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La république détruit la langue

26 Février 2015, 12:30pm

Publié par AF Provence

Franck FERRAND vient de s'élever contre le langage très primaire et incorrect, du point de vue grammatical, de François Hollande. Le chroniqueur de radio reconnaît d'ailleurs qu'il en était de même avec Sarkozy.

Les hommes politiques qui veulent être populaires utilisent un langage qu'ils croient être celui du peuple. En fait, ils fabriquent un langage incohérent et abâtardissent la langue française.

La république détruit tout l'héritage français, y compris la langue.

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Tous contents, sauf la France

20 Février 2015, 11:31am

Publié par AF Provence

L'utilisation de l'article 49-3 et le vote sur la motion de censure ont donné la possibilité aux parlementaires de se défouler et de jouer à se faire peur. Mais rien n'a été bouleversé. Le but du jeu était, pour chaque parti, de montrer qu'il existait et qu'il servait à quelque chose. En tout cas, ces partis ne servent pas à relever la France.

Sur le site du Point, Emmanuel BERRETTA a fort bien analysé tous les petits calculs politiciens qui se cachent derrière ce faux psychodrame.

Motion de censure : tout le monde a gagné...

Le Point - Publié le  - Modifié le 

La motion de censure sur la loi Macron donne à chacun un motif de satisfaction à court terme... Panorama des petits calculs politiciens.

Le passage en force de la loi Macron et la motion de censure qui s'ensuit servent finalement les intérêts de chacun (photo d'illustration).
Le passage en force de la loi Macron et la motion de censure qui s'ensuit servent finalement les intérêts de chacun
 
 

La France s'enfonce, l'Ukraine s'embrase, Daesh grignote l'Afrique, mais tout va bien, les parlementaires français s'adonnent au jeu hypocrite de la motion de censure au sujet de la loi Macronavec, pour chacun des protagonistes, un petit motif de satisfaction politicien.

Prenez l'UMP : inaudible, empêtrée dans la mauvaise foi d'un discours "la loi Macron est insuffisante" (alors qu'elle n'a rien fait au pouvoir, ou si peu), divisée sur le "ni-ni", rien de tel qu'une motion de censure pour que tous les grognards s'unissent dans le rejet du gouvernement Valls, de sa "politique épouvantable qui conduit à un niveau de chômage inégalé dans l'histoire du pays". Voilà, tous unis, on ressoude les rangs dans un "Hollande bashing" commode et de bon aloi à un mois des départementales tout en refusant le bilan des années Sarkozy.

L'UDI, ce n'est pas mieux. Huit députés centristes voulaient voter "pour" la loi Macron et presque autant s'abstenir... Division que la motion de censure gomme d'un seul coup. Ceux qui étaient "pour" la loi Macron voteront "contre" le gouvernement. C'est la logique du "parlementarisme rationalisé" : on est pour un texte, mais contre celui qui le propose. Un conseil : prendre un cachet d'aspirine si le mal de tête ne passe pas dans l'heure.

Les lauriers de la fronde sans en payer le prix

Et puis il y a nos frondeurs. Vingt-quatre ou vingt-cinq d'entre eux avaient franchi le pas : ces socialistes voteraient "contre la loi Macron" au lieu de s'abstenir comme d'habitude. Là, c'est unemanoeuvre de congrès qui a conduit à la surenchère. Benoît Hamon, en mal de légitimité à la gauche du parti (pour avoir suivi la ligne Hollande pendant deux ans), avait préempté le "non" dès dimanche, espérant ainsi reconquérir sa place à la gauche du PS. De ce fait, il obligeait les autres leaders de l'aile gauche (Emmanuel Maurel, Laurent Baumel, Christian Paul...) à s'aligner sur la position la plus extrême au risque de passer pour des "mous". Satisfaction générale des frondeurs : la motion de censure leur offre ce quart d'heure warholien de gloire ; ils montrent les pectoraux sur les chaînes d'info tout en rentrant à la niche, puisqu'il n'est pas question pour eux de renverser le gouvernement Valls et de perdre dans la foulée leurs sièges de député. C'est tout bénef, ils reçoivent les lauriers de la fronde sans en payer le prix.

Manuel Valls n'est pas tout à fait mécontent non plus. En dégainant le 49.3, le Premier ministre se montre sous le jour qu'il apprécie : un homme à la volonté sans faille, qui se veut le courageux réformateur que la France attend (plutôt en 2022 qu'en 2017), adepte de la méthode musclée et qui n'hésite pas à réduire la fronde au silence sous les coups de marteau du passage en force. Pour Emmanuel Macron, ma foi, ce n'est pas une si mauvaise opération. D'abord, son texte passera intact grâce au 49.3. Donc il obtient gain de cause sur le fond (le nombre de dimanches travaillés, la privatisation des aéroports, la réforme des prud'hommes...) sans être obligé de faire plus de concessions. Ensuite, il peut s'appuyer sur l'ampleur de la fronde au PS pour dire aux persifleurs de la droite que son texte n'était pas si indigent, la meilleure preuve étant que le gouvernement doive le passer par la force...

Des écologistes soucieux de préserver leurs chances de revenir au gouvernement

Un mot des écologistes. Là aussi, la motion de censure tombe à point nommé. Si le texte avait été soumis au vote, le groupe aurait été obligé de le repousser au moment où quelques figures de l'écologie ne pensent qu'à revenir au gouvernement. Le recours au 49.3 évite à ceux-là ce désagrément un peu ballot de voter contre un texte à l'orée d'une promo ! Tout s'arrange pour eux : on peut dire qu'on est opposé à la loi Macron mais qu'on ne renversera pas un gouvernement dont on espère bien faire partie dans quelques semaines. Par exemple, après les départementales...

N'oublions pas les communistes. On les croyait disparus. Les revoilà sur les plateaux de télévision ! Ils ont même tenté de déposer une motion de censure. Sans succès. Mais ceux du Front de gauche joindront leurs voix à celles de l'UMP et de l'UDI. Un petit coup de booster à un mois des départementales où la gauche s'avance divisée. 

Et puis, à la toute fin, François Hollande y trouve également son compte : de se tourner vers Bruxelles. Aux commissaires qui doutent de sa détermination à engager les réformes, il peut dire : "Regardez, ma main ne tremble pas au moment de passer les réformes libérales que vous me réclamez en échange de votre mansuétude sur le déficit français." Peu importe que les réformes soient en fait assez loin du compte... Dans cette gesticulation parlementaire, ce qui compte, c'est la posture même quand elle confine à l'imposture.

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Macron et le 49-3 : l'imposture démocratique au service de la dictature de Bruxelles

18 Février 2015, 18:34pm

Publié par AF Provence

Macron et le 49-3 : l'imposture démocratique au service de la dictature de Bruxelles

 En 2008, alors qu’il était député, Manuel Valls déclarait devant l’hémicycle que « seuls des textes très particuliers tels le projet de loi de finances ou le projet de loi de financement de la Sécurité sociale doivent pouvoir être adoptée par la voie de l'article 49, alinéa 3. Il est indispensable que tous les autres fassent l'objet d'un vote. » Manifestement, le Premier Ministre a changé d’avis, et pour de bien mauvaises raisons. La loi Macron, pot-pourri libéral qui visait à adopter quantité de mesures sans rapport les unes avec les autres d’un seul coup de navette magique, s’est heurtée au ras-le-bol libéral et a poussé le gouvernement, par crainte d’échouer, à enclencher la procédure du 49-3.

Le recours au 49-3 démontre par l’absurde que le contenu de la loi Macron n’est pas si anodin que le gouvernement a essayé de le faire croire. Et pour cause ; ainsi que nous l’expliquions dans l’Action Française 2000 (n°2899), il constitue le premier pas d’une libéralisation progressive dont les résultats espérés n’ont rien d’évident si ce n’est leur nocivité pour la structure sociale française. Ainsi en est-il du repos dominical et du service public juridique notamment.

Mais l’usage du 49-3, inédit pour une loi émanant d’un ministre aussi fraîchement nommé, démontre également que les craintes que nous avions nourries étaient fondées : le sursis obtenu par le gouvernement au sujet du déficit budgétaire était soumis à l’adoption de lois structurelles voulues par l’Union européenne, dont la loi Macron est l’expression la plus flagrante.

En manque de légitimité, le pays légal fait preuve d’un autoritarisme aussi cohérent qu’inadmissible. L’Action française dénonce cette nouvelle imposture par laquelle des élus menacent l’intérêt général des Français en le confondant avec celui des institutions européennes et des puissances économiques.

Action Française

 

Macron et le 49-3 : l'imposture démocratique au service de la dictature de Bruxelles

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L'Action Française invitée au conseil d'arrondissement , ou Comment la gauche se glorifie d'actes non-démocratiques

17 Février 2015, 19:28pm

Publié par AF Provence

Les séances du conseil d'arrondissement du 7ème secteur de Marseille (13ème-14ème arrondissements) sont toujours de grands moments depuis la victoire du Front National Stéphane Ravier. L'opposition de gauche, menée par l'élu du Front de Gauche Samy Johsua, ancien dirigeant trotskyste, critique continuellement le maire et, voulant le pousser à la faute, lui reproche à toute occasion de ne pas être un vrai démocrate.

Le jeudi 12 février, le sénateur-maire FN a été amené à faire un petit rappel historique du comportement de son adversaire. Le site du quotidien communiste "La Marseillaise" rapporte ainsi ce qui s'est passé:

"Puis, se délectant par avance sous l’œil de la caméra, il lance : « M. Johsua, je vais vous faire un cadeau. » Et il lit : « Une réunion de royalistes attaquée par des communistes. Cinq blessés. Ça ne vous rappelle rien ? »

« 1790 ? », rétorque l’opposant dans un sourire. Stéphane Ravier poursuit sa lecture. Il s’agit d’un article du Méridional relatant un affrontement vieux de plusieurs dizaines d’années auquel Samy Johsua aurait pris part. «Ce qui est écrit est faux, la réunion ne s’est pas tenue parce que nous l’avons empêchée. Darquier de Pellepoix, commissaire aux affaires juives sous Pétain, devait y prendre la parole. Je suis vieux maintenant mais si c’était à refaire je le referai !», martèle Samy Johsua évoquant son origine juive et les horreurs de la guerre."

 

La présence possible de l'infâme collaborateur que fut ce Darquier est une pure invention car cet individu s'était réfugié en Espagne en 1945 et ne remit jamais les pieds en France. Mais M. Johsua a été pris à contrepied et a répliqué n'importe comment, en laissant parler ses obsessions.

Comme le prouve cette reproduction du tract distribué alors dans les lycées, facs et rues de Marseille, le seul orateur prévu pour cette réunion du 24 février 1968 était le journaliste et ancien résistant Pierre Debray (qui n'hésita pas à faire le coup de poing contre les agresseurs).

 

L'Action Française invitée au conseil d'arrondissement , ou Comment la gauche se glorifie d'actes non-démocratiques

En tout cas, l'élu du Front de Gauche s'est glorifié de cet acte en disant: "si c’était à refaire je le referai !". L'extrême-gauche donne des leçons de démocratie mais ne les applique pas et ne renie pas ses agressions physiques, même 47 ans après. Sa méthode est toujours la même: stigmatiser systématiquement tous ceux qui ne s'inclinent pas devant ses insultes et sa violence.

L'article paru dans le quotidien "Le Méridional-La France" du dimanche 25 février 1968 montre le comportement "démocratique" de ces gens qui ne regrettent jamais leurs erreurs.

L'Action Française invitée au conseil d'arrondissement , ou Comment la gauche se glorifie d'actes non-démocratiques

N.B.: après la raclée reçue à la salle Mazenod, les gauchistes n'attaquèrent plus jamais une réunion royaliste à Marseille.

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Communiqué de l'Action Française: COPENHAGUE - LES CAUSES SONT CONNUES

16 Février 2015, 07:20am

Publié par AF Provence

Les deux fusillades de Copenhague ne sont pas juste "une attaque déplorable" (USA) ni l’œuvre d’un fou mais un acte terroriste de plus. Elles sont surtout la conséquence directe d’une immigration incontrôlée, d’un abandon des valeurs, d’une perte des repères, d’un communautarisme sans frein et d’une politique internationale inconsciente. Partout en Europe l’islamisme tue, obéissant aux ordres des prédicateurs radicaux.

La très récente prise en compte officielle, en France, du danger que représente l’islam dans ses composantes radicales ne permet pas d’apporter les vraies réponses qu’exige la situation : contrôle de l’immigration, affirmation d’un projet français qui reconnaît la valeur civilisatrice de la chrétienté, contrôle et condamnation des propos extrémistes des prédicateurs musulmans, renvoi des prédicateurs étrangers dans leur pays d’origine, arrêt des naturalisations automatiques.

Action Française

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La République française et les Monarchies d'Europe : combien ça coûte ?

14 Février 2015, 17:01pm

Publié par AF Provence

Depuis toujours (ou presque) j'entends l'argument qui se veut définitif et qui a largement imprégné les opinions publiques et les générations successives des XXe et XXIe siècles en France et dans la plupart des pays européens : « la Monarchie coûte cher », sous-entendant, par le même mouvement, que la République serait moins dispendieuse, si ce n'est frugale à suivre le modèle d'un Robespierre et de son régime austère (voire austéritaire...) ! Un argument qui, pourtant, ne tient pas vraiment au regard de notre histoire nationale et de l'actualité européenne, comme Stéphane Bern a eu de nombreuses occasions de le rappeler depuis les années 1980, et comme un récent article paru sur le site du quotidien Le Figaro (11 février 2015) le souligne à propos de la monarchie espagnole :

« Lors de son intronisation en juin dernier, il avait promis d'avoir une conduite « honnête et transparente ». Felipe VI d'Espagne a fait mardi un nouveau geste en ce sens en dévoilant un budget gelé et en diminuant son salaire de 20 %. Le souverain recevra cette année 234.204 euros. » Le budget global du fonctionnement de la Maison royale atteint la somme de 7,7 millions d'euros pour 2015, soit « seize centimes par habitant, le plus faible d'Europe », comme le résume Le Figaro !

 

 

Autre exemple : la monarchie britannique : selon Jérôme Szczepanski dans un article paru sur le site de l'Alliance Royale du Nord-Pas-de-Calais, « celle-ci a coûté à ses contribuables 49,5 millions d'euros en 2014. Cela représente environ un coût de 75 centimes par personne au Royaume-Uni. » Pas vraiment excessif si l'on considère que cela couvre les dépenses de représentation de l’État assurée par la reine et sa famille, véritables « incarnations » du Royaume-Uni et, au-delà de son présent, d'une histoire et d'un destin nationaux : rappelons-nous, par exemple, combien la souveraine anglaise a su incarner, plus que tout autre, le souvenir de la résistance au nazisme lors de la commémoration du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Elle n'était, d'ailleurs, pas seulement l'ancienne ambulancière des années 1940, fille du roi George, et la reine en exercice : elle était aussi le roi son père lui-même, ce George VI qui permit à Churchill d'être ce Richelieu qui manqua tant à la République française du printemps 1940. Elle était ceux qui avaient été, et elle annonçait, par son principe même, ceux qui seront : Charles, William, George...

La République, qui n'a pas le même pouvoir d'incarnation, si ce n'est de façon (trop) éphémère et le plus souvent dans des moments de grand désarroi, et qui se veut « la » démocratie en oubliant qu'elle ne l'a ni créée, ni respectée durant les heures sombres des années 1792 et suivantes, n'est pas gratuite, bien sûr, mais, surtout, elle coûte beaucoup plus cher qu'une monarchie sans que l'on soit bien sûr d'y gagner, ni politiquement ni économiquement ni socialement. Les chiffres parlent mieux qu'une longue démonstration et il suffit de consulter le site de la Présidence de la République et de les compléter par les analyses serrées du député socialiste de l'Aisne René Dosière pour le constater par soi-même et sans être taxé de « partialité » monarchique (que j'assume néanmoins sans souci...).

Ainsi, le budget de l’Élysée et de son fonctionnement de « Maison » de la République s'élève-t-il à 100 millions d'euros pour 2015 (en baisse depuis 2012), soit environ 1,55 euros par habitant, presque 10 fois ce que coûte la monarchie espagnole en sa magistrature suprême, et le double de celle d'Outre-Manche. Mais les comptes de la République ne s'arrêtent pas là : il faut y rajouter le coût des anciens locataires de l'ancien palais de la marquise de Pompadour, soit environ 6,2 millions d'euros à la charge de l’État (2,5 millions pour M. Giscard d'Estaing ; 2,2 millions pour M. Sarkozy ; 1,5 million pour M. Chirac).

Est-ce tout ? Mais non, car il ne faudrait pas oublier le coût des campagnes électorales présidentielles qui, si l'on en croit l'ancien membre du Conseil constitutionnel Roland Dumas, ont parfois crevé les plafonds autorisés en 1995 et, à suivre les déboires de l'ancien candidat Nicolas Sarkozy l'an dernier, ont largement dépassé les sommes annoncées officiellement, ce qui a valu à son parti UMP un véritable Trafalgar financier... Si l'on suit les instructions officielles actuelles, un candidat ne peut dépasser pour ses frais de campagne la somme de... 16,851 millions pour le premier tour et 21,509 millions pour le second : sachant qu'il y a deux candidats pour le second et un peu plus pour le premier ; que, évidemment, tous n'ont pas les mêmes disponibilités financières mais que deux au moins peuvent les assumer ; que cet argent peut être en partie remboursé, et cela sur les caisses de l’État selon les résultats obtenus (pour les candidats ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés en 2012 au premier tour : 8 millions environ ; pour les candidats du second tour : près de 10,7 millions d'euros...)... Au bout du compte, ce n'est pas vraiment négligeable ! Et il n'est pas certain que les contribuables électeurs en aient pour leur argent !

Et cela recommence tous les 5 ans...

A vos calculettes !

 

Un homme qui savait compter... pour lui !

 

Au regard de tous ces chiffres, il me semble que, décidément, la Monarchie a quelques avantages sur la République, et qu'elle est, définitivement, beaucoup plus économique que le régime de Marianne : il serait bienheureux d'en tirer quelques conséquences, non seulement financières mais aussi politiques... 

(extrait du blog http://nouvelle-chouannerie.com/)

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Charles Maurras et ses héritiers sur France Culture

11 Février 2015, 22:01pm

Publié par AF Provence

Samedi dernier, 7 février, sur France CultureAlain Finkielkraut avait choisi pour thème de son émission RépliquesCharles Maurras et ses héritiers

Invités : Olivier Dard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris Sorbonne, spécialiste d’histoire politique et François Huguenin, historien des idées et essayiste français.

L'enregistrement sonore de cette émission dure 52 minutes et mérite selon nous,  d'être écouté. Olivier Dard et François Huguenin sont de parfaits connaisseurs de Charles Maurras et l'on ressent parfois, de la part d'Alain Finkielkraut une réelle curiosité pour la vie et les idées de Maurras, même si, en définitive, sa prévention à son égard reste dominante et devient, parfois, accusation et jugement
 
En fin de compte, ceux qu'intéresse en premier lieu l'histoire des idées regretteront peut-être que, de ce fait, l'apport de Maurras à la pensée politique contemporaine ait été traité un peu rapidement. Rappelons que pour Edgar Morin, trois grandes pensées politiques ont marqué l'époque moderne : celle de Tocqueville, de Marx et de Maurras. On eût peut-être aimé que Maurras soit aussi évoqué de ce point de vue. Sinon quelle explication y aurait-t-il à la constatation de Finkielkraut en début d'émission : « Maurras occupe à nouveau le devant de la scène. » ?•  Lafautearousseau  

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Valls à Marseille ou le choc de la réalité

11 Février 2015, 06:59am

Publié par AF Provence

Les deux jours de visite à Marseille du premier ministre Valls avaient été conçues comme un grand spectacle médiatique pour célébrer une baisse de la délinquance, du moins dans les statistiques. Avec les coups de feu de La Castellane et le déploiement des boucliers et gilets pare-balles du RAID, cette visite a tourné à la guignolade pitoyable.

Valls a bien bavardé mais il n'a jamais indiqué comment résoudre les questions de chômage, drogue, transports et logement qui alimentent le sentiment (et la réalité) d'insécurité.

Invité de "Choisissez votre camp" ce mardi sur LCI, Thomas Guénolé, politologue, est revenu sur cette visite dans un "coup de gueule" que nous vous proposons ici. Selon lui, le Premier ministre "reste quelqu'un de faible avec les forts et de fort avec les faibles."

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La réalité du pays réel

9 Février 2015, 11:56am

Publié par AF Provence

Le tintamarre de "l'esprit du 11 janvier"qui a suivi les attentats djihadistes de Paris et le baratin de l'union autour des "valeurs républicaines" ont volé en éclats avec l'élection législative du Doubs. Elle vient de rappeler que la France est profondément divisée, de plus en plus divisée. Elle est divisée par le système républicain qui est basé par les luttes de partis et qui favorise libéralisme et mondialisme.

Le FN a frolé la victoire dans une circonscription populaire et ouvrière. Sa candidate a, comme elle l'a dit, "fait carton plein dans les communes rurales". Preuve supplémentaire qu'il existe une division entre deux France qui se séparent de plus en plus géographiquement, sociologiquement, économiquement et culturellement:

- la France des métropoles

- la France des périphéries.

Cette ségrégation, qui n'est pas celle dont parle Manuel Valls, a été observée par des sociologues et géographes que la caste politico-médiatique n'a pas voulu écouter. Voir sur ce blog l'article paru en mai 2014: http://www.af-provence.com/article-qui-restaurera-la-politique-123777319.html

Pourtant, on comprendrait ce qu'est le pays réel actuel. Il n'est plus celui du temps de Charles Maurras. Mais un vrai maurrassien doit, par l'empirisme organisateur, étudier les réalités. Connaître la réalité du pays réel permet de mieux conduire l'action politique.

L'analyse des deux France d'aujourd'hui a été bien résumée par André DORANT dans le numéro 121 (janvier-février 2015) de "National 13", magazine frontiste dont la quaiité s'est bien améliorée ces derniers mois.

 

La réalité du pays réel

"Le géographe Christophe Guilluy a récemment publié un ouvrage dont le retentissement  a été considérable : « La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires ».

Ce livre est une étude scientifique appuyée sur des cartes présentant les évolutions sociologiques et politiques de  la France d’aujourd’hui.

Ce travail brillant explique pourquoi l’opposition au système politique français est si importante parmi les plus modestes des Français.

Selon lui, il existe deux France.

La première est la France des métropoles. Cette France a une forte population de cadres et d‘immigrés. Elle produit les 2/3 du PIB français et possède les bassins d’emplois les plus dynamiques. Elle bénéficie de l’ouverture des frontières, de la mobilité des capitaux et des hommes. Elle est au centre de la mondialisation.

La seconde est la France périphérique, celle des villes petites et moyennes ainsi que des zones rurales. Cette France représente 60% de la population française ; pourtant elle est mise à l’écart et frappée par la précarité sociale.

La cause de cette évolution de deux France qui s’opposent est la mondialisation avec ses effets communautaristes et inégalitaires.

En effet, de plus en plus, l’activité se concentre sur les métropoles. Le marché de l’emploi ne s’adresse plus qu’aux plus qualifiés et aux moins qualifiés. La classe moyenne est sacrifiée.

Le système qui en découle est donc mondialisé, libéral, inégalitaire et communautariste. Il s’oppose au vieux modèle républicain français.

Les élites acquises à la mondialisation n’ont longtemps été préoccupées que par les banlieues et leurs populations d’origine immigrée. Il leur semblait que les risques d’explosion sociale ne pouvaient venir que de là. Mais elles ont oublié la majorité de la population française qui supporte de plus en plus mal la mondialisation. Les jeunes, les actifs et les retraités issus des catégories sociales modestes en perçoivent les effets négatifs. Le mécontentement de cette France périphérique prend des aspects très divers mais toujours en nette opposition avec les positions des élites.

Vote Non au référendum de 2005, résisistance aux plans sociaux, action des Bonnets rouges de Bretagne et surtout vote Front National en forte croissance témoignent de ce mécontentement. Le vote FN connaît une importante progression justement dans les zones périphériques et traduit une vive inquiétude face aux menaces sur l’identité.

Guilluy considère que le PS et l’UMP partagent globalement le même modèle économique et social. Ils sont les partis de ceux qui sont bénéficiaires de la mondialisation ou qui en sont (ou s’en croient) protégés. Au contraire, le FN est le parti des actifs, des jeunes et des catgégories populaires qui se sentent menacés par la mondialisation.

Un livre intelligent et très argumenté que doivent lire tous ceux qui veulent comprendre les évolutions politiques et sociales en cours et à venir."

André DORANT

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Honneur à nos morts du 6 février !

8 Février 2015, 10:15am

Publié par AF Provence

Dans la soirée du 6 février 2015, une trentaine d’étudiants parisiens d’Action Française sont allés rendre hommage, place de la Concorde, à toutes les victimes du 6 février 1934.

Aujourd’hui, comme hier, à bas les voleurs !

Jules Lecomte - Charles Lievin - Jean Mopin - Ali Mezziane - Albert Munnier - René-Alain Peuziat - Raymond Rossignol - Raymond Coudreau - Louis Etheveneaux - Jean-Eloi Fabre - Marius Labouchaix - Raymond Lalande - Henri Lammert - Lucien Garniel - Corentin Gourland - André Javey - Georges Roubaudi - Alfred Sougary - Henri Vaury - Costa Cambo - Gratien Cheynier le Jouhan de Noblens - Alphonse Aufschneider

 

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