exclue de la capitale culturelle

22 Avril 2013, 00:01am

Publié par AF Provence

http://www.gillescoudert.com/images/pagnol01.GIFAvec difficulté, dans les chantiers en cours et les musées fermés, Marseille a commencé son année de capitale culturelle de l'Europe. Des initiatives plus ou moins intéressantes ont lieu. Mais chacun peut constater que la culture provençale n'est pratiquement pas présente dans le programme officiel.


Le 18 avril, Josée Boutin, présidente de l'association des Amis de Marcel Pagnol, lors de la cérémonie du 39ème anniversaire du décès de l'auteur de "Marius", a déclaré:

   "Nous n'oublierons jamais Marcel Pagnol et pourtant, en cette année de capitale culturelle pour Marseille, nous avons cherché parmi l'énorme machinerie des programmes proposés quelque chose sur lui. Seul le Pavillon M projette un reportage de 1960 sur le tournage de "Fanny" et un autre sur le château de la Buzine (document de l'INA)... C'est bien peu!".


Cette association va organiser, du 25 mai au 2 juin, une exposition à la Maison des Associations Louis Broquier, à la Treille, grâce à la mairie des 11°-12°. Mais elle n'a pas le label de l'année européenne de la culture.


La culture locale, la culture régionale, la culture enracinée, la culture identitaire n'a pas sa place dans le spectacle mondialiste patronné par Bruxelles.

http://www.affiches-et-posters.com/images/products/xl_3242-affiche-film-marcel-pagnol-fanny.jpg

Voir les commentaires

Bernard Lugan a expliqué l'Afrique à Marseille

16 Mars 2013, 20:16pm

Publié par AF Provence

    La salle de réunion était véritablement bondée jeudi 14 mars pour écouter Bernard LUGAN, invité par le Cercle Algérianiste de Marseille. Le président, Jean-Louis HUEBER, après avoir donné le calendrier des prochaines activités du Cercle, présenta le conférencier dont il rappela les nombreux titres.

    Bernard LUGAN était venu pour traiter "L'histoire de l'Afrique entre faits et idéologie ou repentance". Il le fit avec talent, érudition et dynamisme. 
    L'universitaire reprit plusieurs des 15 thèmes de son livre "Mythes et manipulations de l'histoire africaine" et dénonça les dogmes dans lesquels s'enferment "spécialistes" africanistes n'ayant jamais mis le pied en Afrique, monde médiatique et classe politique: postulat de la richesse de l’Europe fondée sur l’exploitation de ses colonies;  affirmation de la seule culpabilité européenne dans le domaine de la traite des Noirs quand la réalité est qu’une partie de l’Afrique a vendu l’autre aux traitants;  manipulation concernant le prétendu massacre d’Algériens à Paris le 17 octobre 1961, etc. Ces groupes travaillent à culpabiliser les Français pour détruire notre société.
    Le public bénéficia également d'explications lumineuses permettant de mieux comprendre le conflit du Mali. La discussion fut très animée et instructive.
 
   Le livre de Bernard LUGAN "Mythes et manipulations de l'histoire africaine" n'est pas dans le commerce mais il peut être commandé en cliquant ICI.

Voir les commentaires

Bernard Lugan à Marseille

7 Mars 2013, 09:34am

Publié par AF Provence

Alors que les troupes françaises combattent au Mali et que certaines associations veulent que notre pays se repente du colonialisme, l'ACTION FRANÇAISE-PROVENCE encourage ses amis à assister à la réunion suivante:


 

http://www.reseau-identites.org/wp-content/uploads/2012/10/Bernard-Lugan-281p.jpeg  

Le Cercle Algérianiste de Marseille organise le jeudi 14 mars, dans les salons de la Maison des travaux publics et du bâtiment (344 bd Michelet, 13009), la conférence de Bernard LUGAN:


"L'histoire de l'Afrique

entre faits et idéologie ou repentance".


Accueil à partir de 17 h, conférence à 18 h.


Inscriptions préalables avant le 11 mars auprès:

- de Michèle PEPE: 04-91-93-30-41 ou michelepepe68@yahoo.fr

- ou de Serge DOMENECH 04-42-02-60-04 ou domenech_serge@orange.fr


Participation aux frais à régler sur place: 8 €. L'apéritif-kémia est offert.

Dîner à 20 h (facultatif): 35 € (conférence+apéritif inclus).

Voir les commentaires

Le long passé chrétien de Marseille

26 Février 2013, 22:59pm

Publié par AF Provence

Etant royalistes et nationalistes, nous tenons à maintenir vivantes les racines qui ont formé la France. Parmi ces racines, le caractère chrétien est important et il ne se défend pas en déplorant la construction de mosquées. Il est indispensable de connaître l'histoire de cette imprégnation catholique, ce qui est possible en participant aux 1700 ans de la chrétienté à Marseille.

 

1700 ans d’histoire de la chrétienté à Marseille
A l’église Saint- Michel, une table ronde avec Jean Guyon, Régis Bertrand, Bernadette Blachère et Mgr Pontier, à ne pas manquer le 2 mars
Samedi 2 mars à l’église Saint-Michel

A 15h : Table ronde
-  L’Antiquité chrétienne, par Jean Guyon

Née sans doute au IIIe siècle, l’Eglise de Marseille connaît, au Ve siècle, un âge d’or. Des intellectuels comme Cassien ou Salvien lui procurent un rayonnement sans équivalent à aucun autre moment de son histoire.
Elle se dote d’édifices de culte exceptionnels comme la cathédrale et son somptueux baptistère, Saint-Victor ou la basilique de la rue Malaval.

- Les Ordres religieux, par Régis Bertrand http://marseille.catholique.fr/IMG/jpg/2_mars.jpg
Religieux et religieuses à Marseille depuis le Moyen Âge.

-  Les évêques bâtisseurs : Fortuné et Eugène de Mazenod, par Bernadette Blachère
La recomposition du paysage chrétien marseillais, la charité et le zèle pour le salut des âmes.

- L’Eglise aujourd’hui à Marseille, par Mgr Georges Pontier

  • A 18h30, messe présidée par Mgr Pontier.

Une exposition se tiendra dans l’église jusqu’au 2 avril.
Eglise Saint-Michel
1 place de l’Archange (5e).
04 91 42 34 45 – 04 91 42 65 32

Voir les commentaires

Gérard Leclerc à L’AF : "L’Eglise de France démontre une forme de jeunesse tout à fait inattendue."

24 Février 2013, 01:06am

Publié par AF Provence

Ecrivain et journaliste, spécialiste des questions religieuses, Gérard Leclerc est éditorialiste à l’hebdomadaire France Catholique et tient une chronique quotidienne sur Radio Notre-Dame. Il a bien voulu répondre aux questions de "L'Action Française 2000" sur la renonciation du pape et ses conséquences pour l’Eglise.


L’Action Française : Comment interpréter la renonciation du pape à exercer ses fonctions ?

Gérard Leclerc : La réponse, qui est simple, se trouve dans les propos du pape : il lui a semblé en conscience ne plus avoir les moyens d’assumer la charge pontificale, qui est considérable. Il reconnaît humblement qu’il n’en a plus la force et donne donc aux cardinaux mandat d’élire un successeur. Cette décision contraste évidemment avec celle de Jean-Paul II — les commentateurs ne se sont pas fait faute de le souligner. Il faut savoir que c’étaient deux hommes à la fois très proches et de tempérament très différents. Jean-Paul II, qui était un mystique presque romantique, de plus polonais, a vécu sa charge de souverain pontife dans une adéquation aussi totale que possible au mystère de la croix, c’est-à-dire jusqu’au sacrifice suprême. Benoît XVI est plus rationnel, non pas au sens où Jean-Paul II aurait été irrationnel et Benoît XVI ne serait pas mystique, mais au sens où Ratzinger a longuement soupesé les raisons qui le conduisaient à renoncer à sa charge : il est arrivé à la conclusion qu’il ne pouvait plus l’exercer.

"Une volonté hors du commun..."

 

Est-il déjà possible de tirer un premier bilan de ce pontificat par-delà la mauvaise foi médiatique ?

On connaît les défis que le pape a dû affronter durant ces huit ans de pontificat. On gardera le souvenir d’un pape intellectuel. On retrouve toutes les orientations fondamentales de ses recherches de théologien dans l’enseignement, très personnel, qu’il a prodigué durant son magistère pétrinien, au travers notamment de ses trois encycliques. Les deux premières concernent les vertus théologales que sont la charité (Deus caritas est en 2006) et l’espérance (Spes Salvi en 2007) et on attendait une encyclique sur la troisième vertu théologale, la foi, qui n’est pas venue, alors que nous sommes dans l’année de la Foi., ce qui est un paradoxe. Mais on retiendra aussi sa troisième encyclique, publiée en 2009, Caritas in veritate, sur les questions sociales. Cette encyclique témoigne d’une conscience éclairée des problèmes de l’économie mondialisée : non seulement elle repose sur une critique très directe de la spéculation et insiste sur la nécessité d’une véritable régulation mais, surtout, elle réhabilite la notion du don, ce qui n’est pas rien dans le monde d’aujourd’hui. Une telle philosophie sociale est évidemment difficile à mettre en œuvre mais elle a le mérite d’éclairer les consciences en matière économique alors même que la période de ce pontificat a couvert une des crises les plus graves liées à la mondialisation.

Le pape a dû également aller au plus pressé en gérant l’épouvantable crise de la pédophilie dans le clergé sur plusieurs continents. On retiendra sa parfaite rigueur dans sa volonté de purifier l’Eglise et de prendre les mesures nécessaires. Il en a été de même dans l’affaire éminemment douloureuse des Légionnaires du Christ. Il a voulu savoir la vérité et l’a sue. Lui, l’intellectuel, n’a voulu laisser de côté aucun problème, ce qui témoigne d’une volonté hors du commun. Il a bien sûr rencontré des échecs, comme dans la réforme de la Banque du Vatican. La nature tout à fait particulière de cette banque tient au fait que, tout en étant la banque de l’Eglise, elle appartient également au circuit financier international. Elle est donc menacée au même titre que les autres par les éléments toxiques inhérents à une économie mondialisée où les mafias jouent un rôle. Mais il est faux de prétendre, comme Frédéric Lenoir, que la banque du Vatican est dominée par la mafia. Le problème majeur tient au positionnement d’une banque dont la gestion ne saurait être entièrement transparente, dans la mesure où une partie de l’argent soutient les églises du silence, qui sont persécutées dans le monde.

 

S’agissant de la question de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, sur laquelle vous vous êtes penché à travers deux ouvrages [1], l’action du pape vous paraît-elle avoir été bénéfique ? Mgr Fellay a déclaré à Nouvelles de France le vendredi 15 février que « l’acte le plus important [du pontificat] fut la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum qui accorde aux prêtres du monde entier la liberté de célébrer la messe traditionnelle. » [2] Qu’en pensez-vous ?

Benoît XVI a voulu régler la question du lefevbrisme pour deux raisons essentielles. Tout d’abord, comme pape, il lui était insupportable de voir se creuser un schisme au sein de l’Eglise. Ensuite, il pensait que le dialogue avec les traditionnalistes pourrait servir au bien de l’Eglise tout entière. Je pense à Urs von Balthasar, pour qui l’Eglise reposait sur un carré apostolique : Pierre incarne l’institution, Paul est le grand missionnaire, Jean le grand mystique et Jacques, l’évêque de Jérusalem, représente la tradition. La figure de la tradition est importante dans la représentation de l’Eglise et Benoît XVI voulait rééquilibrer l’institution, notamment dans le domaine liturgique. Le cardinal Ratzinger avait beaucoup écrit sur la question et, visiblement, il était en désaccord avec la façon dont la constitution conciliaire sur la liturgie avait été appliquée. Il pensait qu’un retour du rite tridentin ne pourrait qu’enrichir le rite hérité de Paul VI. Il attendait donc un bénéfice pour l’Eglise entière d’un rapprochement avec les traditionnalistes. Malheureusement, dans l’immédiat, c’est incontestablement un échec. La Fraternité Saint-Pie X a peut-être laissé passer une occasion extraordinaire car rien ne dit que le prochain pape leur prêtera la même attention.

 

Jean-Paul II fut, notamment, le pape de la fin du communisme. Quels défis prioritaires devra relever le prochain pape ?

Le défi principal sera de savoir gouverner une Eglise devenue véritablement « catholique », c’est-à-dire universelle aussi au sens géographique : non seulement elle croît sur les cinq continents, mais, en nombre de fidèles, le continent européen est devenu minoritaire. Incontestablement, l’européocentrisme n’est plus de mise. Le prochain pape devra avoir un regard aussi large que le monde. Jean-Paul II et Benoît XVI portaient déjà un tel regard sur l’Eglise : polyglottes et grand voyageurs tours deux, ils avaient un grand sens de la diversité des cultures du monde. Le prochain pape devra également être un chef, c’est-à-dire être pourvu des qualités politiques au sens éminent du terme, pour diriger cette Eglise mondiale. Il devra aussi, bien évidemment, être théologien, pour réaffirmer le message de l’Eglise face aux défis de la modernité.

Deuxième priorité : s’occuper de l’Europe, qui a décroché, alors que le christianisme y a trouvé à l’origine son terrain d’élection. Benoît XVI en était bien conscient, qui a créé un dicastère pour la nouvelle évangélisation. Je suis toutefois moins pessimiste que certains. La vie profonde de l’Eglise en Europe témoigne d’un vrai renouveau. Les jeunes fréquentent les églises. La forêt des statistiques les plus noires ne doit pas cacher la croissance de nombreuses jeunes pousses. Les aumôneries étudiantes sont en plein développement dans les grandes villes universitaires et ces jeunes vont à la messe le dimanche. La Manif pour tous l’a montré : chacun sait que l’Eglise catholique l’a alimentée. Eh bien, les jeunes qui y ont participé en grand nombre et l’ont même encadrée sont pour la plupart issus des Journées mondiales de la jeunesse et ont été formés dans le cadre des aumôneries. Ce renouveau, qui est une réalité trop souvent cachée par les observateurs, doit être pris en considération dans ce combat décisif pour la vie, dans tous les sens du terme, qui se livre aujourd’hui. L’Eglise de France démontre une forme de jeunesse tout à fait inattendue.


Propos recueillis par Axel Tisserand - L’AF 2857


[1] Gérard Leclerc : Lefebvristes : le retour - Pourquoi le dialogue est difficile mais intéressant, Salvator, 2012 ; toujours chez le même éditeur en 2009 : Rome et les Lefebvristes.

[2] http://www.ndf.fr/nos-breves/15-02-...

Voir les commentaires

La Provence et les rois de France

23 Février 2013, 00:01am

Publié par AF Provence

   Pour bien aimer sa région, il faut bien connaître son histoire. Ainsi, comment vivaient les Provençaux à l'époque (de 1481 à la Révolution de 1789) où ils étaient sujets du roi de France? Régis BERTRAND va tenter d'y répondre lundi 25 février.

 

CONFERENCE de Régis BERTRAND sur
"LA PROVENCE DES ROIS DE FRANCE (1481-1789)"
 LUNDI 25 février 2013 à 18h.
présentation et signature de son ouvrage paru aux Presses Universitaires de Provence

Espace Leclere 5 rue Vincent Courdouan, 13006 Marseille
 Entrée gratuite

Tel. 04.91.50.00.00 http://www.leclere-mdv.com



    Régis Bertrand est professeur émérite de l’université d’Aix-Marseille, où il a enseigné pendant près de vingt-cinq ans l’histoire de la Provence. Il est également chercheur à la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, président d’honneur de la Fédération historique de Provence et membre de l’Académie de Marseille. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages et articles consacrés essentiellement à l’histoire de Marseille et de la Provence.

 

http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782853998451.jpg   Son dernier ouvrage, "La Provence des rois de France (1481-1789)", montre que, entrée en 1481 dans les possessions des rois de France, la Provence a connu aux Temps modernes une histoire riche et complexe que retrace cet ouvrage de référence qui propose une synthèse des connaissances particulièrement attentive aux recherches récentes.

   La première partie décrit des traits à évolutions lentes, les institutions du "pays" et l'organisation communale, les structures familiales et les groupes sociaux, les paysages ruraux et la hiérarchie des agglomérations, avec le souci de prendre en compte dans sa diversité l'ensemble de la Provence.
    La seconde partie retrace, depuis l'"union" de la Provence au royaume jusqu'à la Révolution, la conjoncture de trois siècles de vie politique, économique, religieuse, culturelle et artistique.

 

   Il faut remercier Damien LECLERE qui permet que sa salle des ventes serve également à des événements culturels de qualité.

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>