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Compte rendu du café politique du 6 février

7 Février 2007, 17:14pm

Publié par JRP

Quelques nouvelles pistes de réflexion tirées du dernier café politique aixois de la FRP:

Les institutions politiques de la France,

Restaurer l’Etat !

 

 En 1940, la France n’avait plus de constitution. On pourrait faire le parallèle avec aujourd’hui, car il nous est difficile de dire que l’Etat existe toujours. Notre constitution est vide de toute signification, le politique est dilué.

 

 Dans Kiel et Tanger, Maurras définit l’Etat absolu comme un Etat indépendant, sans parlement ni démocratie. La monarchie absolue n’est ni arbitraire, ni despotique, elle respecte les lois fondamentales du royaume. Louis XVI a créé un vide du pouvoir par manque de fermeté.

En 1791, l’assemblée constituante introduit l’idée d’un texte écrit qui se substitue aux lois non écrites. La Vème  république est un régime présidentiel fort… mais qu’en reste-t-il ? 30 ans après De Gaulle, il ne reste plus rien de cette constitution. Une des raisons de cette perdition : la fonction du chef de l’Etat est laissée au grès d’un vote, il n’y a plus d’arbitre.

 

 Une réforme intellectuelle et morale est-elle possible ?

E. Renan dans La réforme intellectuelle et morale (1872) ne croit pas à l’utopie. Selon lui, la France est avilie par le suffrage universel (nous sommes à la fin du XIX° siècle !)

 

 La souveraineté de la nation française ne se partage pas. Le suffrage universel a ruiné le régime parlementaire de la IIIe république. Alors, la démocratie peut-elle être organisée ? Peut-on organiser ce qui ne veut pas être hiérarchisé ?

La république entraîne l’instabilité ministérielle, mais c’est arrivé également sous la monarchie. Toutefois, le grand bien fait de la monarchie est l’unité. Malheureusement il a manqué à Louis XVI le charisme et l’autorité d’un Louis XIV.

 

 Dans Mes Idées Politique, Charles Maurras explique que c’est la famille qui fonde l’Etat. Maurras était pour le vote des femmes, car dit-il « le suffrage universel est conservateur ». Ce suffrage doit donc élire une représentation mais pas un gouvernement car il n’implique pas forcément le bien commun. Par ailleurs, l’adhésion à l’Europe ne doit pas empiéter sur la sécurité et l’honneur national. La patrie française ne s’est pas formée avec un « contrat » entre ses enfants. La nation est la « représentation en termes abstraits d’une forte réalité «  (CM).

Si le patriotisme est la piété envers le sol national, le nationalisme est l’héritage moral et spirituel des pères et la réaction à tout ce qui s’attaque à la nation. Il veut la sauvegarde de tous ses trésors, protège le territoire de l’invasion, et défend la nation des ennemis de l’extérieur comme de l’intérieur.

Dans Dictateur et Roi, on peut lire que l’histoire nous enseigne que les grandes crises ne se résolvent pas sans dictature. Or la seule forme sensée de l’autorité d’un seul est celle fondée sur une famille, qui « utilise le passé au profit du présent sans sacrifier l’avenir ». La monarchie est le couronnement du nationalisme intégral. Sans roi, ce que les nationalistes veulent conserver se perdra.

 La république a besoin de convaincre pour s’imposer, c’est une religion séculière, c'est-à-dire une parodie. La monarchie, elle, est une famille.

 

 La France est aujourd’hui menacée par de grands dangers à commencer par une immigration inassimilée et inassimilable. L’autorité de l’Etat ne s’exerce plus. Que peuvent les institutions actuelles ? Restaurer l’Etat est devenu une nécessité de salut public.

:: Clairette ::

 

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