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MARIAGE, FAMILLE ET POLITIQUE NATURELLE
Dans la meilleure tradition de l'Action Française, les militants de l'AF-Provence savent alterner les activités : tractages, collages, ressourcement auprès des souvenirs de nos aînés, soirées amicales, manifestations et aussi formation intellectuelle. Un cercle d'études se tient régulièrement à Marseille. Sa dernière réunion a porté sur MARIAGE, FAMILLE ET POLITIQUE NATURELLE. En voici un bref résumé.
Le mariage est l'union d'un homme et d'une femme enregistrée par la loi et qui peut être consacrée par la religion. Il est un acte public et a pour fin première la procréation et la filiation.
L'historique du mariage a deux moments importants : 1184 où l'Eglise catholique en fit un sacrement et 1792 où le mariage civil est inventé et doit avoir lieu avant le religieux.
L'idée de mariage homosexuel veut changer les lois de la nature alors que la nature humaine reste la même à travers les siècles.
Chacun naît au sein d'une famille qui le protège et l'éduque, comme 
Maurras l'a bien montré avec l'image du poussin qui brise sa coquille et se met à courir alors que le petit homme manque de tout et doit tout recevoir des autres.
Contrairement à l'idée de la Déclaration des Droits de l'Homme, la société ne résulte pas d'un contrat volontaire.
Comme l'écrivait Auguste COMTE, « la société se compose de familles et non d'individus ». Socialisme et libéralisme ne laissent rien subsister entre la société et l'individu, faisant de celui-ci un déraciné, et ouvrant la voie à tous les totalitarismes.
L'unité de base est la famille, mais celle-ci n'est pas que le simple couple père-mère. « Nous sommes nos ancêtres, nos maîtres, nos aînés. Nous sommes nos livres, nos tableaux, nos statues ; nous sommes nos paysages, nous sommes nos voyages… » écrit Charles MAURRAS. Finalement, nous sommes « un mot dans une phrase qu'ont commencée les pères et que poursuivent les fils » (Maurice Barrès). On est héritier d'une famille et de toute un civilisation et nous avons un patrimoine à transmettre.
La société est l'association de personnes différentes et non pas égales. Le contrat vient après, pour préciser le fonctionnement de cette société.
L'argument principal du mariage homosexuel est : c'est normal qu'ils se marient puisqu'ils s'aiment. Seulement « l'amour n'est pas une règle de vie » « aimer l'amour, c'est s'aimer soi » et non pas la société. Le romantisme qui voulut imposer l'amour comme le seul principe
de la politique, du droit et de la diplomatie entraîne toujours de grands désordres, comme on peut le lire dans « Les amants de Venise » ou « Romantisme et révolution ».
La famille est une institution à défendre car elle est la base de la société. Elle est attaquée par des politiciens démagogues qui, pour être élus, rejettent les enseignements de la tradition et de l'histoire.
Or, la France s'est formée par la fédération historiques des familles françaises avec la famille capétienne. « Ce n'est point à un homme, mais à une famille que les royalistes veulent remettre le destin des familles françaises » (« Enquête sur la Monarchie »).
Le prochain cercle aura lieu à Marseille vendredi 14 décembre à 18h30 sur le thème "Quelques figures provençales et royalistes".
