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Mémoire et Histoire à Nice

17 Avril 2012, 15:13pm

Publié par AF Provence

blason alpes maritimes-a10b9Samedi 14 avril 2012, le cercle d'études de la section d'A.F. de Nice accueillait Michel Franceschetti, président de la Fédération royaliste Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui venait parler du thème "Mémoire et histoire".

Devant une quinzaine de lycéens, étudiants et jeunes travailleurs, l'intervenant fit la liste des diverses lois mémorielles depuis la loi Gayssot jusqu'à la loi Boyer sur le génocide arménien annulée par le Conseil Constitutionnel. Ces textes oublient le véritable génocide dont les Français furent victimes: celui de la Vendée.la-loi-taubira

La Mémoire est du domaine de l'absolu et n'accepte aucune remise en question. Elle ne permet pas le devoir d'oubli comme celui pratiqué par Henri IV pour mettre fin aux guerres de religion. Par contre, l'Histoire est une recherche rationnelle qui permet d'aider à l'action d'aujourd'hui.

La Mémoire aboutit à transformer la société en déracinés sans culture manipulés par le capitalisme mondialisé. Pour garder la France, nous devons défendre et faire connaître notre Histoire nationale.

La discussion qui suivit fut très animée et la soirée se termina autour de portions de pizza dans une excellente ambiance permettant de mieux se connaître et d'évoquer les actions futures dans les Alpes-Maritimes.

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Formigny: tout est possible pour les Français

16 Avril 2012, 14:21pm

Publié par AF Provence

   2012 est le six-centième anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc et cet événement va dynamiser le cortège traditionnel du 13 mai à Paris.


   L'aventure de Jeanne d'Arc a rendu http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d5/Formigny.jpgl'espoir aux Français mais la guerre de cent ans n'était pas terminée car les Anglais possédaient encore de grandes parties du territoire. Ainsi, hier, 15 avril, était un autre anniversaire, celui de la bataille de Formigny, près de Bayeux, qui, le 15 avril 1450, rendit toute la Normandie au royaume de France.

Elle est l'exemple que, quand une nation a un chef valeureux à sa tête (et surtout un roi soucieux de l'intérêt national) et une volonté de rester elle même, tout est possible. A méditer.

 

   Une excellente animation expliquant les prélimimaires et les phases de la bataille peut être consultée à l'adresse suivante:

http://formigny.free.fr/formigny1.htm

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Jean SEVILLIA dans le Var

16 Avril 2012, 00:39am

Publié par AF Provence

basilique St Maximin

 

« Réponses à des Questions que nous nous posons tous, plus ou moins! » 

 

Mardi 17 Avril 2012 à 20h 30

à la Basilique de Saint Maximin La Ste Baume

 

 

Conférence de Jean Sévillia,

Journaliste et historien,

à partir de son livre

«Historiquement incorrect »


Pour en finir

avec la manipulation de l'Histoire


Une recherche historique auprès des sources pour renouveler une rédaction de l’Histoire souvent partiale

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/13/Jean_Sevillia_2007.jpg/350px-Jean_Sevillia_2007.jpg

 

 

Présentation du livre par l’éditeur

  http://www.jeansevillia.com/photos/34.png  En France, plus que jamais, le passé s’invite dans le débat d’idées, mais sur le mode polémique.

   Qu’il s’agisse de définir l’identité nationale ou de s’interroger sur la place de la religion dans l’espace public, que la controverse porte sur l’héritage de l’Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu’il soit question de la réforme des programmes d’histoire à l’école ou de la création d’une Maison de l’histoire de France, tout est matière à division. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat.

   En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Quelle a été vraiment la part des Arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Âge ? L’Église a-t-elle fait obstacle à la science ? À qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l’homme ? Quel rôle l’immigration a-telle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l’islam dans notre histoire nationale ?

   Avec la même liberté de ton et la sûreté d’information qui avaient contribué à l’exceptionnel succès éditorial d’Historiquement correct, dont ce nouveau livre constitue le prolongement, Jean Sévillia sort ici des chemins balisés par le politiquement correct.

   Editions Fayard, 2011.

 

 

 

 

Source : http://www.jeansevillia.com

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La République ou la France : il faut choisir.

15 Avril 2012, 18:15pm

Publié par AF Provence

ÉDITORIAL DE L' AF 2000, n° 2837 :

On est entré dans la dernière ligne droite mais rien n’est joué, même si les media officiels, comme ils le font à chaque élection présidentielle, singulièrement depuis l’instauration du quinquennat, ont depuis longtemps choisi les deux candidats qu’ils somment les Français de qualifier pour le second round.


     Aucune surprise, d’ailleurs, ce sont les mêmes à chaque fois : le représentant du PS et celui de la droite libérale — peu importe leurs “personnes” : elles sont interchangeables —, frères ennemis d’un système politique, médiatique et financier dont les membres se serrent les coudes comme ceux d’une mafia qui, pour être légale, n’en partage pas moins l’objectif de toute mafia : l’appropriation d’un territoire donné — en l’occurrence la France — et sa mise en coupe réglée, au mieux des intérêts d’une hyperclasse mondiale dont le pays légal n’est plus que la courroie de transmission — la vieille ploutocratie est définitivement dénationalisée. En dépit de sa lourdeur marxiste, un film récent comme “Les Nouveaux Chiens de garde” révèle, à ceux qui auraient conservé encore quelque illusion sur le pluralisme de l’information, l’objectivité de nos experts médiatisés ou l’indépendance des journalistes et des hommes politiques entre eux comme vis-à-vis du pouvoir financier, les liens profonds unissant les membres d’une caste qui se renouvelle par filiation ou cooptation, jetant dans la géhenne d’un extrémisme diabolisé tous ceux qui s’opposent à son omerta.

   Le quinquennat, en permettant une plus grande fluidité de l’offre politicienne, correspond au rythme effréné et à la nature des intérêts des décideurs comme de leurs fondés de pouvoir : tout ce qui ressemble de près ou de loin au pouvoir régalien leur est insupportable, par ce qu’il suppose à la fois d’indépendance et de durée. Oui, en cela, le quinquennat est plus “moderne” que le septennat, comme le proclamaient les imbéciles au moment de son adoption, alors qu’il n’a fait qu’aggraver les défauts de l’élection du président de la république au suffrage universel qui, dès 1965, c’est-à-dire à sa première expérimentation, a été confisquée par les partis, au grand dam d’un général qui avait cru trouver enfin la “bonne formule” républicaine.

   Plus généralement, ce n’est pas pour rien si l’Europe, continent de la régression libérale, laquelle, ignorant la politique naturelle, inscrit au cœur des sociétés la compétition et la lutte pour la vie en lieu et place de l’amour, donc de la famille, a vu, lorsqu’elles subsistaient, ses monarchies devenir progressivement “symboliques” — c’est-à-dire fantomatiques. L’exception du Liechtenstein ne fait que confirmer la dérive de ces monarchies qui, en abandonnant les rênes de l’action politique à l’oligarchie, ont perdu ce qu’elles avaient de profondément symbolique, au vrai sens du terme. Le symbole est ce qui réunit pour faire exister, en l’occurrence le peuple, en ses Etats, et le Roi — le Roi à la fois au-dessus de ses sujets et sous leur regard —, en ses conseils. Ce qui suppose, ensemble, un pays réel jaloux de ses libertés et un prince actif — la personne du Roi, aimait à rappeler Boutang, est une “réalité effective” —, c’est-à-dire dont l’arbitrage, parce qu’il est régalien précisément, ne se réduit pas à compter, entre deux inaugurations de chrysanthèmes, les coups que l’oligarchie, qui a confisqué le pouvoir, inflige au peuple. Telle serait une “République couronnée” dont le roi serait au mieux inutile, au pire serf des partis : non, l’arbitrage royal consiste à sauvegarder l’essentiel, c’est-à-dire à garder sauves la société dans toutes ses prérogatives et la première condition de son existence : la nation. On comprend pourquoi la main de justice était un Main Justice pfattribut essentiel de la royauté : comme le rappelle le comte de Paris dans son billet hebdomadaire du lundi 2 avril : « La fonction primordiale de la justice a été de tous temps signifiée en France par la "main de justice" en ivoire, cette matière blanche pure, incorruptible et dure que les rois de France recevaient lors de leur couronnement à Reims. [...] La fonction du juge devrait être de rassembler, réintégrer, reconstruire ce qui a été dispersé, désintégré, détruit. Son rôle est alors de réunir ce qui a été désuni. Il incarne de ce fait le principe d’unité contre le pouvoir du chaos. »

   Le roi, par sa souveraineté, c’est-à-dire son indépendance, don de la naissance, assumait naturellement ce rôle, alors que le président de la République, élu d’une majorité artificielle au profit de quelques-uns, ne peut qu’ignorer, en son essence, le principe de justice. La république, régime des partis, c’est-à-dire de la division, est bien ce “pouvoir du chaos” évoqué par le Prince, comme la campagne présidentielle nous en fournit une nouvelle démonstration en faisant des besoins vitaux du pays des enjeux électoraux. Indépendance de la nation, conception de l’homme et de la famille : la République transforme les invariants de toute vie sociale en objet de négociations des lobbies. Ne parlons pas de l’existence même du peuple français, attaqué, avec la complicité du pays légal, dans sa cohésion culturelle et spirituelle par une immigration devenue l’arme de destruction massive des nations historiques, derniers obstacles à la mondialisation.

   La récente et dramatique affaire Merah, au cours de laquelle Sarkozy a été d’autant meilleur candidat qu’il a joué au chef d’Etat — hommage du vice à la vertu —, n’est pas seulement une tâche de sang indélébile sur un mandat caractérisé par l’incompétence généralisée du président et de ses ministres de l’intérieur successifs en matière de sécurité ou de lutte contre le terrorisme. Elle est la première conséquence, qu’on peut craindre, malheureusement, encore modeste, de l’effritement progressif de la carte identitécommunauté nationale sous l’assaut d’un communautarisme exogène introduit sur notre sol sous le double effet conjugué d’un capitalisme aussi stupide qu’apatride et  d’une idéologie cosmopolite, qui voue tout héritage national à la moisissure. Car les sacro-saintes “valeurs républicaines” sont arrivées en fin de course, après avoir développé toutes leurs contradictions, dont la moindre n’est pas d’avoir fait d’un pays charnel le terrain vague d’une idéologie. S’il suffit de proclamer “liberté, égalité, fraternité” pour être français, alors l’humanité entière est française et il n’y a plus que des Français de papier, qui comprennent la liberté comme l’obligation pour la société de reconnaître pleinement leurs différences, l’égalité comme le privilège de les ériger en droits inaliénables et la fraternité — tous bigarrés, tous frères — comme l’éclatement de la société en autant de communautés autistes et inassimilables, puisqu’il n’y a plus aucun héritage commun à assumer.


   Nous sommes au cœur du sujet. Certes, dans notre prochain éditorial, il nous faudra “prendre position” entre les différents candidats, puisque le régime nous impose un chantage permanent à la survie de la nation. Mais nous nous devions, aujourd’hui, dans cette dernière ligne droite, de rappeler les vices inhérent à un régime mortifère qui continue de se définir, négativement, par l’absence de Roi.

François Marcilhac - AF 2837

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Pour connaître le martyre des Vendéens

13 Avril 2012, 11:10am

Publié par AF Provence

http://www.genocide-vendeen.com/genocide/images/stories/genocide.JPG
Dans le cadre de son cycle de conférences sur
"LA VIERGE MARIE DANS L'HISTOIRE DE FRANCE",


Henri PRABIS,
professeur agrégé d'Histoire,
présentera:


"Le déchaînement antireligieux du XVIIIème siècle
et la résistance des VENDEENS et des CHOUANS".


Samedi 14 avril à 10H 30,
au lycée St Joseph les Maristes
(24 rue Sainte-Victoire, 13006 Marseille).

 

 

http://storage.canalblog.com/08/88/773923/69122662.png

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Voter, c'est comme aller au cinéma

12 Avril 2012, 18:21pm

Publié par AF Provence

Les deux meilleurs films visibles sur tous les écrans.

 

la vérité

 

film du système

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Mort d'un bon compagnon de route

11 Avril 2012, 23:46pm

Publié par AF Provence

    Raymond AUBRAC, qui vient de mourir à l'âge respectable de pratiquement 98 ans, est couvert d'éloges par les journalistes et les hommes politiques. Il est vrai qu'il existe des raisons de célébrer cet authentique résistant, animateur du réseau Libération-Sud, arrêté en même temps que Jean Moulin et qui réussit à échapper aux griffes de Klaus Barbie.

 

    Mais il est peu question du rôle qu'il joua ensuite. Il fut aussi un homme de pouvoir, en Provence, lors de la Libération.

    Après le débarquement de Provence, le 15 août 1944, Aubrac arriva à Marseille le 24 août avec le titre, donné par de Gaulle, de commissaire régional de la République. La bataille pour la libération de la ville dura jusqu'au 28 et fut gagnée grâce à la conjonction des résistants locaux et des troupes françaises venues d'Afrique du Nord.

Libération Marseille

Photo du défilé de la victoire le 29 août 1944, prise sur le Quai des Belges. De gauche à droite: André Diethelm (commissaire à la Guerre), Emmanuel d'Astier de La Vigerie (commissaire à l'Intérieur, et ancien membre de l'Action Française), le général Jean de Lattre de Tassigny et le général Joseph de Goislard de Monsabert (dont la main gantée cache en partie le visage de Raymond Aubrac).

 

 

    Le contexte était délicat car de Gaulle voulait alors désarmer les communistes qui avaient profité de la Libération pour établir des contre-pouvoirs dans certains départements.

 

   A l'époque, Aubrac n'était pas encore identifié comme proche des communistes. Mais il va diriger Marseille en s'appuyant largement sur la CGT, très forte à Marseille, et sur les communistes locaux, en particulier Jean Cristofol.

    Pour mener l'épuration de la police locale qui avait été largement favorable au régime de Vichy, Aubrac institua le 23 août 1944 les Forces républicaines de sécurité (FRS), précurseurs des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) qui seront mises en place sur le plan national le 8 décembre 1944.

    Les FRS recrutaient essentiellement dans les rangs des Francs-tireurs et partisans et des milices patriotiques, unités armées communistes qui seront dissoutes par décret du 28 octobre 1944. Les 3.100 policiers des FRS, devenues CRS, seront dirigés par les communistes jusqu'en 1947 où leur rôle dans l'émeute communiste et le saccage de la mairie de Marseille le 12 novembre entraînera leur suppression.

    Mais, grâce à Aubrac, la République possède une force de frappe pour défendre le régime. Les militants royalistes peuvent parfois s'en rendre compte.
    Aubrac soutint également le mouvement de gestion ouvrière des entreprises animé par Lucien Molino, cadre communiste et secrétaire de l'Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône. Entre le 10 septembre et le 5 octobre 1944, il ordonna la réquisition de quinze entreprises comprenant au total 15.000 ouvriers. Les directeurs étaient nommés après accord de la CGT mais, aussi, on institua des cours de syndicalisme et des permanents syndicaux et politiques furent rétribués par les entreprises.
    En tant que commissaire de la République, il dirigea également l'épuration dans toute la région provençale et réclama ainsi l'arrestation de l'écrivain Jean Giono qui surviendra le 8 septembre 1944. Il appliqua ses importants pouvoirs à sa façon, écrivant dans ses Mémoires: "Je me donnais une règle claire: je n'exerçais le droit de grâce qu'en l'absence de risque  de troubles de l'ordre public", sans s'occuper de véritable justice.

    Tous ces excès l'opposeront de plus en plus aux socialistes de Gaston Defferre qui, soutenu par les démocrates-chrétiens, obtiendra son déplacement en janvier 1945.

    Dans le reste de sa carrière, il resta un bon "compagnon de route" des communistes, par exemple en étant un ami proche du dirigeant vietnamien HO-CHI-MINH.


A la fois résistant courageux et crypto-communiste, Raymond Aubrac est un symbole des tourments d'une France frappée par une guerre que la République n'avait pu éviter.

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Tristesse

10 Avril 2012, 19:10pm

Publié par AF Provence

Nous avons appris le récent décès brutal, pendant la Semaine Sainte, de Magali CINOTTI. Dernière fille de Maître Gérard de GUBERNATIS, elle laisse un mari et quatre enfants très jeunes.

Elle sera inhumée dans le caveau familial à Nice jeudi 12 avril à 15 h 30.

L'Action Française-Provence adresse à son époux et à la famille de GUBERNATIS, qui a si souvent montré son attachement aux idées royalistes, ses plus vives condoléances.

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Militantisme en Fac des Lettres

10 Avril 2012, 17:09pm

Publié par AF Provence

Pic-0416.jpgLes étudiants d'Action Française présents à la Fac des Lettres d'Aix en Provence n'hésitent pas, malgré l'état d'esprit très largement gauchiste de cette Fac, à maintenir, depuis le début de l'année, une présence royaliste et patriote sur le terrain.

 

 

 

 

Pic-0417.jpg

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Maurras, homme de haine ou de pitié?

9 Avril 2012, 00:01am

Publié par Michel Franceschetti

   Lire le numéro d'avril du mensuel "L'Histoire" est un exercice à la fois particulièrement irritant et profondément désarmant pour un maurrassien. Nicolas BALIQUE y présente les positions politiques de Charles MAURRAS pendant l'ensemble de la durée de la seconde guerre mondiale.

L'Histoire couvertureLa couverture du magazine peut être agrandie en cliquant dessus.


   La lecture est irritante dès le titre que l'on découvre en couverture: "Maurras, prisonnier de ses haines". L'idée principale est que, entre 1940 et 1945, MAURRAS n'a pas voulu voir les réalités et est resté enfermé dans des haines anciennes, celle de l'Allemagne "l'ennemie n°1", celle de l'Angleterre "l'ennemie héréditaire", celle de la République. Bref, un vieillard hypocondriaque.

   Mais la lecture est également désarmante car l'article n'est pas, contrairement à ce qui est souvent publié, un tissu de contre-vérités. Nicolas BALIQUE est l'auteur d'une contribution sur le procès de 1945 dans l'excellent Cahier de l'Herne consacré au maître de l'Action Française (voir l'analyse de Michel FROMENTOUX en cliquant ICI). Tout ce qu'il met en avant est parfaitement exact. Il évite de qualifier sommairement le théoricien royaliste de "collaborateur" avec les Allemands. 

   En fait, Nicolas BALIQUE a le tort d'insister sur les haines en oubliant qu'elles viennent en réaction du grand amour que cet écrivain martégal avait pour sa petite et sa grande patrie, pour ses voisins, pour ses compatriotes.

   Voici quelques années, les royalistes marseillais de l'U.R.P. avaient édité une brochure sur "Les leçons de Charles Maurras: le patriote, le stratège, le contre-révolutionnaire". La partie sur "le patriote" était signée Daniel LAROUMAN .

  Il y était montré que "le patriotisme maurrassien n'est pas un simple raisonnement mathématique, desséché et égoïste", car il est composé de "la reconnaissance du chef-d'œuvre qu'est la nation française", de "l'inquiétude au sujet de la fragilité de cette nation" et "c'est également la PITIÉ". La brochure illustrait cette idée de pitié par un paragraphe contenant plusieurs citations que nous recopions ici.

 

   C'est également la pitié. "Le patriotisme, quand la raison l'éclaire, n'est que le synonyme de la pitié la plus profonde." ("Action Française", juin 1914). Charles MAURRAS prévoit en 1913, dans "KIEL et TANGER', que le gouvernement républicain entraînera "500.000 Jeunes Français couchés, froids et sanglants, sur leur terre mal défendue". Pierre BOUTANG a écrit, dans l'ouvrage cité plus haut, ("Maurras, la destinée et l'œuvre") qu'il a vu la pitié de MAURRAS lors de l'été 1939, "quand la République, qui avait envoyé nos pères à la lente gloire et à la mort, ne nous destinait à celle-ci que par exception, mais tous, et d'abord les héritiers de Verdun, à la honte". Dès 1932, MAURRAS avait déjà écrit: "Depuis quelques années, il nous est impossible de voir passer dans la rue un jeune homme sans nous demander si la commune loi politique du monde lui permettra de remplir son destin et d'achever sa vie normale. La vie ressemble à un défilé de condamnés à la mort prochaine."

 

   Ces propos ne sont pas celui d'un homme rempli de haine. Sans être un maurrassolâtre fanatique, on peut reconnaître que Charles MAURRAS, s'il a détesté, a aussi pu sourire, aimer et pleurer.

 

       Maurras chapeau  Maurras sourire

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