Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Comte de Paris : « La confiance envers l’État est durablement entamée »

27 Novembre 2020, 10:19am

Publié par AF Provence

 

 

 

Le Comte de Paris : « La confiance envers l’État est durablement entamée »

 

Vous voulez soutenir le Prince, le faire connaître, le présenter autour de vous et au plus grand nombre possible de Français ? Le Comte de Paris nous en donne les moyens ! Alors, justement, comme beaucoup d’entre vous le souhaitent, il est temps de s’activer, temps d’agir !

 

 

 

Vous voulez soutenir le Prince, le faire connaître, le présenter autour de vous et au plus grand nombre possible de Français ? Le Comte de Paris nous en donne les moyens ! Alors, justement, comme beaucoup d’entre vous le souhaitent, il est temps de s’activer, temps d’agir ! Diffusons la vidéo qui suit massivement – et pourquoi pas ? en ouverture ou en conclusion de nos réunions, manifestations, colloques, etc. 

 

Voir les commentaires

Il y a 68 ans mourait Charles Maurras

17 Novembre 2020, 11:45am

Publié par AF Provence

 Il y a 68 ans mourait Charles Maurras

 

Il y a 68 ans mourait Charles MAURRAS, poète, essayiste, académicien et journaliste.

 

Passionné par la France, il n’hésita pas à lui donner sa vie ainsi qu’au régime qui la relèvera: la monarchie.

 

Il reste pour nous une référence et une lueur pour éclairer l’actualité.

 

Voir les commentaires

Communiqué de l'AF: pas de racisme d'Etat

13 Juin 2020, 16:22pm

Publié par AF Provence

Communiqué de l'AF: pas de racisme d'Etat
 

Paris, le 12 juin 2020

À l'attention du service politique

 

Il n'y a pas de racisme d'Etat

 

Au nom de son universalisme et au nom de son progressisme, l'État français a accueilli puis appelé en France une masse considérable d'étrangers à qui il n'a cessé d'offrir des droits de plus en plus étendus, adaptant même le droit français pour laisser place à des coutumes qui n'ont rien de français ni même de républicain, et finissant par donner à la religion musulmane une place sociale encore refusée à l'Église catholique. Pire, en arasant nos mœurs quand elle installait d’autres coutumes sur notre sol, la République a abandonné les Français à des défenses parfois maladroites de ce qu’ils avaient pu toujours avoir en commun. En établissant la nationalité comme une imperceptible nuée, elle a construit la France comme une pure idée privant les plus simples d’entre nous de son apaisante maternité.

 Il va sans dire que l'Action française, qui a toujours condamné la xénophobie et le racisme, de la bouche même de Maurras, et qui a toujours eu à cœur de servir l'intérêt général, ne peut que se désoler de la perversion d'un système social qui réussit à mieux traiter les étrangers que les Français et s'acharne à ruiner le pays.

 La France n'est pas raciste : elle est follement prodigue en faveur de ceux qui s'assignent une race et disent ne pas être Français. La France n'est pas raciste : même ses pires ennemis peuvent faire carrière dans l'administration, comme les cadres du PIR. La France n'est pas raciste : de l'Assemblée nationale au corps préfectoral en passant par l'Armée, tous les citoyens français, nés ou naturalisés peuvent s'engager, la servir, lui être utile.

 Aujourd'hui, le progressisme mondialiste a réussi à importer en France une guerre raciale qui n'a rien de française. Des entrepreneurs politiques hypocrites instrumentalisent les frustrations d'une population abandonnée par l'Éducation nationale et l'État et entretenue dans son aigreur par une gauche irresponsable qui est prête à détruire la France pourvu qu'elle en retire des électeurs.

 Le procès instruit contre la France est imbécile, injuste et odieux, d'autant plus que les accusateurs savent parfaitement qu'ils agitent une chimère et plaquent, sur la France et l'Europe, une histoire qui n'est pas la leur, des mœurs qui ne sont pas les leurs, et des mots qui ne décrivent aucune réalité française. Ils se révèlent, une fois encore, comme les idiots utiles d'un mondialisme qui les nie et ne tend qu'à asservir l'humanité entière, privée de la protection des nations. Si l'État français n'était pas le complice objectif de ce mondialisme destructeur, il aurait réagi non pas en offrant huit minutes de silence à un Américain tué par une brute policière mais en affirmant à quel point la France n'est pas raciste mais généreuse avec tous – même avec ceux qui prennent ce dont ils prétendent être privés, éducation, allocations, emplois et nationalité. Mais l'État français veut en fait, lui aussi, importer cette fausse guerre des races puisque cela lui permettra d'accélérer la dissolution de la France.

 L'Action française dénonce cette politique criminelle et à courte vue.

 

Le bureau politique de l’Action française

Voir les commentaires

Le Prince Jean se présente

28 Mai 2020, 17:27pm

Publié par AF Provence

 

 

 

Voir les commentaires

🔴 Le Coronavirus tue, la République aussi ! 🔴

27 Mai 2020, 18:03pm

Publié par AF Provence

🔴 Le Coronavirus tue, la République aussi ! 🔴

 

Après 55 jours de confinement, les Français ont pu prendre conscience de l’ampleur des dégâts provoqués par les désertions successives de l’État de nos secteurs économiques stratégiques. Il aura fallu une crise sanitaire sans précédent pour découvrir que près de 80% de la production des principes actifs de nos médicaments étaient « Made in China » et constater l’incapacité de l’État à fournir des masques à la population dont il est pourtant le protecteur.
Il aura donc fallu plus de 28 000 morts pour s’insurger du dépeçage systémique et systématique de l’hôpital public depuis plus d’une décennie, au nom de la sacro-sainte rentabilité, rappelant ainsi que la République compte mais ne réfléchit que peu. Le président de la République aura bien du mal à dissimuler les 2,6 milliards d’euros d’économies que le gouvernement a imposé en 2018 et 2019 par les lois de financement de la sécurité sociale (LFSS).
Il aura fallu une France à l'arrêt pour s'indigner des métiers sous-payés, des petites mains que parfois nous ne remarquions même pas et qui se sont pourtant illustrés par leur abnégation et leur courage : éboueurs, infirmiers, caissiers, aides-soignants, conducteurs de bus et bien d’autres encore.
Il aura fallu des rayons de supermarchés vides pour réaliser l’importance de la proximité et entendre la détresse de nos agriculteurs, moyens et petits producteurs.
Il aura enfin fallu un virus venu de Chine pour redécouvrir que les frontières ne sont pas des murs mais des ponts, qui ont l’avantage de pouvoir s’ouvrir et se fermer, pour protéger aussi bien l’intérieur que l’extérieur. Si hier les termes « souveraineté », « nationaliser » ou encore « relocaliser » étaient des gros mots, l’on ne jure plus que par eux aujourd’hui et de nombreuses personnalités politiques tentent d’en devenir les parangons. 
La crise du coronavirus démontre une fois encore, le désintérêt et l’irresponsabilité inhérents au système républicain. Ce régime qui brade sans scrupule la souveraineté de la France au profit des puissances d'argent.
Les inégalités sociales, déjà exacerbées depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, crèvent dorénavant les yeux. Le virus a particulièrement touché les populations les plus précaires. Les retombées économiques infligeront une « double peine » aux plus démunis comme l’a justement souligné Nicolas Clément, responsable au Secours Catholique.
Ce mardi 26 mai, les militants de l'Action française - Marseille se sont donc rendus auprès des oubliés de la République afin de leur apporter un réconfort moral et matériel. Notre Monarchie sera populaire ou ne sera pas.

Action française - Marseille

🔴 Le Coronavirus tue, la République aussi ! 🔴🔴 Le Coronavirus tue, la République aussi ! 🔴🔴 Le Coronavirus tue, la République aussi ! 🔴

Voir les commentaires

Le Prince Jean: Journal de bord du dé-confinement, Semaine 1

11 Mai 2020, 15:18pm

Publié par AF Provence

Le Prince Jean: Journal de bord du dé-confinement, Semaine 1

Le dé-confinement est là, enfin. Bien sûr, il faut raison garder et le réaliser de façon progressive tout en restant vigilants et en respectant les bons gestes. Son succès dépendra de la responsabilité de chacun de nous. Cette reprise progressive est indispensable pour les personnes, les familles et leurs enfants, les entreprises, la société. En fait pour l’homme dans toutes ses dimensions.

Au même moment, nos assemblées votent le prolongement de l’état d’urgence sanitaire. Une sorte de reconduite pour un gouvernement qui semble avoir été dépassé par la crise, qui l’a géré de façon attentiste et dont le seul souci semble maintenant de se prémunir contre une vague probable de poursuites. Ainsi en va-t-il de la vie de notre société dont on a déstructuré tout ce qui tenait encore debout (l’exemple de l’hôpital est à ce titre caractéristique, je le soulignais dans ma dernière tribune).

Ce qui m’inquiète dans cette affaire de confinement, c’est l’atteinte forte qui a été faite à nos libertés et droits fondamentaux. Je comprends qu’il faille, dans des situations extrêmes, faire l’effort de renoncer à certains comportements individuels pour le bien commun de la collectivité, mais cet effort doit pouvoir se faire de façon voulue et concertée. Cela nécessite un système politique qui repose sur la confiance (ce qui implique non seulement d’écouter mais aussi d’entendre) ou encore sur le vrai dialogue (comme en Allemagne entre l’État Fédéral et les Länder). 

Au contraire, notre système s’est appuyé sur la coercition (sommes-nous tous des criminels en puissance ?) plutôt que sur la responsabilité des personnes ou des corps intermédiaires, avec un contrôle quasi inexistant du Parlement et des ministres adeptes du « faites ce que je dis et non ce que je fais  » ! Nos institutions, par l’absence de tout principe supérieur, poussent chacun à se défausser de sa responsabilité sur d’autres, ou sur des sciences qui sont par définition inexactes. 

Ce qui m’inquiète encore plus, c’est que je n’ai vu ni entendu quasiment aucun homme politique évoquer cette question des libertés et droits fondamentaux. Si personne ne les défend, pourquoi ceux qui les restreignent se gêneraient-ils ? Pourquoi n’envisageraient-ils pas demain un état d’urgence environnemental, social, etc. ? Cette crise a de toute façon déjà changé le sens des mots, puisque jusqu’à maintenant l’état d’urgence n’était employé qu’en temps de guerre alors que nous ne sommes pas en guerre !

Il faudra, dans les mois qui viennent, rester attentifs à ce que ces dispositifs restrictifs ne soient pas prolongés ou que d’autres ne les remplacent, dans la perspective de prévenir une future crise (comme le non respect du secret médical par exemple). Il faudra que nous nous demandions s’il ne faut pas remplacer le « sacro-saint » principe de précaution par une culture du risque afin d’être préparés lorsque cette crise arrivera (un peu comme au Japon avec les tremblements de terre).

Mais pour cela il faut une vraie concertation, et il n’y a pas de vraie concertation sans ceux, et en particulier les maires, qui représentent les citoyens dont ils ont la charge. A Dreux, par exemple, le maire a pu voir avec le préfet que le marché couvert de centre ville reste ouvert afin de permettre à la population âgée de faire ses courses.

Il faut aussi de bons chefs, et il n’y a pas de bons chefs sans bons conseillers. Comme on disait autrefois : « le roi en ses conseils, le peuple en ses états ».

Avant de fêter samedi prochain le centenaire de la canonisation de Jeanne d’Arc, nous commémorons aujourd’hui le centenaire de sa fête nationale. De la fête laïque à la fête religieuse, nous honorons cette semaine une sainte qui symbolise fortement l’unité de notre Nation dans les périodes difficiles, de la guerre de Cent ans à aujourd’hui, en passant par les épreuves de la Première Guerre mondiale. 
J’avais d’ailleurs prévu de me rendre dans plusieurs villes de France pour célébrer avec vous cette unité. Les circonstances m’ont empêché de le faire, mais je vous assure, avec la Princesse et toute la famille royale, de mes pensées particulières dans ce tournant que prend le destin de notre pays.

Jean, comte de Paris
Domaine royal de Dreux, 10 mai 2020

“Tenant tout un royaume en sa ténacité / Vivant en plein mystère avec sagacité, / Mourant en plein martyre avec vivacité, / La fille de Lorraine à nulle autre pareille.” 
(Charles Péguy, La tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc)

Voir les commentaires

L'AF a rendu hommage à Jeanne d'Arc

11 Mai 2020, 09:51am

Publié par AF Provence

 
 
 

Paris, le 10 mai 2020

À l'attention du service politique

 

Hommage à Jeanne d'Arc

 

Depuis plus d’un siècle, l’Action Française rend hommage à Jeanne d’Arc, pour avoir, grâce à son sens politique et à son dévouement inspiré, sauvé la France. De 1909 à 1912, les étudiants et ligueurs d’AF et les Camelots du Roi ont payé au prix de 10 000 jours de prison l’autorisation de manifester cette fidélité. Maurice Barrès, en 1920, impose à la République la loi instituant la Fête Nationale de Jeanne d’Arc, le deuxième dimanche de mai. L’Eglise canonisera, cette même année, la sainte de la patrie.

Le centenaire de la fête officielle de Jeanne d’Arc tombant cette année ce dimanche 10 mai et le confinement, dû à l’épidémie de covid-19 nous empêchant de fêter l’héroïne nationale avec le faste que ce centenaire méritait, nous avons néanmoins invité les Français qui le peuvent à fleurir aujourd’hui individuellement les statues de celle qui incarne le redressement national. Le 30 mai, jour de la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc, les sections d’Action Française seront invitées à déposer des gerbes de fleurs devant les monuments de leurs villes.

N’oublions pas ces fortes paroles que le comte de Paris, de jure Philippe VII, adressa le 29 avril 1894 à la jeunesse royaliste de France, qui s’apprêtait à participer aux fêtes visant à célébrer alors le premier acte de la canonisation de Jeanne d’Arc :

« Votre place est marquée dans ces fêtes. La mémoire de la grande libératrice appartient à tous les Français ; elle doit les réunir dans une pensée commune de patriotisme. Mais il ne faut pas permettre que sa mission surnaturelle soit dépouillée par l’esprit de parti du caractère catholique et royaliste qu’elle-même lui attribuait. [...] La fille du peuple que Dieu alla chercher sous l’humble toit de Domrémy, accomplit le plus grand, peut-être de tous les miracles. Elle réveilla la nation tombée en léthargie, rendit la confiance aux plus découragés, la foi aux plus sceptiques, inspira le dévouement aux plus égoïstes, et fit cesser toute division parmi ceux qui se groupaient autour de sa sainte bannière. Inspirons-nous tous de ces exemples, et n’oublions pas que l’avenir appartient à ceux qui savent joindre la persévérance à l’énergie. »

Alors que, plus que jamais, notre pays, subissant le régime de l'étranger, est livré à une oligarchie qui met la nation en coupe réglée, les militants de l 'Action française, dans la fidélité à la Maison de France, incarnée aujourd’hui par l’actuel comte de Paris, mettront en œuvre ces fortes paroles de son grand-oncle.

Pour que vive la France, Jeanne assit les droits du roi Charles VII. Pour que la France continue de vivre, imitons-la, à la fois en sauvegardant l’héritage et en ramenant l’héritier. Pour que vive la France, vive Jean IV ! 

 

Le bureau politique de l’Action française

Voir les commentaires

Le prince Jean écrit sur la sortie de la crise

16 Avril 2020, 16:25pm

Publié par AF Provence

Le prince Jean écrit sur la sortie de la crise
Dans une tribune publiée par l'hebdomadaire "Marianne", Jean d'Orléans, comte de Paris, plaide pour un nouveau pacte social qui retiendrait les leçons de la crise actuelle.

Le président de la République, dans son intervention du 13 avril, a lui-même parlé de refondation. Cette épreuve personnelle et collective que nous vivons sera effectivement surmontée si nous la plaçons dans la perspective d’une renaissance nationale.

RETROUVER NOTRE SOUVERAINETÉ DANS LE DOMAINE SANITAIRE

S’il nous faut accepter aujourd’hui et dans les mois qui viennent des contraintes nécessaires dans l’attente d’une victoire sur la pandémie, les citoyens que nous sommes peuvent mettre à profit le confinement pour réfléchir à l’avenir commun. A cet égard, l’expérience de tous ceux qui ont été confrontés aux pénuries meurtrières d’équipements et de protections, dans le système de santé, dans le commerce et les transports, sera précieuse et méritera, de la part des autorités, une écoute attentive, mais surtout une prise en compte.

"Le jour d’après" ne saurait être celui de la reprise des anciennes pratiques après les discours d'hommage aux héros et de compassion pour les victimes. La violence de la crise économique placera les gouvernements devant des choix d’autant plus cruciaux que le monde restera sous la menace de nouvelles pandémies et de chocs climatiques. La renaissance de notre nation devra s’appuyer sur quatre enseignements que nous pouvons dès à présent tirer de la crise sanitaire et économique.

La France doit retrouver sa souveraineté dans le domaine sanitaire en relocalisant sa production de matériel médical et de médicaments, désormais placée sous le contrôle vigilant des autorités publiques. Il est heureux, à cet égard, que le Medef réfléchisse, en liaison avec l’industrie pharmaceutique, à un vaste plan de relocalisations, dont il faudra veiller à ce qu’il n’augmente pas paradoxalement notre empreinte carbone. Mais il faut aussi mettre en œuvre un plan de rénovation et de développement de l’ensemble de notre système de santé. Il en est de même pour notre souveraineté numérique. Comment garantir aux Français l’anonymat d’une application de suivi du virus lorsque plusieurs services de l’État sont dépendants d’un système d’exploitation non souverain ?

Le premier domaine de mise en œuvre de cette démocratie participative pourrait être l’hôpital public.

Le gouvernement doit bien entendu protéger les entreprises et les salariés des effets immédiatement ravageurs de la crise économique mais il lui faudra prendre en compte le bouleversement social opéré par la crise sanitaire. Dans la lutte contre la pandémie, et pour assurer l’existence même de notre société, l’ensemble du service public et de nombreux secteurs libéraux et privés ont conjugué leurs efforts : la fonction publique hospitalière, les policiers, les pompiers, les enseignants, les médecins de ville, les infirmières et infirmiers, les conducteurs de camions, les livreurs, le personnel des grands magasins, les éboueurs, les commerçants, l’ensemble des agriculteurs.

Il faudra réviser les statuts et en créer de nouveaux – par exemple pour l’aide à la personne. Il faudra veiller à ce que l’estime dont bénéficient ces travailleurs se traduise dans le niveau de leur rémunération. Il faudra donner droit à leur volonté de participer aux décisions collectives : le premier domaine de mise en œuvre de cette démocratie participative pourrait être l’hôpital public, pour lequel l'ensemble des parties prenantes (personnels soignants, citoyens, associations de malades, collectivités territoriales, assurance maladie…) doit être pleinement associé à des décisions trop souvent imposées par des normes bureaucratiques et par des contraintes budgétaires dont nous constatons les effets catastrophiques. Depuis plusieurs années, de nombreuses voix s’élevaient en ce sens.

RÉFORMER LA MONDIALISATION

Les mauvais effets de la mondialisation, aujourd’hui communément constatés, nous obligent à repenser notre modèle de développement. La mesure quantitative de la croissance tient pour négligeable la souffrance sociale et les dégâts sur l’environnement. C’est dans la perspective d’un développement de l’homme tout entier – et non du seul producteur-consommateur – qu’il faut envisager le redéploiement de nos activités. La crise sanitaire nous montre déjà la nécessité de promouvoir, dans le domaine alimentaire, les circuits courts et les commerces de proximité. Il faudra également repenser la place de l’automobile, le rôle du transport routier, les aménagements urbains… et rassembler dans une même cohérence les projets économiques, sociaux et environnementaux.

La vivacité de nos corps intermédiaires est la condition nécessaire de l’exercice démocratique.

Ce souci de cohérence inspirait la planification à la française, souple et indicative, qui joua un rôle décisif dans la reconstruction de notre pays après la Seconde Guerre mondiale. Le Plan ainsi conçu, amélioré par la participation des syndicats et des organisations professionnelles ou de nouvelles formes de représentations aux choix collectifs, peut être à nouveau l’instrument de notre renaissance. Plus que jamais, cette période de confinement nous aura montré à quel point la confiance s’exerce d’abord dans la solidarité familiale, entre voisins, entre professionnels du même secteur ou auprès des élus locaux. La vivacité de nos corps intermédiaires est la condition nécessaire de l’exercice démocratique.

Dans un monde bouleversé par les crises sanitaires et économiques, dans une Europe qui devra se redéfinir, la France ne peut manquer de participer activement à une réorganisation des ensembles internationaux selon un principe général de coopération interétatique en matière de développement, d’aide financière, de système monétaire et de sécurité collective. La tâche est immense mais nous pouvons nous appuyer sur les institutions internationales pour les conforter, les réformer ou les réorienter en fonction des biens communs à l’ensemble de l’humanité.

La France, riche de son expérience millénaire et sans cesse fortifiée par l'énergie de ses citoyens, sera une nouvelle fois exemplaire pour elle-même et pour le monde.

Le président de la République l’a reconnu : nous avons manqué d’une stratégie générale, de procédures d’alerte, et avons navigué à vue. D’autres pays ont fait mieux que nous dans le même cadre démocratique. La multiplication des consultations l’a déjà montré, sur des sujets comme le climat ou les gilets jaunes : elles peuvent donner l’impression d’avancer sans réels changements.

Les enjeux que j’ai évoqués, et que j’aurai à préciser dans les mois qui viennent, doivent donner lieu à des décisions fortes et courageuses. Mais je sais déjà que la France, riche de son expérience millénaire et sans cesse fortifiée par l'énergie de ses citoyens, sera une nouvelle fois exemplaire pour elle-même et pour le monde.

 

 

 

Voir les commentaires

"Les institutions supranationales ont manqué le coche" (Comte de Paris)

12 Avril 2020, 18:59pm

Publié par AF Provence

 

Confinement - Journal de bord - Semaine 5

J'espère que ce message vous trouve en bonne santé, vous-mêmes, vos familles et vos proches.

Confiné comme tous les Français, ce que je retire de ce mois, c’est un peu l’histoire du bocal qu’on a trop souvent rempli avec du sable et dans lequel on ne peut plus mettre de cailloux, ni les petits et encore moins les gros. Si en revanche on commence par y déposer les gros cailloux, il reste toujours de la place pour les plus petits, et le sable. Les gros cailloux sont les choses importantes : la famille, les amis, l’école, le travail, la religion. Les petits cailloux les choses moins importantes : la maison, les vacances, les loisirs. Le sable les choses plus futiles. 

Le confinement m'a permis de remettre au centre de mes préoccupations les choses importantes.

D'abord, vivre avec plus d'intensité la vie de famille, en étant plus attentif à certains de ses membres plus éloignés dont on demande parfois moins de nouvelles. J'ai pesé aussi la chance que j'avais de vivre dans un pays où en période normale, nous pouvons aller et venir avec beaucoup de liberté. Enfin, pour moi qui suis chrétien, j'ai essayé de vivre plus profondément cette Semaine Sainte et cette fête de Pâques. C'est d'ailleurs souvent lorsque les choses nous manquent que nous en réalisons la valeur.

le comte et la comtesse de Paris et les enfants de France en ce jour de Pâques au domaine royal de Dreux

le comte et la comtesse de Paris et les enfants de France en ce jour de Pâques au domaine royal de Dreux

 

Cette période grave m'a également permis de réfléchir à la façon dont la crise à été gérée, pour essayer de discerner les tendances fortes, notamment quelles sont les structures indispensables au bon gouvernement des personnes et des choses.

La crise nous montre d’abord que l’État et ses services, dès lors qu’ils se sont mobilisés, sont rapidement redevenus des fondamentaux dans la prise de décision. Les préfets et sous-préfets se sont révélés cruciaux pour assurer la continuité des décisions de l'État. Pour permettre un lien avec les citoyens, l’échelon des maires s’est lui aussi avéré indispensable : qui connaît mieux ses administrés que le maire ? Enfin, certaines autorités morales ont aussi servi de relais, souvent auprès de ceux qui se sentent exclus de la société.

De leur coté les institutions supranationales ont manqué le coche. Elles n’ont prouvé ni leur utilité ni leur inutilité, ce qui m'amène à penser que leur rôle et leur nature doivent être redéfinis pour permettre une meilleure coopération et coordination, sans se substituer aux États comme elles ont tendance à le faire aujourd'hui.

Nous nous apprêtons aussi à traverser une grave période de crise économique. Nous aurons besoin de toutes nos qualités pour la surmonter. Nos institutions devront être des facilitateurs. Le pourront-elles ? Sans doute. Le voudront-elles ? Je ne sais !

Sans la force de caractère des Français, nous serions encore coincés au milieu du tunnel. Le peuple de France est un peuple courageux qui se révèle souvent dans l’adversité. On le voit dans plusieurs initiatives que de simples citoyens ont prises, comme ce médecin de l’hôpital de Dreux qui a pu mobiliser les bonnes volontés pour la confection de blouses ou encore ce jeune garçon qui fabrique des masques chez lui pour les distribuer à l’hôpital voisin. 

Notre peuple de France en a vu d’autres! Il s’est toujours remis, en faisant confiance à ceux qui aiment notre pays et qui le servent.

Il faut déjà panser les plaies pour penser à l’après. Le chemin ne sera pas facile. Il sera sans doute plus long que souhaité. Mais nous avancerons comme nous avons toujours su le faire. En nous appuyant sur les forces vives de notre pays. Et surtout en vue du bien commun de notre pays qui est la condition du bien des Français.

En cette période particulière pour chacun d'entre nous, permettez moi de vous souhaiter une belle fête de Pâques. Que nos saints patrons veillent bien sur nous, que Saint Michel et Saint Louis protègent notre pays et nous donnent du courage dans les efforts à venir.

 

Voir les commentaires

Les raisons de notre combat

7 Avril 2020, 09:18am

Publié par AF Provence

En temps de confinement, il n'est pas inutile de réfléchir un peu, par exemple sur le royalisme.

Voici une vidéo qui explique pourquoi nous combattons.

Voir les commentaires