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le prince

Les Français ont-ils besoin d'un roi?

20 Juin 2014, 11:48am

Publié par AF Provence

http://www.innovation-democratique.org/IMG/frederic-rouvillois.jpgDepuis jeudi 19 juin, l'Espagne a un nouveau roi, Philipppe VI (et non pas Felipe comme le répètent bêtement les journalistes qui croient bien faire en ayant honte de franciser les noms étrangers).

A cette occasion, "Le Figaro" a demandé son avis sur la nostalgie monarchiste en France à Frédéric Rouvillois, professeur de droit public et écrivain, auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire des idées.

 

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Le couronnement du nouveau roi d'Espagne Felipe semble exercer une certaine fascination en France, où la visite de la reine d'Angleterre il y a deux semaines a connu également un grand succès. Existe-t-il une nostalgie monarchiste en France?

Effectivement, il existe une nostalgie consubstantielle à la dimension sentimentale que possède la monarchie. Les rois et les reines exercent un pouvoir de fascination, ils font rêver: les enfants ne se déguisent pas en président et première dame, mais en princes et en princesses!

Mais au-delà d'une nostalgie teintée d'onirisme, il existe un attachement plus profond, qui tient à la nature même de la monarchie, pouvoir fondamentalement incarné. Les monarques sont à la fois éloignés et tout proches. La dimension familiale de la monarchie permet aux sujets de s'identifier profondément à leurs dirigeants, dont ils se perçoivent comme des parents éloignés. On appelait ainsi la famille royale la «famille de France». On a pu le constater notamment l'été dernier avec la naissance du «royal baby» qui a suscité des réactions de familiarité et d'affection au Royaume-Uni, mais aussi en France. Le régime monarchique est composé de deux principes contraires: un éloignement fantastique, qui inscrit le monarque dans une continuité historique, et une familiarité qui permet l'incarnation du pouvoir dans une famille.

  http://www.lefigaro.fr/medias/2014/06/19/PHO1a7d52ca-f7be-11e3-bad7-a28a5a2f89c0-805x453.jpg

Cette familiarité et cette continuité sont garants de certitudes et de repères solides qui manquent dans un régime républicain où personne n'est capable de savoir qui gouvernera dans 10 ans! La République est un régime abstrait ou personne ne gouverne puisque tout le monde gouverne.

L'instinct monarchique du peuple n'est donc pas simplement une nostalgie mais l'intuition fondamentale de la nécessité de bornes.


Péguy disait déjà «La République, notre royaume de France»: n'existe-t-il pas une forme de monarchie républicaine, notamment incarnée dans la Vème République voulue par le général de Gaulle en 1958?

La Vème République constitue incontestablement un ersatz de monarchie, le général de Gaulle employait lui-même la formule de «monarchie républicaine». Il attribuait à l'absence de monarque, de chef, l'abdication de la Troisième République face à l'Allemagne ainsi que l'instabilité permanente de l'IVème. Pendant la Troisième République on a eu constamment la recherche d'un père, d'un chef: de grandes figures naissent: Gambetta, Ferry, Boulanger, Clémenceau... mais ils finissent tous par être avalés, recouverts par le système.

Si la Vème République a pu fonctionner de manière durable et efficace, c'est parce que c'est une combinaison de République et de monarchie. C'est ce qui lui a permis sa grande stabilité et sa légitimité.


Faut-il voir dans l'impopularité grandissante de François Hollande le désir profond des Français d'avoir un monarque plutôt qu'un «président normal»?

En effet, François Hollande n'est pas un monarque, il n'habite pas la fonction présidentielle telle que définie par de Gaulle qui consistait à décider des grands axes de la politique du pays.

Faire l'aller-retour en voiture à Tulle pour aller voter aux élections européennes, avec tout un staff derrière qui trimballe la valise nucléaire, c'est ridicule et contraire à la fonction monarchique propre au président de la Vème République. Peut-être est-ce un mal corrézien: il se fait ainsi l'héritier de Chirac II (2002-2007) qui était alors un roi fainéant digne de l'époque mérovingienne.

Quand le monarque ne fait plus son boulot de monarque, cela donne une raison de plus aux Français d'être nostalgiques, cette fois de la monarchie tronquée de 1958.

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L’abdication n’est pas une démission

4 Juin 2014, 17:02pm

Publié par AF Provence

Abdication, monarchies et allongement de la durée de vie - L’abdication n’est pas une démission
Abdication, monarchies et allongement de la durée de vie
(article de Jean Bonnevey publié sur http://metamag.fr/ le 02/06/2014)

« Le roi est mort, vive le roi ». La formule a peut-être fait son temps. En effet la monarchie a le mérite d’évoluer et de s’adapter pour survivre et assurer son rôle essentiel, la continuité de la nation au-dessus des partis.
Aujourd’hui, avec l’allongement de la durée de la vie, les souverains qui meurent dans leur lit le feront à des âges très avancés. Le sang neuf  lui-même sera déjà bien âgé quand il montera sur le trône. L’abdication du roi d’Espagne après celle du pape montre que les souverains, seraient-ils pontifes, prennent la mesure du changement. Le changement de génération, l’indispensable renouvellement, ne peut plus attendre la mort. Le  geste de Juan Carlos sera sans doute imité de plus en plus souvent, à l’exception notable sans doute de la reine d’Angleterre.

 

Quand les rois mouraient à 40 ans, leurs enfants de 18 ans ou bien plus jeunes prenaient la relève. Certes il y avait de longs règnes mais pas, sauf à de rares exceptions, de règnes interminables. Et puis du temps de Ramsès II ou de Louis XIV, c’est le monarque qui faisait l’époque. Aujourd’hui les souverains qui ont fait leur temps sont trop décalés. Pour maintenir, il faut tout changer pour que rien ne change comme l’expliquait le « guépard » et cela passe maintenant  dans notre monde de communication, par la personne et l’image du roi. Et puis, c’est vrai qu’un jeune souverain ne peut pas être déjà vieux….  Si Alexandre était monté sur le trône à 60 ans, il n’aurait sans doute pas conquis le monde.
C’est vrai que les rois n’ont plus le pouvoir qu’ils avaient avant et souvent ils en ont moins qu’un président ou un premier ministre, mais ils incarnent malgré tout la fonction royale. L’intelligence des souverains sera donc de sentir quand leur image usée ne sert plus à la noblesse de leur fonction. Juan Carlos a donc bien agi pour la survie d’une monarchie qui était de plus en plus contestée à travers sa personne.
Cela n’a rien à voir avec le jugement que l’on peut porter sur son règne, qui ne se limite ni à sa chasse aux éléphants ni à une crise économique dont il n’en pouvait mais. On peut ne pas aimer ce roi, mais son règne illustre la grandeur du principe dynastique. Voilà que se manifeste objectivement une supériorité institutionnelle des dynasties sur les monarques républicains. Un président ne peut pas abdiquer. Il peut certes démissionner mais en cas de crise, il est toujours l’otage des élections et de la politique politicienne, pas le vrai souverain, en tout cas beaucoup moins.
Le cas espagnol va devenir un cas d’école
Trente-neuf ans après avoir accédé au trône, le roi d'Espagne, Juan Carlos, 76 ans, a annoncé, lundi 2 juin, sa décision d'abdiquer de la couronne. Le roi s'est ensuite adressé aux espagnols, à la télévision et à la radio  pour expliquer les raisons d'une décision motivée par le besoin de « renouveau » du pays. Pendant sa déclaration, il a évoqué plusieurs fois une « génération nouvelle, plus jeune, avec de nouvelles énergies, qui est décidée à prendre en main avec détermination les transformations et les réformes que la conjoncture actuelle appelle, pour affronter [...] les défis de demain ». Juan Carlos a évoqué son fils « qui incarne la stabilité, un des éléments clés de l'identité de l'institution monarchique ». A propos de Felipe, le roi a ajouté qu'il avait « la maturité, la préparation et le sens des responsabilités nécessaires pour assumer en toute confiance le rôle de chef de l'Etat ».
Felipe va monter sur le trone à 46 ans. Moderne et discret, Felipe de Bourbon a été élevé dans un unique objectif : devenir roi d'Espagne, un rôle préparé depuis l'enfance, qu'il assume aujourd'hui en prenant la succession de son père. Etudes à l'étranger, formation militaire : « Son objectif, son seul objectif, est de servir l'Espagne. Il lui a été inculqué, dans son for intérieur, qu'il doit en être le premier serviteur », a confié un jour sa mère, la reine Sofia. Sa mission : assurer la continuité d'une monarchie parlementaire instaurée progressivement avec l'arrivée sur le trône en 1975 de Juan Carlos, désigné par Francisco Franco comme son successeur.
C’est en effet la volonté du « caudillo » d’avoir voulu une continuité monarchique pour stabiliser l'Espagne et  cicatriser les plaies de la guerre civile… sans Franco pas de Juan Carlos. Le souverain a voulu démocratiser le pays, en fait le normaliser. Les plus franquistes des franquistes ont jugé qu’il faisait fausse route et trahissait. Par un coup d'état, ils ont voulu remettre le roi sur la route de la révolution nationale. Le roi a refusé et condamné les putschistes qui, le cœur gros, ont renoncé par fidélité au roi que Franco leur avait donné et donc à leur chef historique.  Ils sont rentrés dans le rang et en ont payé le prix.
Ce règne mérite d’être étudié sur sa paternité, « qui t’as fait roi?», ses premiers pas (trahison ou vision), ses orientations au fil des gouvernements, ses erreurs sur le tard (maladie mal gérée) et les scandales mal assumés mais pour finir un départ qui ne manque ni de panache ni d’intelligence et qui devrait servir de leçons à tous ceux qui sentent qu’ils n’ont plus prise sur les événements, qu’ils ne peuvent plus jouer leur rôle.
Finalement les rois sont peut-être plus imprégnés de l’intérêt général et national que les présidents de tous élus par quelques-uns.


Illustration en tête d'article : Juan Carlos s'adressant au peuple espagnol pour annoncer son abdication.

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"Il faut refaire l'Europe. Comment? "

25 Mai 2014, 07:12am

Publié par AF Provence

A la veille des élections européennes, Mgr le Comte de Paris vient de publier le communiqué suivant sous le titre: "Il faut refaire l'Europe. Comment? "


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L’Europe n'a pas attendu Monsieur Monnet  ni Monsieur Delors pour exister. Depuis des siècles, l'Europe a tenté de se bâtir selon deux schémas que l'on retrouve encore de nos jours.

- L’Europe fédérale, celle du Saint-Empire Germanique héritière des Romains, a fait souche avec Charlemagne puis les Habsbourg l'ont poursuivi. Cette Europe s’appuyait sur des conquêtes éphémères, mais surtout sur la puissance de l'économie, celle des marchands et des banquiers, ainsi de la ligue Hanséatique Germanique, de la Banque Függer autrichienne et du Zollverein de Bismarck, premières ébauches modernes d'une Europe sans frontières, que nous retrouvons de nos jours au travers de la Banque centrale Européenne et de ses affidées aux ordres de Berlin.

- Face à cette Europe, dès le Moyen Âge, des gens riches ou pauvres, artisans, artistes ou étudiants parcouraient ce continent d'un bout à l'autre, à la recherche du savoir, ils ne craignaient ni les intempéries ni les brigands. L’Europe de la culture, spirituelle ou sacrale, a toujours existé et les maîtres enseignaient le beau, le bon et le juste . N'oublions pas tous ceux qui allaient révérer les reliques des lieux saints d'Espagne, de Russie, de France ou d'ailleurs. Nous avons de la difficulté à comprendre, à appréhender, avec nos esprits matérialistes étroits, ce formidable mouvement qui poussait les hommes, les femmes et les enfants à la recherche de la connaissance et de la foi. C'était éblouissant. Cette autre Europe fut encouragée par les Rois Capétiens protégeant cette recherche culturelle sans frontières et cette foule de gens en quête de leur vérité et de besoin de savoir.



La Papauté en ces époques est encore confuse. Elle avait néanmoins su créer un « cordon  ombilical » entre tous les états européens. Très vite, les Capétiens ont compris qu'il fallait séparer le pouvoir temporel du pouvoir spirituel. Cette séparation nécessaire a été maintenue jusqu'à nos jours et elle n'empêchait alors aucunement chacun, de vivre sa vie dans la foi.
Comte de Paris Figaro
La révolution de 1789 a coupé le tronc de l'arbre pour créer une civilisation différente et plus moderne, matrice de toutes les révolutions suivantes, créant dans ses gènes le besoin d'intervenir dans la conduite des autres états et leur imposer un modèle appelé démocratie, au nom de la liberté des peuples à disposer d'eux-même. C'est ainsi que le « printemps Arabe » s'est transformé en chaos dont profitent les Djihadistes... 1789 a initié le début des dislocations d'une Europe qui s'était créée de façon naturelle fondée sur un terreau Chrétien sans frontières.

Qu'elle le veuille ou non, qu'elle le puisse ou non, la France, de par sa situation géostratégique, a toujours eu un rôle primordial à jouer dans la construction d'une Europe confédérale d'états souverains.

Elle se situe en effet à la croisée des courants est-ouest qui vont de l'Atlantique à l’Oural et nord-sud de la Baltique à la Méditerranée. Tant que la France et la Russie demeurent fortes et puissantes ensemble, ces deux pays peuvent contenir les visées hégémoniques de l'Allemagne.

Or aujourd'hui, l'euromark est devenu insupportable et mortifère pour l'Europe. Je n'oublie pas que Pierre le Grand avait exigé de son pays la Russie de prendre exemple sur la France. La langue Française fûu longtemps la langue diplomatique de l'Europe.

L’Europe dont nous avons hérité à ce jour est fondée sur un déni de démocratie puisque le résultat d'un référendum a été considéré comme nul et non avenu par un tour de passe-passe en faisant voter le Congrès pour revenir sur la volonté du peuple. En fait, le politiquement correct devient souverain, châtiant implacablement ceux qui n'accepteraient pas le fait des eurocrates...

Oui, l'Europe peut et doit être reconstruite. Il ne s'agit pas de faire table rase pour bâtir autre chose, mais de modifier les aspects les plus néfastes de ce « légo » qui renie l'économie de plusieurs pays.

Certains étudient déjà les étapes afin de détricoter l'euro, et chez nous, des économistes visualisent la sortie possible de l'euro. Personnellement je pense que chaque état européen doit pouvoir recouvrer sa souveraineté monétaire, remettre en place sa propre banque centrale, libérée du mark tout en conservant l'euro comme monnaie d'échange commerciale internationale. Puis, cas par cas, signer des accords limités dans le temps et renouvelable sur des sujets communs.

Il faut avoir le courage d'établir une zone monétaire libérée du dollar car le déficit vertigineux des USA pompe toutes nos énergies. Alors il faut poursuivre ce raisonnement jusqu'au bout et créer avec la grande Russie cette zone monétaire commune. Mais la France est à reconstruire également. Je souhaite que nos gouvernements comprennent que l'on ne gagnera pas le pari d'une France forte en ruinant nos entreprises grandes ou petites. Ce sont elles qui font vivre notre pays. Il conviendrait alors, n'en déplaise à Bruxelles, de revenir à des méthodes de gouvernance économique qui ont fait leurs preuves. Tel «le plan» qui, sous de Gaulle et Pompidou, a relevé notre pays. Mais également rétablir des frontières adaptées pour arrêter les vagues d'une immigration incontrôlable dont nous n'avons ni la possibilité d'accueil, ni les moyens de faire vivre par un travail approprié.

J'ajouterais qu'il est suicidaire de démanteler notre armée alors que l'avenir s' assombrit.

Quant au système bancaire, il doit être réformé afin d'éviter dérives et dilapidation de notre économie. Gouverner c'est prévoir et non pas attendre que le sucre vous tombe tout naturellement dans la bouche. On ne gouverne pas en tentant de forcer la nature à se conformer à quelques idéologies que ce soit, on gouverne en prenant le vivant à bras le corps.

Je conseille à mes lecteurs de relire une bande dessinée de Goscinny et Uderzo, « Obélix et compagnie », parfaite démonstration du comment détruire un pays par l’appât du gain et de l'argent facile.
 


Mgr. le Comte de Paris,

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Le Comte de Paris contre le traité de libre-échange transatlantique

9 Mai 2014, 07:34am

Publié par AF Provence

Monseigneur le comte de Paris s'exprime contre le Traité de Libre Échange Transatlantique

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Dans une série de trois tweets publiés ce mardi sur son compte twitter,  Monseigneur le comte de Paris, s'est exprimé contre le traité actuellement négocié entre les États-unis et la commission européenne, qui prévoit la création d'une zone de libre-échange commerciale Transatlantique.


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Un 21 janvier exceptionnel

15 Janvier 2014, 22:23pm

Publié par AF Provence

C'est officiel,


le prince Jean de France sera à LYON,

mardi soir prochain pour la traditionnelle messe du 21 janvier

et la galette des rois des sections du CRAF et de la RN qui suivra...

La messe aura lieu à 19h00, en l'église Saint-Denis de la Croix-Rousse.

 

Prince Jean de France

 

A MARSEILLE, deux messes:

- 18h30, Eglise Saint Pie X, 44, rue Tapis Vert (1er),

suivie d'une conférence de M. l'abbé TOULZA

 

- 19h, Basilique du Sacré-Coeur, 81 avenue du Prado, 8ème.

Messe célébrée par Monseigneur Jean-Pierre ELLUL, à la demande de la Fédération Royaliste provençale et du Cercle Bourbonien.

Christophe GUIDA à l'orgue et Laurent FRIS à la trompette.

A la fin de la messe, lecture sera faite du texte d'Albert Camus "Le meurtre du roi prêtre..."

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L’appel du comte de Paris pour la nouvelle année

2 Janvier 2014, 07:29am

Publié par AF Provence

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A notre époque dite moderne, il semble que l’être humain ait perdu l’une de ses composantes essentielle : l’âme et le désir de transcendance qui en est le témoignage. Soit parce que nous avons oublié son existence, soit parce que notre mental l’a occulté.

Il est vrai qu’une dimension intérieure infinie est un espace encombrant pour les esprits matérialistes. De fait nous évoluons dans un monde binaire, régenté par le grand ordinateur et la virtualité. L’harmonie ne peut, dans ces conditions, donner libre cours à sa symphonie, puisqu’elle se trouve face à un électro-encéphalogramme plat...

Confrontés aux terrifiants événements, aux drames humains qui tentent d’effacer notre société, jusqu’à notre civilisation chrétienne, sans oublier les guerres modernes de religion en Afrique ou au Moyen Orient et qui en font partie, alors des lumières d’espoir surgissent et nous permettent de réagir, car aucune espérance ne peut être définitivement perdue. Il va de notre humanité entière.

Certes il n’est pas question de revenir en arrière, de recréer de toutes pièces un monde ancien et figé. Mais nous devons prendre conscience de la nécessité et de l’urgence d’un véritable engagement dans la construction du présent et de l’avenir.

C’est un appel que je me dois de lancer, afin de partager avec chacun d’entre vous une nouvelle prise de conscience. Notre tâche sur terre est de faire vivre les énergies Divines. Elles sont belles, Elles sont bonnes, Elles sont justes.

Nombreux sont les Français qui l’ont compris et qui le vivent. Ils veillent telles les sentinelles de notre âme et nous apportent l’exemple de ce nouveau combat pacifique et non violent qui pourra enfin déplacer les montagnes avec le sourire de l’espoir.

Je souhaite, pour chacun et pour vous tous, que le chemin initiatique du sens et de la signification de la vie puisse sans cesse être approfondi. Contre vents et marées, je suis et serai avec vous.

Bonne et heureuse année 2014.

Henri, Comte de Paris, Duc de France -

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" Faire la France, pour défaire la France?"

18 Décembre 2013, 23:20pm

Publié par AF Provence

Le comte de Paris publie une Tribune dans le Figaro " Faire la France, pour défaire la France?".

Texte publié par le site http://www.la-couronne.org/

Mercredi 18 décembre, le journal le Figaro a publié une tribune exceptionnelle du Chef de la Maison royale de France, intitulée "Faire la France pour défaire la France ?".

 

photo.pour.blog.1.jpg

Dans cette tribune politique, Monseigneur le Comte de Paris a exprimé son indignation à propos du récent rapport sur l'intégration remis à Matignon et demande officiellement au Président de la république : "une condamnation sans appel de ce rapport et de son contenu qui vise non pas à changer la France, mais à la noyer comme une nouvelle Atlantide".

"Même si, pour des raisons historiques évidentes, je ne suis pas républicain, jamais depuis notre retour d'exil la légitimité que nous incarnons n'est venue s'opposer à la volonté du peuple français mais ce respect de la légalité républicaine ne m'exonère pas de mes devoirs de Chef de la Maison Royale de France et de mes devoirs de Français (...) L'amour que je porte à la France m'oblige à crier ici publiquement mon indignation contre ce projet " 

Afin que tous les Français qui n'auraient pas pu lire ce formidable appel de l'héritier de la dynastie qui créa notre pays la France, puissent le faire, nous publions l'intégralité de la tribune de Monseigneur le Comte de Paris de jure Henri VII de France .


Se connecter à l'adresse: http://www.la-couronne.org/blog/le-comte-de-paris-publie-une-tribune-dans-le-figaro-faire-la-france.html

ou cliquer sur l'image ci-dessous:

 

comte Paris et intégration

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XXe anniversaire de Maëstricht : Une importante déclaration du Prince sur la France et l’Europe

25 Novembre 2013, 00:49am

Publié par AF Provence

Les Français vivent actuellement drames et cauchemars à répétition. La crise, la dette poussent à grande vitesse le pays vers la banqueroute. Les impôts ont atteint un seuil d’intolérance. Notre industrie s’effrite et la France est vendue par petite morceaux en douce aux Wahabites et aux Qataris, sans que les médias trouvent les moyens de nous informer.

    L’invasion rampante d’un islam conquérant et plus qu’arrogant dans notre pays où ils se croient déjà les maîtres et se comportent comme tels, rend les Français malades. 

   Quant à l’Europe, elle n’est même plus pour eux, une planche de salut. Il y a plusieurs années, bien avant que l’idée du traité de Maëstricht ne prenne consistance, nous avions été conviés à un dîner-débat de décideurs européistes. Un grand silence s’installa parmi nos commensaux lorsque la Princesse posa LA question : « Quelle Europe désirez-vous construire, fédérale ou confédérale ? » Dans celle-ci, chaque Patrie conserverait son identité culturelle, ses spécificités et ses pouvoirs régaliens : la justice, la monnaie, la diplomatie et la Défense. Ce qui permettrait à l’Europe d’additionner ces multiples différences devenues un « en plus » pour tous. Un silence de plomb fut la réponse. Au point, qu’intimidée, la Princesse eut peur d’avoir prononcé une énorme bêtise incongrue face à ces « sages »...


   Néanmoins, force est de constater l’échec de l’Europe de Maëstricht. Aujourd’hui, il est clair qu’une gouvernance tremblante de peur, de lâcheté devant l’abîme qui continue de se creuser, ne veut ni bouger ni écouter. Les Français de plus en plus nombreux constatent l’échec de l’Europe et la mort prévisible si nul ne prend la France à bras le corps. Il est inimaginable de penser que l’euro, cette monnaie que les experts voulaient commune, ait été lancée sans étude préalable approfondie, sans vision à long terme et sans véritable structure, à partir d’un néant subjectif et par une simple multiplication à données variables !... Comment ne pas s’étonner, alors, que, du jour au lendemain, le prix de la baguette de pain ait doublé et le reste à l’avenant ?

   Il devient urgent de repenser l’Europe et la place de la France dans cette nouvelle confédération. Remettre les solutions aux calendes grecques serait compromettre définitivement le redressement de notre économie, car, au final, c’est la banqueroute qui nous attend. Ne nous comportons pas comme Gribouille qui, pour mettre à l’abri de la pluie ses habits neufs, ne trouva rien de mieux que de se mettre sous un pont au milieu d’un torrent furieux. Vendre nos industries, notre agriculture, nos terres au-delà des mers et des morceaux de France à l’Etranger, aux Wahabites , aux Qataris en leur permettant même d’acheter nos églises que l’on abandonne à la ruine pour justifier de les transformer en mosquée (plus de 1200 mosquées seraient ainsi érigées), cette mise à l’encan de notre patrimoine pourrait, un jour, être considéré comme haute trahison, une trahison irrémédiable car on ne dépèce pas la France, on ne tue pas sa spiritualité et toute la beauté qui en découle. Comment ne pas évoquer l’amour d’un grand nombre de Français pour leur région, leur terroir alors que les campagnes se désertifient au profit de mégalopoles sortes de tumeurs cancéreuses sur notre tissu social ?

(Photo : La Couronne)

   Ces Français souffrent de la délocalisation de nos industries qui périclitent et pour conséquence des millions de Français vont grossir l’armée des chômeurs. Pleure, oh Pays bien aimé ! car je partage avec beaucoup de Français la quasi certitude qu’une volonté extérieure puissante, soutenue par des relais intérieurs, a la volonté de détruire la France éternelle, sa culture, son humanisme et ses valeurs ontologiques. On ne jette pas la France tel un kleenex déchiré.

   
Il est donc urgent de construire l’Europe confédérale, l’Europe des Patries telle que le Général de Gaulle en avait la vision avec Conrad Adenauer. Le premier pas devrait être de proposer les moyens de détricoter l’euro. De nombreux économistes ont des propositions concrètes à faire, des projets déjà formulés. Chaque pays, en conservant sa monnaie, pourrait retrouver une souplesse politique donc économique et financière pour relancer la croissance avec la possibilité de jouer sur le cours de la monnaie, encadrée au sein d’un serpent monétaire mais aussi en allégeant les charges insupportables des patrons d’industries de PME ou PMI qui aimeraient embaucher. Les Banques Centrales souveraines de chaque pays maintiendraient l’euro pour les échanges commerciaux extérieurs. Prenons exemple sur le pragmatisme de nos voisins Anglais qui ont conservé la souveraineté régalienne de leur monnaie, tout en étant partie prenante de l’Europe.

   Le pragmatisme en politique donne de meilleurs résultats qu’une idéologie, toujours éloignée de la réalité et de ceux qui soufrent, qui peinent. Voudrait-on voir disparaître les pauvres, les chômeurs, les classes moyennes que l’on continue de matraquer fiscalement, que l’on prive de travail et bientôt des biens essentiels à la vie ? Pourtant au début de ce nouveau quinquennat plusieurs grands experts avaient fait parvenir à l’Elysée une sévère mise en garde accompagnée de propositions, de projets pour redresser la France et tenter d’arrêter cette terrifiante glissade vers l’abîme. Ce fut lettre morte et manifestement sans même avoir été lue. Certes le libre-échange, tel que vécu, totalement débridé face à la mondialisation incite au super enrichissement de ceux qui s’en sont déjà donné les moyens et à l’appauvrissement de ceux qui ont déjà été laissés pour compte. Du temps où, ce que l’on nommait le PLAN, existait encore notre économie et notre industrie se portaient mieux...


   
Si l’Europe des Patries trouve la volonté politique de se construire, avec pragmatisme, il conviendrait de protéger chaque pays et à fortiori l’Europe confédérale en rétablissant nos frontières respectives, nécessaires à notre économie, mais aussi afin de pouvoir juguler les invasions dont nous sommes victimes et principalement celle de l’islam tout en conservant le pouvoir et le devoir de renvoyer chez eux ceux qui profitent de notre sécurité sociale sans contrepartie de travail. Aujourd’hui les Français sont refusés à la porte des hôpitaux qui reste grande ouverte aux immigrés quels qu’ils soient, même sans papiers ni argent. Ce sont les contribuables Français qui en supportent le coût. 

Parallèlement, la France devrait avoir une politique familiale favorisant la natalité des Français afin de résister à la pression démographique du Sud. Actuellement, le laxisme d’une politique des vases communicants est la cause principale de bien des maux. Tâchons de faire mentir Lénine qui disait : « L’Europe est un ventre mou qu’il faudra engrosser ». L’islam de la charia, actuellement, ne s’en prive déjà pas. Pour l’instant, la Commission Européenne de Bruxelles est semblable à ces gravures cauchemardesques du grand artiste Piranèse, fruit de la divagation mentale de fonctionnaires sans mandat électif, ou de lobbies de tout calibre, aussi nombreux que les puces sur un chien errant et des banques dont on ne distingue plus la vocation si ce n’est la loi du plus fort et celle de l’argent roi, laissant l’Homme nu dans un marécage.

   Si j’écoute les vieux sages et les jeunes sages, il en existe encore en France, travailler pour construire une Europe confédérale ne leur semble pas une utopie. Il faut en avoir le courage, ce n’est pas ce qui manque aux Français. Cela permettrait de soulager notre voisin d’outre-Rhin, il ne serait plus seul à supporter le poids mal réparti d’une Europe en perdition. Prétendre vouloir idéologiquement faire le bonheur des peuples malgré eux autorisa Lénine puis Staline à tuer plus de trente millions d’individus.

   La France est encore riche de possibilités, d’hommes et de femmes intelligents, capables, responsables : c’est à eux qu’il faudra s’adresser pour le présent et l’avenir.


Vivent la France et les Français.


Paroles d’Henri VII, Comte de Paris, Duc de France.


22 novembre 2013

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L'entretien du duc et de la duchesse de Vendôme à "Gala"

2 Octobre 2013, 23:14pm

Publié par AF Provence

Le magazine "Gala" vient de publier un entretien aves le duc et la duchesse de Vendôme. Même si les propos sont surtout consacrés à la vie familiale, cet article contient des éléments intéressants sur ce que pense le prince Jean.


Aider Gaston, trois ans et demi, et Antoinette, dix-neuf mois, à tracer leur propre chemin, leur transmettre l’esprit de famille des Orléans et la fierté de leur histoire tout en les ouvrant au monde dans lequel ils vivent… Le couple se confie sur le bonheur – et les défis – d’être parents.


Gala: Votre mariage a été célébré en mai 2009. Fonder une famille rapidement, c’était important pour vous?
Le duc de Vendôme : Nous sommes toujours à la recherche de ce qui nous correspond profondément. Pour moi, le mariage et la paternité sont l’aboutissement d’une volonté intime, c’est lorsque l’on a une femme et des enfants que l’on commence à vivre vraiment. Je suis proche de Gaston et d’Antoinette, très impliqué auprès d’eux au quotidien. Mon fils a beaucoup d’énergie, ma fille, beaucoup de caractère. Il faut s’accrocher, mais l’aventure est formidable. Devenir père c’est ne plus faire les choses pour soi-même, mais donner de nouvelles perspectives à son existence. Pour un homme, il n’y a rien de plus valorisant.


fdf-jgpa-1 Gala: Comment souhaitez-vous les élever, les aider à grandir?
Le duc de Vendôme : Je veux avant tout qu’ils mordent dans la vie à pleines dents. Il y a tellement à faire et à voir, tellement de personnes passionnantes à rencontrer. Du haut de ses dix-neuf mois, Antoinette comprend déjà beaucoup de choses, Gaston, qui a trois ans et demi, est très attentif. Philomena et moi, nous nous appliquons aussi à leur enseigner les valeurs et les principes chrétiens qui nous paraissent essentiels. Et l’esprit de famille, fondamental pour nous.
La duchesse de Vendôme : Mon mari et moi souhaitons que nos enfants soient libres de leurs choix. Gaston est le descendant d’une longue et prestigieuse dynastie, ce qui est important, c’est qu’il s’épanouisse pleinement. Il pourra décider de devenir marin pêcheur ou coureur automobile, peu importe, l’important est qu’il suive son chemin en faisant les choses de son mieux.
Gala : Avez-vous déjà pensé au jour où il vous faudra lui expliquer sa condition de prince, ce qu’elle implique ?
Le duc de Vendôme : J’ai eu la chance, lorsque j’étais enfant, que jamais on ne me dise : «Tu es le descendant des rois de France, alors voilà ce que nous attendons de toi.» Nous ferons tout pour que Gaston puisse connaître cette liberté-là à son tour, tout en gardant une conscience pleine et entière de son héritage.
La duchesse de Vendôme : Depuis un peu plus de deux ans, nous habitons à Dreux, tout près de la chapelle royale où sont inhumés les Orléans. Gaston s’est très vite intéressé à ce que la chapelle représente. Catherine et Fatiha, les guides du domaine, qui sont très attachées à lui, lui en parlent souvent, il n’est pas rare qu’il s’échappe pour aller les rejoindre pendant qu’elles travaillent. Notre fils s’imprègne de l’histoire de ses ancêtres, pour l’instant il ne pose pas de questions. Le jour où il en posera, mon mari lui expliquera que ses aïeux étaient princes et rois, et que, le moment venu, il deviendra, comme eux, le chef d’une grande famille. Nous lui dirons que c’est une grande chance, une chance qui ne lui confère aucun privilège, mais des devoirs, envers sa famille d’abord, mais aussi envers le nom qu’il porte, dont il peut être fier et dont ses enfants devront pouvoir être fiers à leur tour. Nous lui dirons aussi qu’il fera des erreurs, que ses erreurs lui coûteront peut-être plus cher qu’à d’autres, mais que, quoi qu’il arrive, il s’en relèvera.
Gala : Pensez-vous que la famille de France souffre d’une mauvaise image dans l’opinion ?
La duchesse de Vendôme : Je suis persuadée que les Français gagneraient à la connaître un peu mieux. Les Orléans sont avant tout une belle, une très belle famille, où l’on se querelle, certes, parce que tous ses membres ont des caractères entiers, mais où l’on se parle, où l’on s’estime. Jean et ses cousins ne manquent pas une occasion de se retrouver, que ce soit pour les mariages, les baptêmes ou les vacances. Ils se rassemblent aussi tous les deux ans en souvenir de la comtesse de Paris, leur grand-mère adorée qui les réunissait tous les étés. Certains viennent des Etats-Unis, d’Allemagne, de Grèce, d’Espagne. Pour tous, l’attachement est là, bien vivant.
Gala : Monseigneur, espérez-vous que votre travail à la tête de votre association, Gens de France, contribuera à changer les choses ?
Le duc de Vendôme : Je le souhaite, oui. Depuis plusieurs années, je m’efforce par exemple de rendre l’histoire accessible aux jeunes défavorisés ou marginalisés pour toutes sortes de raisons. Je leur fais visiter des lieux comme la basilique de Saint-Denis, je leur raconte tout ce que je sais, je constate à quel point il manque à ces jeunes un enracinement, des perspectives. Ces actions sont très concrètes, elles me permettent aussi de garder une certaine… discrétion. Je pense en effet que lorsqu’on ne peut plus faire un pas sans être reconnu, il est difficile d’avancer. Pour Philomena et moi, la vie publique ne peut s’accomplir au détriment de la vie privée.
La duchesse de Vendôme : Notre histoire est une belle histoire. J’ai connu mon mari à un moment de ma vie où je ne pensais ni à me marier ni à avoir des enfants, où j’avais envie d’aventure, de parcourir le monde. J’ai rencontré Jean dans un dîner. Lorsqu’il m’a rappelée, j’étais sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, je lui ai dit : « Si vous voulez prendre un café, c’est demain à Cahors ou dans trois jours à Moissac. » Il a pris le train de nuit et m’a téléphoné le lendemain en m’annonçant : « Je suis à Cahors. Pour un café, c’est toujours O.K. ? » Quand il m’a demandée en mariage, c’était une évidence. J’avais l’impression de le connaître depuis toujours.

Propos recueillis par Isabelle Rivère
Fils du prince Henri d’Orléans, comte de Paris, et de la princesse Marie-Thérèse d’Orléans, duchesse de Montpensier, le prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme, est l’héritier des rois qui se sont succédé sur le trône de France depuis Hugues Capet, et le descendant direct de Louis-Philippe, roi des Français d’août 1830 à février 1848. Branche cadette de la maison de Bourbon, la maison d’Orléans doit son nom au deuxième fils de Louis XIII, Philippe de France, duc d’Orléans, le frère de Louis XIV.

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" Sommes-nous encore en démocratie et pour combien de temps?"

23 Avril 2013, 23:55pm

Publié par AF Provence

Le Comte de Paris a publié sous ce titre mardi 23 avril un communiqué sur le vote de la loi sur le mariage homosexuel.

Le texte complet a été publié par le site la couronne.

 

comte de Paris et assembée

Extrait: "Chacun a le droit de mener sa vie comme il l'entend et comme cela s'est fait depuis des temps immémoriaux jusqu'à nos jours, sans tambours ni trompettes. Oui, nous respectons le choix de vie de nos amis. C'est leur droit et il faut le protéger. Mais nous ne souhaitons pas que nos principes soient déviés, qu'ils soient totalement et officiellement inversés, condamnés sans référendum. " Henri, comte de Paris, duc de France

 

 

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