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Réflexions post-électorales

31 Mars 2014, 12:05pm

Publié par AF Provence

 21janvier 12-Paris 3   C’est quand même réjouissant, les soirées électorales. C’est certainement le moment un peu sacré où tout le monde se croit obligé de parler en bien de la France et des Français. C’est pour la France qu’ils veulent que ça change, c’est pour les Français qu’ils veulent des réformes et tout de suite.

    Pour un peu, ils nous parleraient de grandeur, voire de « racines ». Alors bien sûr, le nom de notre pays est invariablement accompagné du mot « République » pour bien se distinguer du Front national pour l’UMP et le PS et les micros satellites de ces formations, tandis que le Front national se drape, lui aussi, des oripeaux de Marianne pour affirmer aujourd’hui qu’il joue dans le même club.

    Reste que la France qu’on essaye de dissoudre dans l’Europe atlantiste, dont on essaie de cacher, à gauche comme à droite, les origines et l’histoire, que l’on caricature et que les intellectuels qualifient de « moisie », cette France ne compte guère tout au long des mandats. Excepté en période électorale, période au cours de laquelle la vieille maquerelle que je ne nommerai pas, un peu trop fardée en tricolore pour la circonstance, semble se pencher sur son lit de douleur pour feindre de lui prodiguer les soins consécutifs aux mauvais traitements de marâtre qu’elle lui fait subir tout le reste du temps.

    N’empêche que de voir les « roses » dans les choux est réjouissant. Leur arrogance et leur sectarisme quand ils sont au pouvoir rend les « roses « proprement irrespirables. L’UMP, quant à elle, revient aux affaires dans un grand nombre de communes : on sait qu’il ne faut rien en attendre de plus. Le FN ? Il effectue une percée significative notamment dans le midi : attendons de voir ce que cela donnera dans la durée.

    Nous savons que la couleur politique ne constitue ni une garantie, ni nécessairement un obstacle à la qualité personnelle de ceux qui prennent la destinée d’une cité en main. Il s’agit bien d’élections locales et d’un rapport de proximité entre un maire et une population. Mais ne boudons pas notre plaisir. D’authentiques et honnêtes patriotes déclarés, fussent–ils républicains, se trouvent à la tête d’un peu plus de dix villes dans ce pays, parmi lesquels l’excellent Robert Ménard à Béziers. C’est incontestablement une bonne nouvelle pour la France. On a beau être royaliste lucide : on peut, on doit lever un verre.

 

Olivier Perceval,

secrétaire général de l’Action française

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