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Et revoici les ventes à la criée!

8 Octobre 2011, 12:03pm

Publié par AF Provence

DSC01498.JPGDimanche 2 octobre, dès le lendemain du premier cercle de formation (voir article précédent), les militants de l'AF-Provence ont effectué leur première vente de l'année scolaire.


Les lieux choisis ont été des églises dont les paroissiens commencent à bien nous connaître  grâce à notre présence fréquente.


Après la messe, dix journaux de "l'Action Française 2000" ont ainsi été vendus et de nouveaux contacts ont été établis pour permettre la diffusion des idées nationalistes et monarchistes.

 


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Premier cercle d'AF à Marseille

7 Octobre 2011, 00:01am

Publié par AF Provence

public.JPGSamedi 1er octobre, les militants et sympathisants de l'AF Provence se sont réunis au local habituel pour leur premier cercle de formation de l'année scolaire. Le thème en était: le combat social.

Jacques et Michel nous ont ainsi parlé de l'histoire du combat social à l'Action Française depuis la création du mouvement jusqu'au contexte complexe de la guerre froide et de la lutte anti-communiste.

Ils ont insisté sur la nécessité des syndicats, les méfaits du grand capital et de l'ultra-libéralisme sur les travailleurs français, et les relations entre grand patronat et salariés dans l'entreprise, avant de conclure sur l'idée que les nationalistes ne doivent pas laisser aux mains de la gauche larmoyante le monopole du combat social. Les militants doivent au contraire s'investir en cette période de crise aux côtés des Français face à leurs problèmes quotidiens.

Le Roi, libre de toute pression des groupes financiers et des lobbies, pourrait jouer son rôle d'arbitre et protéger les intérêts de la France et des Français.

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Du nouveau sur Charles MAURRAS

6 Octobre 2011, 10:08am

Publié par AF Provence

La crise est à tous les niveaux: économique, financier, social, politique, moral, spirituel. Est-ce pour cela que Charles MAURRAS est l'objet d'attentions de plus en plus nombreuses? Quand tout est instable, il est nécessaire de s'accrocher à celui dont les idées forment un tout solide qui explique le monde d'aujourd'hui et montre le chemin à suivre.


 

Mercredi 5 octobre, les éditions de l'Herne font paraître en librairie un cahier consacré à MAURRAS. Cet ouvrage a été dirigé par deux excellents spécialistes: Stéphane GIOCANTI et Axel TISSERAND.

 

Voici la présentation qui en est faite par l'éditeur:


Les années récentes ont vu plusieurs publications importantes concernant Charles Maurras, qu’il s’agisse de sa correspondance avec l’abbé Penon, ou d’une biographie chez Flammarion.
Il manquait à cette redécouverte un ouvrage à la fois généraliste et introductif, qui permette au lecteur d’avoir un accès représentatif du corpus maurrassien et des problématiques qui se rattachent à cette figure.

Maurras L'HerneCe Cahier de L’Herne se veut d’abord pluridisciplinaire, reflétant ainsi la diversité des aspects de la vie et de l’œuvre de Maurras : sont réunies des contributions de spécialistes de la philosophie, de l’histoire et de la littérature. Il s’agit avant tout de faire ressortir les principales articulations de la pensée et de la ‘carrière’ de Maurras. Ces contributions apportent des regards souvent neufs, des synthèses sur des points essentiels, qu’il s’agisse de l’idée de la décentralisation ou du platonisme de Maurras, sans ignorer les thèmes qui ont placé le chef de l’Action française au purgatoire. L’une des contributions les plus originales est celle de Nicole Maurras qui, pour la première fois, fait le point sur la vie amoureuse – si longtemps ignorée – de son oncle par alliance: article documenté s’appuyant notamment sur des lettres inédites.

Les directeurs du Cahier ont choisi de laisser une entière liberté aux contributeurs, quitte à ce que les regards portés sur Maurras divergent, se contredisent, reflétant ainsi les débats et controverses autour de cet auteur complexe et contrasté.
Parallèlement à ces explorations plurielles, ce Cahier comprend des textes anthologiques. Sont réunis d’une part quelques-unes des pages majeures de Maurras, celles qui, d’un point de vue historique et littéraire, relèvent de ce que l’on peut appeler un ‘canon’. D’autre part, ont été retenus des textes consacrés à Maurras, certains introuvables, ou difficiles d’accès. Enfin, des extraits de sa correspondance et des lettres inédites de Maurras sont ici publiés.
En outre, ce Cahier comprend un cahier iconographique riche en photographies et documents inédits.

Cahier Maurras, dirigé par Stéphane Giocanti et Axel Tisserand
Coll. Cahiers
392 pages - 39 €

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Tout commence avec la France

5 Octobre 2011, 15:06pm

Publié par AF Provence

"Tout commence avec la France". Cette phrase clôt la tribune que le prince Jean de France, duc de Vendôme, publie dans le dernier numéro de "Politique Magazine". Le descendant des rois de France expose des réflexions sur la crise économique et sur les erreurs qui y ont conduit. Il estime que les systèmes économiques et financiers arrivent à un moment où il faudra les revoir entièrement. Il faut les remettre à leur place et reconstruire à partir de la seule réalité positive: la nation française.


Les inter-titres ont été ajoutés par les rédacteurs de ce blog.

 

 

Après la crise


    Une heure de vérité approche. Pour la France d'abord. Pour l'Europe aussi et pour le monde. Indépendamment des hommes et de leurs disputes, ce sont des modèles, des systèmes qui vont être jugés. Et, au fond, c'est ce qui compte. Car la leçon devra porter. 

La vraie politique négligée

   La politique, la vraie, celle qui vise au bien de la société et 4axes qui s'inscrit nécessairement dans le long terme, a été négligée. y compris et surtout par les hommes politiques. Le système dans lequel nous vivons les oblige au court terme, à l'agitation immédiate qui n'a rien à voir avec l'action en profondeur. Depuis des décennies, des décisions dans un sens et dans l'autre, soumises aux aléas du moment et aux considérations électorales, ont aggravé à chaque fois la situation. Un constat s'impose: l'homme politique qui voudrait faire le bien, dans un tel cadre, ne le pourrait pas. « Le volontarisme» n'y suffit pas. C'est aujourd'hui que se payent toutes ces inconséquences.

Economisme et surenchère

    La société française dans sa réalité a disparu de la réflexion de ceux qui décident. Tout a été réduit à des considérations économiques. Leur importance qui n'est pas niable mais qui a seule prévalu, a entraîné progressivement l'effacement des autres considérations humaines et sociales. La cohésion française est maintenant gravement atteinte. La surenchère politicienne y ajoute son mal. La financiarisation de l'économie dont la mondialisation a accéléré les rythmes, a imposé son modèle et sa loi à la société à tous les niveaux; les réalités sociales ont été broyées.

    La finance a englobé l'économie qui a englobé la politique. Plus aucune conduite de sagesse politique n'a été possibie. Il était si facile de croire que tous les problèmes se résoudraient à coups de milliards. Il suffisait de « vouloir» et les lignes de crédits s'allongeaient. Milliards des crédits d'État qui s'inscrivaient en déficits dans les budgets, milliards des crédits bancaires, garantis, permis, autorisés d'une manière ou d'une autre par l'État, pour répondre aux besoins, tous les besoins. Les milliards se sont ajoutés aux milliards pour faire des centaines de milliards, puis des milliers de milliards dont il faut payer les intérêts pour lesquels il faut encore emprunter. Les échafaudages de dettes se terminent toujours mal.

    Le moment approche. Ce qui arrive à la Grèce est un triste prélude. Le renflouement indéfini n'est pas une solution d'avenir. Les crises se succèdent aux crises, chaque fois plus graves.

Trouver une volonté

    C'est un système de penser et d'agir qui est à revoir. La tourmente va causer de tels ravages qu'il faudra bien trouver une volonté pour reconstruire et cette fois-ci dans la durée, avec l'intelligence politique du long terme. Pour rétablir les finances publiques sur des bases saines, il conviendra de leur redonner leur finalité. La finance est au service de l'économie qui est au service de la politique, la vraie,la grande, qui est au service de la France. C'est cet ordre qu'il est nécessaire de retrouver.

    J'ai parcouru mon pays suffisamment pour en connaître toutes les richesses et dans tous les domaines. Il ne demande qu'à vivre, à respirer, à prospérer sous une sage politique qui détermine des orientations et qui ne se décrète ni ne se décide à coups de milliers de milliards. C'est pourquoi la première étude que j'ai demandée au groupe d'experts que j'ai réunis, porte sur les PME: elle présente des propositions concrètes pour les revitaliser (1). Là est le tissu de fond de la France. Ce sont elles qui subissent de plein fouet et la crise financière et les politiques absurdes d'administrations irresponsables.

    Ce sont nos territoires qu'il faut faire revivre et nos familles et nos villes et notre société tout entière, malade de démagogie et de gabegie. Les hommes politiques sérieux le savent bien. Il faut commencer par le commencement: pour nous, tout commence avec la France.


(1) Cercle Vauban: Onze propositions pour revitaliser les PME. Editions Gens de France. A commander à Gens de France, 1, rue de Courcelles, 75008 Paris. 5 € (tel: 01 47 S3 04 28 - courriel : secretariat@gensdefrance.com)

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MAURRAS à la radio

3 Octobre 2011, 16:56pm

Publié par AF Provence

Sur France-Inter, AF Huguenindans La Marche de l’Histoire, à 13h30,  le mardi 4 octobre,  émission animée par Jean Lebrun.

Invité : François Huguenin pour la sortie "augmentée" de son livre sur l’Action française

François Huguenin (né en 1965) est un historien des idées et essayiste français. Diplômé de Sciences-Po, il a d’abord travaillé sur la pensée politique réactionnaire et libérale française, puis sur les mouvements américains de contestation du libéralisme : philosophes communautariens et la nouvelle théologie politique, notamment.

 Il a récemment publié :

La République xénophobe, (en collaboration avec Jean-Pierre Deschodt, Lattès, 2001), Le conservatisme impossible. Libéralisme et réaction en France depuis 1789 (La Table ronde, 2006).

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Le temps de la révolte

1 Octobre 2011, 10:31am

Publié par AF Provence

"L'ACTION FRANÇAISE 2000" paraît les premier et troisième jeudis de chaque mois pour donner le point de vue royaliste sur l'actualité. Sa lecture est indispensable. Voici l'éditorial paru dans le numéro 2824,  publié le 15 septembre, sous la plume de François MARCILHAC qui, complétant le récent communiqué du CRAF sur l'affaire Karachi,  montre qu'il faut se révolter contre l'agonie de notre nation.

LE TEMPS DE LA RÉVOLTE


   La République ne nous décevra jamais. Nous sommes les premiers à le regretter, parce que c’est le pays lui-même qui en subit les plus graves conséquences.

 

Tous les coups sont permis

   C’est d’autant plus vrai en ces périodes pré-électorales, où tous les coups sont permis, surtout s’il s’agit d’un concurrent direct : la République qui, aux côtés de la Liberté et de l’Égalité, a fait de la Fraternité un impératif catégorique, semble transformer tous

ceux qui la servent en faux-frères : les luttes entre adversaires politiques n’y atteignent pas le caractère inexpiable des rivalités opposant les membres d’un même clan. Ce qui fait penser à une mafia, ce n’est pas tant un degré plus ou moins élevé de corruption que la pratique, c’est-à-dire la manière dont les responsables s’entre-déchirent pour acquérir ou conserver le pouvoir, n’hésitant devant aucun coup bas, dans l’ombre mais aussi, parce que l’Opinion est reine, quand c’est jugé nécessaire, en pleine lumière, devant des citoyens pourtant de plus en plus blasés. Un ministre de Giscard, vers la fin du siècle dernier, avait évoqué, s’agissant, déjà, de son propre clan, « la République des copains et des coquins »... Un pléonasme ? Malheureusement le régime semble avoir tué chez les Français jusqu’à la pensée de la révolte.


UNE CORRUPTION GÉNÉRALISÉE

   Le Parti socialiste peut donner des leçons de morale à la majorité, englué qu’il est dans plusieurs affaires, dont l’affaire Guérini n’est que la plus emblématique - un Guérini que tous les éléphants du Parti, Montebourg excepté, ont, par intérêt à courte vue, soutenu jusqu’à la dernière minute. Qui croira à ces demandes d’explication, cette volonté de transparence, ces regrets que les affaires nuisent à l’image de la France dans le monde ? De Karachi à Taiwan, de Woerth-Bettencourt ou Woerth-Compiègne aux écoutes de journalistes, des emplois fictifs de la ville de Paris à la toute récente affaire Bourgi mettant en cause les relations africaines des plus hautes instances de l’Etat - et nous en oublions -, c’est une odeur de corruption généralisée qui s’exhale d’une Marianne qui confirme chaque jour davantage un rapport intime, d’aucuns diraient constitutif avec l’Or (surtout s’il est malhonnêtement acquis), cet Or dont Maurras, dans L’Avenir de l’Intelligence, opposait, en République, le règne à celui du Sang.

   « Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable / Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable », écrit Boileau dans l’Art poétique. Le problème est qu’en République toute affaire de corruption ou de passe-droit, vraie ou fausse, est vraisemblable. Un comble, pour un régime qui a fait de la vertu sa pierre d’angle, que paraître avoir, pour terreau naturel, un compost d’affaires nauséabondes, où se putréfient intérêts privés et ambitions sordides ! Nous ne dirons pas « Tous pourris ! », parce que c’est faux, mais un régime qui a pour ressort l’argent et institutionnalise le conflit d’intérêts court tous les risques... en les faisant assumer par la nation.

AF 2000

LA FRANCE EN AGONIE?

   Car Marianne n’affiche cette vertu, comme les pharisiens la charité, que pour mieux s’en décharger sur le dos des simples citoyens. Jamais en effet l’exigence de vertu patriotique ne pesa plus sur les Français, transformés en braves Troglodytes, que sous la République : des citoyens qui, en échange du pouvoir illusoire procuré par le bulletin de vote, ont été privés de toutes leurs libertés concrètes et de leurs racines véritables, devenus des individus interchangeables en proie à des communautarismes artificiels ; sans compter les millions de « morts pour la France » dans des guerres mal préparées, mal engagées, mal gagnées, qui ont laissé un goût amer aux générations suivantes entretenues, par des élites cosmopolites, dans la méfiance de la nation et dans l’illusion de la panacée européenne, cheval de Troie du mondialisme ; sans omettre non plus un système social en pleine déliquescence, dans lequel le travailleur, et plus souvent encore le chômeur, doit de nouveau apprendre à « patienter » - la patience : une autre vertu républicaine -, au risque d’être coupé de toute vie sociale et de transmettre à ses enfants l’image dévalorisante d’une assistance indéfinie - misère morale peut-être plus profonde encore que la misère matérielle.

   Quant à la France, la voici affaiblie par une lente décomposition de son être même, atteinte dans sa dignité morale, son socle historique et ses traditions les plus essentielles, les familles menacées dans leurs soubassements par une droite et une gauche également « sociétales », le peuple soumis à une entreprise de dépossession de soi et de substitution, organisée au-dehors de ses frontières mais relayée, à Paris, par des « décideurs » qui mettent un point d’honneur à ne plus rien décider. Oui, la France, cette France « moisie », méprisée de ses fausses élites, semble entrée en agonie.


UN PEUPLE EN ESCLAVAGE

   Le plus affligeant est qu’en 2012 les candidats aux élections présidentielle, puis législatives, brigueront des Français le droit de continuer à se passer d’eux, puisqu’ils se conçoivent, presque tous, comme les fondés de pouvoir de ces instances supranationales, administratives et financières, qui dirigent désormais le pays. Rome envahie par les barbares conserva un temps consuls et sénat : mais ils avaient perdu tout pouvoir effectif, ornements ridicules d’un temps révolu devenus les truchements de maîtres étrangers. En 2012 un peuple esclave sera sommé de se choisir un nouveau maître : il a déjà l’assurance que celui-ci ne l’affranchira pas, du moins s’il le choisit, comme à son habitude, parmi les candidats « officiels », l’exécutif étant devenu lui-même exécutant.lys couché

   Quant aux représentants, leur fonction ne consiste-t-elle pas désormais à transcrire les oukases bruxellois en droit ...local ? Tel est le navrant destin de ce grand projet de dialogue entre un homme et le peuple que de Gaulle avait conçu en 1962, pour faire pièce aux partis : impossible dialogue, projet nécessairement avorté dans un régime resté soumis à l’oligarchie, avec cette donne nouvelle, par rapport à 1962 : c’est l’Europe qui désormais gouverne, avec la complicité d’un « pays légal » dénationalisé, ...qui n’a plus dès lors de « pays » que le vernis, surtout le temps des élections, où un certain patriotisme, de façade, resurgit. Hommage du vice à la vertu : c’est bien l’attachement à la patrie qui est le socle véritable de toute vie politique, preuve qu’ « ils » n’ont pas encore totalement réussi à déraciner le pays réel. Preuve aussi que le désespoir, en politique, est une sottise absolue.


   Car Renan se trompait : il faut troubler l’agonie des peuples - agonie, du reste, signifie combat -, d’autant que l’actualité, notamment avec l’euro, donnera peut-être de nouveau aux Français le goût de la révolte. Nous y invitons tous ceux qui partagent, sinon nos conclusions, du moins notre analyse, car il est temps, plus que temps.


François Marcilhac - AF 2824

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