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Camp Maxime Real del Sarte 2010 (La Faurie) : Compte-rendu

4 Septembre 2010, 13:19pm

Publié par JRP

57e CMRDS

Une université d’été porteuse d’espérance

L’université d’été de l’Action française s’est déroulée cette année dans les Hautes-Alpes, du 23 au 29 août 2010. Au programme : des conférences et des cercles d’études, du sport et du cinéma, des repas animés… Retour sur une semaine bien remplie.

 

C’est dans les Hautes-Alpes, à mille mètres au-dessus du niveau de la mer, au milieu d’un cercle de montagnes dont les sommets semblent monter la garde autour de la superbe maison-forte de leurs hôtes, Christiane et Jean, que les militants d’Action française étaient venus prendre une cure d’altitude mentale en cette fin d’été 2010.

Autour d’un prince français. 

 

Revigorés par le bon air et l’excellente cuisine de leur intendante, Clotilde, réchauffés par un soleil qui a presque toujours été au rendez-vous, les participants à la 57e édition du Camp Maxime Real del Sarte étaient dans les meilleures conditions pour suivre le programme d’étude que leur avait concocté Stéphane Blanchonnet. En reprenant chacun le titre de l’un des chapitres du livre du prince Jean de France, Un prince français, les intervenants ont dessiné tout au long de la semaine les grandes lignes de la doctrine et du projet que nous voulons proposer aux Français.

Maxence Hecquart a ouvert le chemin sous le signe de la « Justice » en montrant combien ce concept à la fois capétien et chrétien était incompatible avec l’égalitarisme démocratique. Le même Maxence Hecquart nous a aussi enchantés par sa vigoureuse défense des racines chrétiennes de la France. Puis ce fut à Grégoire Dubost de parler « Politique étrangère » et de démontrer la nécessité d’une connaissance précise des institutions et des mécanismes européens pour mieux raisonner sur l’intérêt national français. Vincent de Schuyteneer chercha pour sa part à établir les constantes dans la politique de « Défense » de la France. À son tour, Axel Tisserand nous invita à réfléchir sur les « Institutions » passées, présentes et à venir de notre pays. Bernard Pascaud s’exprima une première fois sur « l’Éducation » pour expliquer les échecs des politiques d’enseignement depuis la guerre et une seconde fois pour nous présenter la personne et l’action de celui qui incarne nos espérances : Jean, duc de Vendôme, dauphin de France. Joël François analysa les paradoxes de l’art contemporain et son divorce avec le beau. Marc Savina s’appliqua à montrer comment la connaissance de « l’Histoire » en tant que science était indispensable aux royalistes pour mener leur combat. Stéphane Blanchonnet parla de la « France » et de son identité à travers les différentes théories de la nation, qu’elles soient royalistes ou républicaines. Michel Michel réfuta l’anthropologie des Lumières au moyen des outils des sciences humaines. Henri Letigre, enfin, dans une conférence vraiment magistrale sur « l’Économie » nous donna les clés de compréhension de la crise que nous traversons.

Des étudiants assidus et bien entourés

 

Des cercles d’étude sur l’histoire de l’Action française, la décentralisation, les objections à la monarchie et leur réfutation, la légitimité et beaucoup d’autres sujets, dirigés par Stéphane Blanchonnet, Marc Savina ou Bernard Pascaud, ainsi que le ciné-club en soirée (où l’on visionna et commenta La Ferme des animaux, d’après George Orwell, Le Guépard de Luchino Visconti d’après le livre du prince de Lampedusa et The Queen de Stephen Frears), complétèrent ce programme. La formation du corps non plus ne fut pas oubliée avec la pratique quotidienne du rugby ou de la boxe.

 

Cette édition de l’université d’été de l’Action française fut aussi l’occasion de fructueuses réunions de travail entre les responsables du mouvement pour préparer la rentrée politique. Si les étudiants étaient, comme il se doit, la catégorie la plus représentée, la présence, en plus grand nombre que d’ordinaire et pendant la totalité du camp, des cadres adultes de Paris et de province fut particulièrement positive. Quant à la participation active de Louis Juhel et Bernard Pascaud à ce CMRDS, elle témoigne du retour à l’unité du mouvement maurrassien.

À souligner pour finir : la bonne humeur à table autour des chants traditionnels, l’assiduité et le sérieux des campeurs lors des conférences et des cercles, l’autorité bienveillante mais efficace de Romain, le chef de camp, l’énergie et le dévouement de Jean-Baptiste.

 

Source: www.actionfrancaise.net

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