Royalistes de Provence
Bienvenue sur le blog des royalistes de Provence, défenseurs de l'identité provençale et française, et militants de la cause monarchiste.
Gilets jaunes: un tweet de Mgr le Comte de Paris
Si la colère du Peuple de France est légitime, il faut savoir séparer l’ivraie du bon grain, et la Garde Prétorienne ne pas se tromper de cible.
Henri Comte de Paris
"La rébellion cachée" à Digne
Nous nous retrouvons le:
mardi 27 novembre
à 19 heures
Salle du père Hugues, 43 allée des fontainiers.
Nous y accueillerons :
Daniel Rabourdin
La Rébellion cachée a été diffusée pour la première fois sur la chaîne de TV mondiale EWTN.
Côté film, c’est l’histoire de deux époux séparés par la guerre qui défendent leur village et leur pays. Côté documentaire, c’est l’interview de cinq universitaires de différents pays.
Mais avant tout, le film montre sous la bravoure, la charité et le pardon manifestés sous la persécution.
À Los Angeles, la première projection de La Rébellion cachée a eu lieu début 2017. Le film a été primé au festival de Houston.
La tournée des projections en France a commencé fin mars 2017 et le film est très bien reçu, très apprécié par les audiences.
La guerre de Vendée à Marseille
Marseille
Jeudi 29 novembre à 19 h
Lafautearousseau vous invite à la projection du film
"Le film de Daniel Rabourdin expose au monde le premier génocide "progressiste" commis au nom de la justice sociale." - David Horowitz, Freedom Center
"Les anciens savent ce qu'est la guerre."
Le réalisateur Daniel Rabourdin réussit un tour de force à travers "La rébellion cachée".
Mettant en scène la campagne vendéenne relativement prospère, trois années après la Révolution, "La rébellion cachée" combine documentaire visionnaire et grandes scènes de batailles, de résistance et d'amour, sous un ciel assombri/dans un contexte assombri par le Règne de la Terreur.
L'unité des royalistes vient de se réaliser
C"est par une messe aux intentions de Charles Maurras et de tous les morts de L'Action Française, célébrée par l'abbé Thierry Laurent, curé de la paroisse, en la chapelle du Calvaire de l'église Saint Roch, que la journée de ce samedi 17 novembre s'est ouverte à midi.
L'abbé Laurent y a donné l'homélie, toute consacrée à la personnalité de Maurras en ce 150ème anniversaire de sa naissance ; une homélie riche de nombreux enseignements.
A l'issue de la messe, rendez-vous avait été donné par François Bel-Ker, Secrétaire général de l'Action française, à 15 heures, 10 rue Croix-des-Petits-Champs, dans les locaux, désormais historiques du Mouvement.
« Historiques », mais rénovés, modernisés et fonctionnels, aptes à toutes espèces de réunions et à recevoir un public important. Ce fut une heureuse surprise pour une bonne part des nombreux participants à la rencontre de cet après-midi du 17 novembre, où la présence de nombreux jeunes-gens a aussi été très remarquée.
Présentation des locaux nouvelle formule, par François Bel-Ker, tenue d'un colloque dont les intervenants furent Axel Tisserand, Gérard Leclerc et Hilaire de Crémiers, ont occupé une bonne partie de l'après-midi, avant que ne soit confirmée la restauration de l'unité du mouvement d'Action française, par la fusion de la Restauration Nationale et du CRAF (Centre Royaliste d'Action Française). Le mouvement ainsi réuni prend le nom de Restauration Nationale, Centre Royaliste d'Action Française. Hilaire de Crémiers en est le Président d'honneur, Henri Bec le Président et François Bel-Ker le Secrétaire général, cheville ouvrière du Mouvement.
François Bel-Ker donna alors lecture du communiqué qui venait d'être adressé à la presse pour rendre public l'événement (ci-dessous).
Suivit un cocktail très réussi où les conversations durèrent longtemps et les chants ne manquèrent pas de retentir.
Lafautearousseau, notre quotidien, était représenté par Jean Gugliotta, président de l'Union Royaliste Provençale et par Gérard Pol.
Ce fut une journée d'unité et d'espérance. ■
L'AF est avec le pays réel
L'AF se souvient de ses morts à Nîmes et à Marseille
Ce dimanche 11 novembre, une délégation d'une dizaine de militants d'Action française de Marseille s'est rendue à Nîmes, devant la stèle des Camelots du Roi nîmois morts pour la France. Cette délégation était conduite par Jean Gugliotta, Président de l'Union Royaliste Provençale, représentante historique de l'Action française en Provence, et qui est ouverte aujourd'hui à l'ensemble des royalistes provençaux, après l'heureuse fusion entre le CRAF et la Restauration nationale. Notre délégation a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument des Camelots nîmois, devant lequel elle a incliné le drapeau de la Section de Marseille de l'Action française, accompagné de plusieurs autres... Puis, à la demande des organisateurs de la cérémonie (Cercle Jeanne d'Arc, Cercle Saint Charles...), un de ses membres a récité la Prière de la fin...
Dans l'après-midi, rejoints par d'autres militants marseillais, nous nous sommes rendus au Cimetière Saint Pierre, où nous avons déposé une deuxième gerbe et, là aussi, incliné le drapeau historique de notre Section de Marseille...
Marseille en déshérence
Par Jean-Paul Brighelli
On sait que nous aimons les textes de Jean-Paul Brighelli, son style, son humour, son expression directe et sans ambages, son érudition, son bon sens, son non-conformisme et jusqu'à la verdeur de son langage. Qui mieux que lui pouvait dire ce qu'il convient de penser des effondrements de Marseille ? Il l'a fait, dans son blog, ce 11 novembre. Voici ! LFAR
A l'abandon, le centre-ville s'effondre...
Il se passe toujours quelque chose à Marseille : parti couvrir la « marche blanche » des habitants du centre-ville priés de déménager pour cause d’instabilité architecturale, j’ai appris en cours de manifestation qu’un balcon s’était effondré Cours Garibaldi — à 30 mètres des voitures de police rangées en épi devant le plus gros commissariat de la ville. Beaux gravats, trois blessés légers. Rue coupée : de toute façon le Cours Lieutaud, dans le prolongement, l’est depuis une semaine, à cause des travaux de déblaiement des trois immeubles réduits en gravats.
Et le temps que je monte sur place, la rue de Rome était coupée elle aussi, juste en face des coquillages de Toinou, par une intervention urgente des pompiers — que je salue au passage, il faut être doué d’ubiquité, en ce moment, dans cette ville, pour faire ce métier.
Marseille est la seule ville de France dont le centre est laissé à l’abandon. La seule ville d’Europe dont l’habitat central, à 48%, est insalubre. Amis parisiens en quête d’exotisme et de Tiers-monde, renoncez au Nigeria, oubliez les Philippines, snobez le Liban : Beyrouth est à trois heures de train de la capitale, et s’appelle Marseille.
Une promenade, nez en l’air, vous en convaincra aisément. Les immeubles du Quartier Noailles furent jadis de bonne tenue. Mais les saints patrons installés aux corniches ne protègent plus les habitants des coups du sort et de l’incurie municipale. D’ailleurs, ils sont désormais en concurrence avec les poêles à frire qui permettent de capter Sainte Al Jezeera, nouvelles paraboles d’une nouvelle religion.
Les façades écaillées, lézardées, condamnées,camouflent à peine les toits crevés, rue du Musée. C’est bien pour les pigeons. C’est médiocre pour les humains qui s’obstinent à vivre ici. Que ne déménagent-ils donc pour aller habiter le VIIIe arrondissement, comme Gaudin, ou le VIIe, comme la sénatrice Samia Ghali…
Il y a deux Marseille. L’un commence à Castellane, occupe le Prado, le boulevard Michelet et le stade Vélodrome, jusqu’à l’obélisque de Mazargues, et s’étend jusqu’à la mer, via Borély et la Pointe Rouge, avec enclave au Roucas Blanc. L’autre — l’autre, c’est le reste de la ville. Une ville endettée au-delà du raisonnable, en quasi-cessation de paiement, qui ne tient debout, au jour le jour, que par son économie souterraine — les « Marrrrlboro » que vous fourguent les vendeurs à la sauvette dans la Quartier Noailles, justement, et le trafic de drogue. C’est ce qui met du bouillon dans le couscous — et rien d’autre.
Plus de la moitié des habitants de la ville ne sont pas assujettis à l’impôt, par défaut de revenus — contre 12% à Lyon. Et le petit paquet noir assis sur une cagette au milieu du carrefour, c’est une gamine en burka qui fait la manche — c’était vendredi, jour propice à l’aumône…
Mais tant que les touristes sont mis sur les rails du port, de Notre-Dame de la Garde et de l’abbaye de Saint-Victor, à la rigueur de ce café « si parisien » sis à côté de chez Lempereur, dont Giono parle si bien dans Noé… Tant qu’ils reviennent au bateau goinfrés de cartes postales visuelles et bien à l’abri de la misère qui, quoi qu’en ait dit Aznavour, n’est pas moins pénible au soleil… Tant que le tourisme va, rien ne peut troubler Jean-Claude Gaudin. Tout dans la façade !
Oui — mais les façades se lézardent. Un rapport en 2015 ciblait déjà les immeubles qui se sont effondrés, rue d’Aubagne ? Broutilles. C’est la faute à la pluie, as-tu dit…
Eh bien non, Jean-Claude, ce n’est pas la faute à la pluie. Ce sont des immeubles de pauvres, construits au XVIIIe siècle (Sade est venu faire une orgie de flagellation rue d’Aubagne) avec des matériaux de pauvres — impossible de planter un clou dans le mur, c’est du mauvais mortier qui part en sable. Impossible de sauter à la corde dans les appartements : le sol est fait de canisses posés sur des poutres pourries.
Et les rats qui peuplent la ville, et se nourrissent des déchets des pauvres, ce n’est pas non plus la faute à la pluie. Les moustiques qui ont empêché tes concitoyens de dormir, tout l’été, ce n’était pas la pluie non plus.
Tu sais, mon Jean-Claude, je suis passé deux fois dans ton bureau du Sénat, quand tu en étais vice-président. Le gentil jeune homme rougissant qui te servait alors de secrétaire, et qui faisait une thèse sur Jacques Maritain (eh, sur qui d’autre pouvait-il la faire !) m’avait montré, très fier, les belles photos où tu posais en compagnie du pape. Es-tu allé à confesse récemment, Jean-Claude ? L’homicide par imprudence, par incurie, par incompétence, ce n’est pas prévu dans les canons de l’Eglise ? « Tu ne tueras point », Jean-Claude — remember ?
Ou par choix. Le Stade oui, les grands centres commerciaux oui, les tours majestueuses qui dominent la rade, oui — mais la souffrance des pauvres gens… Que d’affaires juteuses se sont partagées, et se partagent encore, les magnats de l’immobilier ! Tout le monde sait que tu avais à cœur, dans ce domaine, de faire mieux que Gaston : rassure-toi, c’est fait. ■
(article paru sur le site Lafautearousseau mardi 13 novembre)
Jean Sévillia vous dit tout sur la guerre d'Algérie
Jeudi 15 novembre, Jean SEVILLIA fera une une conférence à Marseille sur "Les vérités cachées de la guerre d'Algérie".
Présentation : Plus d’un demi-siècle après l’indépendance de l’Algérie, est-il possible de raconter sans manichéisme et sans oeillères la guerre au terme de laquelle un territoire ayant vécu cent trente ans sous le drapeau français est devenu un État souverain ? La conquête et la colonisation au XIXe siècle, le statut des différentes communautés au XXe siècle, le terrible conflit qui ensanglanta l’Algérie et parfois la métropole de 1954 à 1962, tout est matière, aujourd’hui, aux idées toutes faites et aux jugements réducteurs.
Avec ce livre, Jean Sévillia affronte cette histoire telle qu’elle fut : celle d’une déchirure dramatique où aucun camp n’a eu le monopole de l’innocence ou de la culpabilité, et où Français et Algériens ont tous perdu quelque chose, même s’ils l’ignorent ou le nient. (éd. Fayard) Journaliste, essayiste et historien, auteur de nombreux ouvrages qui ont été des succès de librairie (Zita impératrice courage, Le Terrorisme intellectuel, Historiquement correct, Historiquement incorrect, Histoire passionnée de la France), Jean Sévillia est chroniqueur au Figaro Magazine et membre du conseil scientifique du Figaro Histoire. ■
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